Découverte? [PV]

Zéro ne c'était pas attendu à autant de mon de quand il était arriver avec Maïri dans cette ville, il pensait qu'elle ne serait pas aussi peuplé, peut être avait il fait une erreur de calcul, le pire étant que les gens semblaient même un peu inquiet pour la personne qu'il transportait, pas le temps que quelqu'un la touche, il transforma un peu son bras droit pour en fait un lance flamme et brula ce qui se trouvait en face de lui, personne ne fut blesser mais quand même, cela leur fit peur, il en profita alors pour partir le plus loin possible et trouver qu'il se trouvait dans un monde composer d'eau, beaucoup trop d'eau, c'était bien sa veine, il se gratta alors la tête et vola un bateau, il était un peu spacieux et pu alors mettre l'hybride à l'ombre pendant qu'il partit chercher une île déserte, peut être que cela serait mieux pour ces recherche avec elle, pendant le trajet, il essaya de la réveiller et lui posa un peu d'eau sur ces genoux, dans le cas ou elle aurait soif, puis, cherchant une île assez grosse pour avoir de la faune mais assez petite pour ne pas avoir d'être humain dessus.

Ce fut donc comme cela que Zéro et sa partenaire arrivèrent sur une île assez déserte, il avait eu le temps de voir qu'il y avait certaine forme de vie, mais de la à savoir ce qu'elles étaient exactement, peut être qu'il irai faire un tour plus tard, pour le moment, il devait s'occuper de certaine chose, en premier lieux, un coin à l'ombre, il ne voulait pas que Maïri prenne une insolation surtout qu'il faisait assez chaud, par la suite, trouver un coin d'eau, ce qui semblait être assez proche de la ou ils étaient un coup de chance, et pour terminer, une occasion de pouvoir expérimenter en paix, et c'était exactement ce qu'il pouvait faire, il n'avait pas besoin de labo ou autre truc encombrant, ces bras pouvait faire tout le travail, il s'étira alors et termina son toit en tronc d'arbre et en feuille, Maïri elle avait été toujours pour le moment dessous la première partie de ce toit qu'il avait fait rapidement pour éviter qu'elle n'ai trop chaud, il s'étira alors, il avait bien entendu retirer ces manque pour transformer ces bras pour couper les arbres, et s'approcha alors d'elle avec ces bras sous leur forme normal pour lui poser une question.

"Voila, nous somme dans un endroit tranquille pour le moment Maïri, tu pense être assez en forme pour bouger, ou tu désire que je chasse un peu pour avoir de quoi manger?"

Maïri n’avait eut aucune réaction sur le trajet, elle était simplement restée assise, le laissant l’emmener où il voulait. Ce fut sur le bateau qu’elle s’était remise à cligner des yeux. Puis, elle avait reniflé, ce qu’elle percevait était différent, l’air était salé et cela la perturbait. Elle entendait le bruit de l’eau et force de recouper ce que lui disait ses sens, elle compris qu’ils étaient en pleine mer. Encore une fois, elle garda les oreilles basses et elle attendit simplement de voir ce qui se passerait maintenant, peu importe l’endroit où il l’avait emmené. Elle savait être sur l’eau, le sol tanguait sous ses pieds… mais elle n’aimait pas cette sensation. Quoi qu’il en soit, elle s’était contentée de rester le plus tranquille possible jusqu’à ce qu’il lui parle à nouveau… même quand il la déplaça pour l’amener dans cet abri qu’il avait commencé à leur bâtir. Au bout d’un moment, Zéro était donc revenu près d’elle et lui avait demandé si elle était en état de bouger ou si elle voulait qu’il chasse pour avoir de quoi manger. Chasser, ça elle pouvait le faire.

« Je peux chasser. Laissez moi faire. »

Se levant de cet étrange fauteuil, l’hybride renarde se servit du bâton pour s’éloigner un peu de leur abri avant de s’asseoir en tailleurs au sol. Elle ferma les yeux et, doucement, une mélopée franchit les lèvres de la jeune renarde, une chanson sans parole aux vertus apaisantes. Et plus la voix de Maïri s’élevait, plus une sorte d’envoûtement se dispersa au sein de l’île. Le premier à approcher fut un oiseau, il vint affectueusement coller son bec à la main de la chanteuse qui l’attira contre elle, caressant un moment ses plumes… avant d’enfoncer vivement deux doigts sur un certain point de son anatomie. Il s’effondra, raide mort. Sans aucune souffrance. Trois autres oiseaux et deux lapins vinrent agrandir la chasse de la renarde avant qu’elle n’arrête enfin de chanter. Elle préférait voir trop et préparer la nourriture pour pouvoir la conserver. A tâtons, elle avait alors chercher la garde de son couteau de chasse avant de le tiré de son fourreau avec les gestes de quelqu’un qui en avait l’habitude. Cette chasse avait toujours été la seule chose que ses mère l’autorisait à faire sans surveillance.

« Je pense que ça devrait suffire… »

L’envoûtement se rompit et récupérant le fruit de sa chasse, Maïri regretta de ne pas leur avoir demander de ramener du bois… Tant pis. La renarde pris l’un des lapins, le palpa et l’ouvrit d’un geste vif avant de le dépecer. Là, elle avait repris la parole d’un ton calme :

« Il faudrait de quoi faire un feu… et des broches… Si vous voulez biens m’en trouver, je m’occuperais de préparer le repas Zero-Sama. »

Autant qu’elle lui soit utile au lieu d’être simplement une créature sous sa protection… un poids, un fardeau… C’était ainsi qu’elle se voyait car c’était ainsi qu’on l’avait toujours traité.

Zéro ne c'était pas du tout attendu à ce qu'elle réagisse de la sorte, surtout qu'elle semblait savoir ce qu'elle faisait, il fut donc assez satisfait de voir qu'elle n'allait pas être qu'une potiche, sinon il lui aurait surement couper les bras et les jambes, bref, il s'installa dans l'abri et la regarda faire, mais quelque chose d'étrange arriva, cette réaction était peut être du à certain des ces gênes, mais quand elle commença à changer, il eut une impression de bien être, comme si il avait tuer toute une population, il se sentait si bien, et pourtant il n'avait pas bouger, elle était vraiment plus étonnante qu'il ne l'aurait penser, il ferma alors les yeux, laissant cette voix le bercer de bonheur, du moins le temps de la chanson, c'était un vrai sentiment, pas quelque chose qu'on lui donnait, puis d'un seul coup, elle s’arrêta, et il ouvrit les yeux, comme si il n'en avait pas eu assez, c'était dommage, mais pour le moment il fallait mieux ne pas forcer les choses, cela faisait quelque chose de plus pour elle et une autre raison pour ne pas la tuer, elle lui demanda alors de quoi faire un feu et il se releva doucement avec un sourire un peu plus naturel.

"Je comprend, un feu c'est sa?"

Il regarda alors autour de lui et choisit alors un arbre qui semblait être assez vieux et décrépit, cela devrait être bon pour du feu, et le tronc ira surement avec un peu de découpe pour des broches, il transforma alors sa main droite en une lame d'énergie et découpa l'arbre à une vitesse affolante, une fois que cela fut fait, il prépara le feu pas très loin de l’abri, pour qu'elle puisse se mettre à l'ombre pour cuisinier et plaça des caillou autour du feu pour le contenir, par la suite, il l'appela pour qu'elle la rejoigne et lui tendit les broche en lui parlant.

"Tu as l'air douée pour cela, et ce chant...ou l'as tu appris?"

Oui, c'était bien une chose qu'il voulait savoir, ce chant lui faisait tellement de bien qu'il allait surement lui demander parfois de le refaire pour qu'il se sente mieux, ou du moins qu'il ressente quelque chose, il s'asseya alors près du feu, attendant qu'elle continue son travail, pour une fois qu'il ne faisait pas tout autant en profiter.

Maïri avait chassé… Ou du moins, ce qu’elle considérait comme chasser et c’était le principal n’est-ce pas ? C’était ce qui comptait. Zéro communiquait par questions, elle commençait à le comprendre, alors, elle ne répondit pas quand il demanda confirmation pour le feu. Elle continua de dépecer les lapins, puis, elle accrocha les peaux à sa ceinture pour pouvoir les travailler plus tard, ça pourrait toujours être utile après tout. Elle s’éloigna ensuite légèrement grâce à son bâton, elle en profita pour vider les lapins. Elle n’aurait ensuite plus qu’à avancer et à compter ses pas, comme elle l’avait fait pour arriver à l’endroit où elle creusa le trou pour enterrer les viscères. Elle avait glissé les oiseaux sous la surface de l’abri, plus ou moins en tout cas, ce n’était pas facile dans sa situation. Zéro l’avait alors appelé et, les lapins toujours en main, elle s’était dirigé vers sa voix. Elle sentit la chaleur du feu et s’arrêta avant qu’il ne lui colle les broches dans les mains. Il lui parla et elle laissa alors un sourire doux se poser sur ses lèvres.

« Ce n’est pas juste ce chant. Je peux produire cet effet, peu importe ce que je chante, je crois que ça vient ma voix, ça fait cet effet là quand je me met à chanter… Alors on me laisse chasser comme ça, puisque ça ne risque pas de me blesser. »

Ce faisant, elle continuait à s’activer, s’asseyant simplement au sol près du feu. Elle posa les lapin sur ses genoux et tâtonna un moment les broches, puis, elle y embrocha les lapins d’un geste précis, puis, elle fouilla un moment le sol avant d’y piquer les broches, il n’y aurait donc pas trop besoin de surveiller et le feu était suffisamment proche pour qu’ils cuise. Ensuite, la jeune femme se releva et lui dit simplement :

« Ce n’est pas de la grande cuisine, mais, je fait avec ce que j’ai sous la main… désolée. »

Dit-elle simplement. Retournant près de l’abri en comptant ses pas, elle se pencha alors, cherchant les oiseaux avant de les accrocher en autours loin des possibles prédateurs ou charognard. Puis, la femme renarde retourna près du feu et s’assit simplement près du feu, laissant simplement les lapins cuir alors qu’elle rassemblait ses jambes et sa queue contre elle.

Alors sa voix avait un effet étrange?, Zéro avait vraiment eu de la chance de la trouver et surtout l’intelligence de le pas l'avoir tuer dès qu'il en avait terminer avec, si elle avait autant de chose cacher en elle, il allait certainement avoir du mal à penser à la blesser, voulant vraiment exploiter ce qu'elle avait au fond d'elle, et cela qu'importe ce qui allait pouvoir sortir, mais bon, pour le moment ce qu'il devait penser le plus était surtout ce sentiment, car le bien être était la chose qu'il avait accès le plus facilement et surtout qu'il conaissait le plus, alors il pouvait certainement lui demander de chanter un petit quelque chose de temps à autre, d'ailleurs, il avait bien envie de voir combien de temps elle pouvait tenir, mais avant qu'il n'ai eu le temps de poser une question, Maïri intervint en lui disant que ce n'était pas de la grande cuisine, elle n'avait pas vu ce qu'il avait manger pendant sa vie, des pilules ou de la chair humaine, il était clairement d'accord pour dire que ce qui se trouvait devant lui allait vraiment être mieux que son habituel repas, il posa alors sa main sur sa tête et lui caressa les cheveux un moment avant de lui répondre.

"Ne t'en fait pas Maïri, c'est beaucoup mieux que ce que j'ai eu l'occasion de manger durant ma vie, aussi, j'aime quand tu chante, cela te dérangerait de chanter parfois pour moi?"

Il avait vraiment une manière fourbe de lui parler, il n'avait aucun sentiment alors ces paroles pouvait sonner creux, mais comme Maïri ne savait pas cela et qu'il réussissait bien à imiter ce qu'il voulait avec sa voix, elle pouvait très facilement comprendre qu'il était content de ce qu'elle avait fait et qu'il aimait quand elle chante, par la suite, il retira alors sa main, ayant terminer de la caresser, puis regarda alors ce qu'elle avait pris cuir, il ne savait pas du tout combien de temps cela allait mettre pour être prêt, alors il allait faire confiance à Maïri, de toute manière, qu'il mange quelque chose de bon ou quelque chose de pas cuit, il n'allait certainement pas faire une grande différence, pas qu'il n'avait pas le sens du gout, mais qu'il ne pouvait pas vraiment être dégouter par ce qu'il mangeait, et vu qu'elle n'allait pas sentir une émotions quand il allait manger, elle allait devoir certainement attendre qu'il lui réponde.

Maïri avait donc préparée le repas dans le calme, s’excusant de la simplicité sur repas. Il ne fallu pas beaucoup plus de temps pour que la fille renarde sente la main de l’homme se poser sur sa tête, puis caresser sa longue chevelure rousse. Un instant, elle se demanda pourquoi il agissait de la sorte, cependant, elle s’arrangea bien pour conservée ce genre de pensée pour elle. Zéro lui dit alors de ne pas s’en faire et que ce serait probablement mieux que tout ce qu’il avait pus manger dans sa vie… Vraiment ? Elle se demanda alors ce qu’il mangeait habituellement pour que ce soit ainsi moins bon… L’homonculus lui dit aussi qu’il aimait bien quand elle chantait et un petit sourire poser sur ses lèvres, la jeune femme sentit ses joues rougir légèrement. L’homme lui demanda aussi de chanter pour lui plusieurs fois et elle se contenta de garder un sourire poser sur ses lèvres avant de simplement hocher la tête et de reprendre la parole :

« Bien sur, oui, ça me ferais plaisir de chanter pour vous de temps à autre… »

Encore une chose qu’elle pourrait peut-être faire pour lui et qui lui donnerait donc l’occasion d’être moins inutile pour lui. Il enleva la main de son crâne et elle se mordilla l’intérieur de sa lèvre, se reconcentrant sur l’odeur de la nourriture et sur son ouïe pour essayer d’évaluer quand la cuisson serait bonne… cette fois, elle n’aurait pas l’une de ses mère pour lui donner confirmation de la bonne cuisson du repas. Elle tenta de se focaliser au mieux sur la nourriture, se fiant à cet espèce d’instinct qui lui épargnait souvent de mauvaise chute. Au bout d’un certain temps, elle retira une des broches du feu et goûta un instant, puis, son sourire s’élargit, elle récupéra alors l’autre broche et la tendit en direction de celui qui l’accompagnait, elle lui souriait avec une douceur infinie avant de lui dire simplement d’une voix douce :

« Bon appétit. »

Lui dit-elle simplement. Puis, elle attendit qu’il prenne la broche et le lapin qui y était accrochée, puis, elle commença elle-même à manger le second lapin, ou plutôt, à en grignoter quelques parties.

Zéro n'avait aucune expérience en matière de cuisine, ce n'était pas une compétence utile alors à la place il avait juste la possibilité de transformer ce qu'il mangeait en énergie, le seul problème était bien entendu qu'il avait le sens du gout, donc bien souvent ce qu'il mangeait n'était pas bon, mais comme il n'avait ni le sentiment de dégout ou de haine, il mangeait tranquillement avec le gout qu'il pouvait avoir, ce fut donc avec un certain intérêt qu'il attendait ce repas, pouvoir gouter quelque chose qui était préparer, même basiquement, allait surement être mieux, enfin, si seulement il pouvait avoir ce genre d’appréciation, bref, il fut satisfait quand elle lui répondit qu'elle voulait bien lui chanter quelque chose de temps en temps, ce qui allait surement faciliter sa vie un peu plus, avoir tout les jours un peu de sentiments allait peut être faire un bon effet sur son cerveau, qui parfois lui donnait l'impression de trop travailler, il avait toujours comme une petite gêne, peut être l'endroit ou ces émotions étaient scellés, par la suite, elle lui tendit enfin quelque chose à manger et lui souhaita bon appétit, il regarda alors un moment le lapin cuit, il n'avait jamais vu quelque chose de la sorte encore, mais puisqu'elle lui avait fait cela, pourquoi ne pas le manger.

"Merci et bon appétit à toi aussi, c'est donc mon premier vrai repas?"

Dans un premier temps, il avait positionné sa main gauche pour la transformer en gueule pour la manger, mais il se ravisa à la dernière seconde, la raison?, il voulait manger comme elle, il avait bien envie de vraiment sentir le gout pour une fois, il retransforma alors sa main en quelque chose de normal et croqua dans le lapin, et c'était délicieux, bien entendu il n'y avait aucun sentiment de bonheur en sortant, mais il semblait apprécier cette sensation, et cela le fit manger un peu plus rapidement, cela était plaisant au niveau du palais, rien de plus, mais cela allait surement se faire entendre parce qu’il mangeait un peu plus vite que la normal des gens, il eut donc terminer son lapin assez vite et s’étira un peu en la regardant, il était de plus en plus satisfait d'avoir pris la décision de ne pas l'avoir tuer, il avait envie de découvrir plus de chose encore, et avec son pouvoir pour les sentiments ainsi que sa chanson, il allait peut être pouvoir vivre sans trop de problème ni même devoir tuer pour être bien.

Maïri avait donc préparé le repas avant de servir cet homme étrange qu’elle accompagnait. Elle avait mille et une questions à son sujet, cependant, elle n’avait pas le courage de les lui poser pour le moment… Plus tard sûrement… La jeune fille renarde grignota ainsi une partie de son repas, réfléchissant à ce qu’il avait laissé échapper : c’était son premier vrai repas… Mais quelle vie avait il pus vivre jusqu’à maintenant pour n’avoir jamais eut de véritables repas avant ce jour ? Cette question revenait sans cesse dans l’esprit de la jeune fille qui entendait l’homonculus manger et vu le rythme de son repas, ça devait lui plaire… C’était déjà ça de gagner… Un jour, il faudrait qu’elle essai de faire des repas un peu plus élaborer… Mais cela voudrait dire récupérer quelques épices dans une ville et elle ne savait pas encore si elle s’en sentait véritablement capable.

L’aveugle n’avait pas grand appétit, aussi, à peine fut elle arrivée à la seconde moitié de son lapin qu’elle cessa de manger, bien callée par ce maigre repas. La jeune femme attendit un moment, plantant à nouveau sa broche au sol. Elle n’était pas vraiment consciente du regard de l’homme sur elle, bien sur, elle l’entendait bouger, les mouvements inconscients de tout être, mais ce n’était pas vraiment quelque chose sur laquelle elle pouvait focaliser son esprit. Ses oreilles frissonnaient sur son crâne au rythme de la vie sauvage… Y aurait-il des animaux agressifs ici ? Elle espérait que non… Ou qu’il pourrait la protégée, mais peut être qu’elle comptait trop sur lui… Ses oreilles s’affaissèrent un peu sur son crâne à cette pensée. Il faudrait vraiment qu’elle apprenne à se débrouillée seule, d’une façon ou d’une autre… Enfin, qu’elle apprenne à le faire de manière plus précise…

« Vous avez bien manger Zero-sama ? »

Finit-elle par lui demander, les oreilles toujours un peu basses et sa queue balayant simplement le sol là où elle était assise. Et maintenant ? Et maintenant elle attendait… et si il avait faim, elle lui préparerait quelque chose d’autre à manger… A moins que les vestiges de son propre repas ne lui suffise… Malgré elle, Maïri étouffa un bâillement, la journée avait été assez difficile pour elle.

Bon, et bien Zéro venait d'avoir son premier vrai repas de sa vie, et il avait trouver l'expérience assez intéressante, surtout que cela semblait beaucoup plus plaisant à manger que le reste, bien entendu, sans sentiments, il n'allait pas ressentir du bonheur, mais tout de même, il trouvait le gout beaucoup mieux, alors il allait surement rien faire de plus, du moins pour le moment, surtout qu'il commençait à se faire tard, bien entendu il n'avait pas beaucoup besoin de sommeil, mais il savait que les autres êtres vivants en avaient besoin, et il avait bien remarquer le bâillement de Maïri, il se gratta alors la tête, il lui avait fait faire tellement de chose aujourd'hui, et il savait également que l’excès de travail pouvait diminuer ces capacités, hors, il avait envie qu'elle soit en pleine possession de ces moyens pour lui donner des sentiments, alors il s'étira alors un peu et commença à fabriquer quelque chose avec des feuillage tout en répondant à sa question en même temps que de lui dire quelque chose.

"C'est la première fois que je ressent le gout de quelque chose, alors oui, c'était un bon repas, je vois que tu est fatiguée Maïri, tu veut que je te prépare un petit coin pour dormir?"

Zéro n'était pas idiot, il ne voulait pas qu'elle dorme mal pour ensuite n'être pas très productive pour la prochaine journée, pendant ce temps d'ailleurs, fait sortir quelque probes de son bras pour les faire pénétrer le sol, cherchant des minéraux pour essayer de trouver de quoi fabriqué quelque chose, il fallait dire qu'il n'avait que le bateau côté métal, et vu qu'il n'avait pas envie de le casser pour éviter de retourner en ville à la nage, il devait donc trouver de quoi utiliser son bras pour fabriquer quelque chose, il était donc à côté d'elle, attendant qu'il trouve quelque chose avec ces probes, puisqu'elle était aveugle et que cela ne faisait pas vraiment de bruit, elle ne devait pas savoir ce qui se passait, juste qu'il travaillait sur quelque chose avec ces deux mains, pendant qu'il se demandait si il y aurait quelque de plus intéressant à faire sur cette île, peut être quelque chose de plus gros à chasser? quelque chose qu'elle ne serait pas capable de le faire sans être blesser, quoi qu'il en soit, il continuait en gardant toujours ce sourire vide, attendant une réponse de sa part.

Bien sur, Maïri ne pouvait pas deviner ce qui se trouvait dans la tête de son compagnon de voyage. Habituellement, elle pouvait le deviner en captant les sentiments, mais elle ne ressentait rien venant de lui… En attendant, elle l’entendait faire quelque chose alors qu’il répondait à sa question, lui disant que c’était la première fois qu’il ressentait le goût de quelque chose… Sa vie jusque là n’avait sûrement pas due être des plus joyeuse et cela attrista un peu la renarde donc les oreilles s’affaissèrent légèrement sur son crâne. Il lui demanda ensuite si elle voulait qu’il lui prépare un coin ou dormir… Il était gentil avec elle, ce n’était pas la première fois qu’il se faisait cette remarque. Elle se contenta donc de hocher la tête.

« C’est gentil… Si vous en voulez encore, je ne finirais pas ma part… »

Et puis, elle ne comptait pas le pressé, si il voulait manger le reste de sa part, elle resterait simplement là, assise près du feu à voir et à attendre. La jeune empâte était quelqu’un de patient. En attendant, elle l’entendait fouiner près d’elle. Elle ne savait pas ce qu’il faisait, mais elle n’était pas vraiment inquiète. Zéro prenait soin d’elle, il la protégeait et il veillait à ce qu’elle ait un minimum de confort… Les oreilles toujours un peu basse, la rouquine tenta de se focaliser sur le feu, usant de son sens qui lui permettait de s’orienter pour tendre ses mains au dessus du feu sans se brûler. Elle aimait bien sa chaleur, mais ce n’était pas primordial… Maïri resta un moment comme ça, puis, elle tourna son visage dans la direction où elle l’entendait et pris la parole, toujours de sa voix douce :

« Si vous voulez, je pourrais encore chanter pour vous ce soir, Zero-sama. »

Proposa-t-elle simplement. Tant qu’elle ne serait pas installée pour la nuit, Maïri garderait son arme à sa ceinture et sa cape autour de ses épaules. En attendant, elle ne savait toujours pas ce qu’il était… et bien entendu, elle n’osait pas les poser ces questions… Pas encore en tout cas… Et puis, finalement, est-ce que c’était aussi important que ça qu’elle le sache.

Zéro avait donc manger ce qu'elle lui avait donner, ce qu'il avait trouver plus plaisant que de la chair humaine ou les pilules qu'on lui donnait au laboratoire, c'était bien côté nutriments, mais pour le reste, c'était déplorable, enfin, ce n'était que le passé, il espérait vraiment qu'elle allait vivre assez longtemps pour qu'il puisse être un peu tranquille, il n'avait pas besoin de grand chose de plus, juste de quoi faire des expériences, bref, toujours était il qu'elle semblait lui dire qu'il pouvait prendre sa part, elle ne semblait pas la finir, mais il n'avait pas besoin de tant manger que cela, du moins pour le moment, il fallait dire qu'il n'avait pas assez fait d'exercice pour dépenser l'énergie qu'il avait emmagasiner, il continua alors un moment à voir ce que faisait ces sondes avant de lui répondre, car elle ne pouvait pas le voir à ces gestes qu'il n'allait pas prendre ce qu'elle avait commencer à manger.

"On peu toujours garder le reste pour plus tard?"

Bien, maintenant que cela était dit, il pouvait se concentrer un peu plus sur ce qu'il faisait, déjà que certain drones avaient pu absorber certain minéraux, chose encore inconnu pour lui et cela lui donna quelque envie de faire quelque expérience, mais peut être plus tard, surtout qu'il entendit Maïri lui demander si il voulait qu'elle chante pour lui ce soir, ces mots sonnèrent si bien dans ces oreilles qu'il oublia presque ce qu'il faisait, c'était trop tentant pour lui, avoir des émotions était bien la seule chose qui pouvait bloquer le reste dans son esprit, alors il s'approcha un peu plus d'elle et lui caressa un peu la tête, elle était vraiment docile et il avait de la chance, néanmoins, il trouvait cela étrange qu'elle ne lui demandait jamais rien, d'accord il trouvait cela admirable, mais il avait presque des soupçons qu'elle lui cachait quelque chose, alors autant lui demander.

"Avec plaisir, néanmoins, j'aimerais te demander quelque chose Kazhenn, pourquoi ne me demande tu jamais rien sur moi?"

Maïri n’avait donc pas terminé son repas, elle n’avait jamais vraiment eut un grand appétit, c’était comme ça. Quoi qu’il en soit, quand elle l’avait proposé à Zéro, ce dernier lui avait simplement dit qu’ils pourraient garder le reste pour plus tard. La petite renarde se mordilla la lèvre et tendit alors la main pour prendre la branche, puis, elle rassembla tout le reste, laissant le feu se consommer alors qu’elle retournait vers l’abri qu’il leur avait fait, puis, à taton, elle accrocha alors les vestiges de son repas hors d’atteinte de la plupart des animaux.

« Il ne faudrait pas attiré des animaux sauvage en laissant cela à porter de leurs pattes ou de leurs crocs… »

Lui précisa-t-elle simplement, même si elle ne savait pas si il trouverait un quelconque intérêt. Une fois la branche où était le lapin convenablement attaché, elle soupira doucement, puis, elle s’étira. La jeune femme revint ensuite vers Zéro et vers le feu pour profité encore un moment de sa chaleur. Là, elle avait proposer de chanter et il s’était approché d’elle pour lui caresser la tête. Sans broncher, elle s’était laisser faire. C’était une marque d’affection qu’elle appréciait plus ou moins. Puis il parla, acceptant qu’elle chante pour lui, tout en lui demandant pourquoi elle ne demandait jamais rien sur lui. La fille renarde plongea alors ses yeux vers le sol, ses joues virant à l’écarlate alors qu’elle lui répondait, toujours aussi honnêtement :

« C’est que… Je n’ose pas vraiment poser les questions… Je… Je préfère me taire plutôt que de vous contrarier avec l’une d’entre elle… »

Les oreilles de Maïri se firent un peu basses sur son crâne, mais elle n’y pouvait rien, elle était comme ça. Elle préférait museler sa curiosité et apprendre les choses de façon plus ou moins directe que de voir les gens s’énerver, surtout contre elle… Quand on lui criait dessus, ça avait même plutôt tendance à lui faire monter les larmes aux yeux. Peut être notre petite empathe était elle trop sensible, mais cela allait bien entendu de paire avec cette faculté assez difficile à vivre.

Zéro la regarda faire tout en écoutant son explication, elle n'avait pas tord après tout, il valait mieux garder cela le plus haut possible, et si jamais un animal était assez gros pour pouvoir les attraper, il s'en occuperait lui même, lui donnant plus de viande, mais bon, ce n'était pas le moment de penser à la cuisine, surtout qu'il lui avait poser une question assez étrange de sa part, il faut dire qu'il n'avait pas besoin d'une bête curieuse, mais il trouvait néanmoins anormal qu'elle ne demandait jamais rien, même une petite question n'allait pas le tuer, ou la tuer si jamais elle demandait quelque chose de précis, peut être qu'elle était vraiment qu'une petite femme docile sans ambition, ce qui était un peu dommage, il aurait bien aimé expérimenter sur son comportement, peut être était ce aussi une des raisons qui l'avait poussé à demander ce genre de chose, bref, son explication face à cela était encore plus étrange selon lui, mais comme elle ne savait pas qu'il n'avait pas d'émotion, il pu déduire qu'elle était juste trop timide, il était peut être temps qu'elle grandisse un peu, peut être qu'avec cela elle pourrait briser ces limites un peu plus, cela valait toujours le coup d'essayer.

"Tu ne me contrariera jamais Maïri, mais maintenant cela fait deux questions, tu sais que je ne te ferais pas de mal n'est ce pas?"

C'était sa manière de la calmer pour qu'elle puisse enfin montrer quelque chose d’intéressant face à ce qu'elle voulait, d'ailleurs, une question lui vint en tête, il n'avait jamais parler de son passé à personne, Ultima le connait via la boite noir, mais ces questions semblait si peu intéressante, entre humour étrange et demande de poser les armes, en passant même par des questions moral, ce n'était pas ce qu'il voulait non, ce que cherchait Zéro en ce moment était le point de vue d'une jeune femme innocente, quelque chose qui n'avait jamais vraiment connu d'atrocité encore, peut être qu'elle allait lui montrer quelque chose digne d'être mémoriser, ou alors allait elle le décevoir pour la première fois, dans tout les cas, la soirée s'approchait et elle allait surement bientôt vouloir dormir, alors il continua ce qu'il faisait tout en attendant sa réponse.

Maïri se sentait un peu mal à l’aise… Aurait elle dû les interroger ? Zéro lui dit alors qu’elle ne le contrarierait jamais et une des oreilles de la renarde se dressèrent alors sur son crâne alors qu’elle le regardait, intriguée. Il enchaîna tout de suite avant de lui poser une autre question : Savait-elle qu’il ne lui ferait pas de mal… L’oreille dressée se tapis à nouveau sur son crâne alors qu’elle raffermit son emprise sur son bâton de marche, toujours aussi mal à l’aise.

« Oui, vous… vous êtes gentil et vous m’avez toujours aider jusque là… Alors je pense que vous ne m’en ferez pas… »

Et puis, dans son monde monochrome il faisait partie des blancs et non de noirs. Cependant, elle ne pouvait pas savoir qu’il n’était pas vraiment ‘gentil’ et qu’il ne l’avait aidé que pour son propre intérêt. Enfin, c’était là une toute autre histoire que celle qui intéressait vraiment Zéro pour le moment. Quoi qu’il en soit, notre petite renarde réalisait bien que si il lui posait cette question, c’était parce qu’il voulait qu’elle l’interroge… Alors, elle pouvait bien le faire… dans un premier temps en tout cas…

« Zéro-sama… Est-ce que je peux vous demander... Qu’est-ce que vous êtes en réalité ? Je n’arrive pas à bien le comprendre. »

Cette fois, elle avait été un peu trop directe, elle n’avait pas l’habitude de poser des questions, alors, c’était un peu compliqué. La petite rouquine se passa nerveusement une main dans les cheveux, les repoussant en arrière. Avec un léger soupire, elle redressa ses oreilles sur son crâne. Dans son dos, à force de se balancer, sa queue commençait à laisser des traces sur le sol qu’elle aplanissait sans que la jeune aveugle ne semble s’en préoccuper. Elle entrepris alors de nettoyer la lame de son couteau de chasse en attendant qu’il lui réponde. C’était étrange que de la voir aussi naïve, alors qu’elle était capable de survivre à peu près seule… Pour peu qu’on la guide bien entendu, car son sixième sens n’était pas assez fort pour qu’elle se débrouille vraiment seule.

Apparemment, Zéro avait réussit à faire en sorte qu'elle puisse enfin lui demander quelque chose, ce n'était pas trop tôt, il aurait presque penser qu'elle était handicapé mentalement à force, bien, maintenant, il ne restait plus qu'a attendre qu'elle en pose une, en attendant, il avait bien entendu terminer quelque chose qui pouvait ressembler à un tapis pour bien dormir ainsi que de simple couverture en feuille, ce n'était pas le grand luxe, mais tant qu'il ne trouvait pas de quoi faire mieux, il allait devoir attendre demain pour crée de la laine avec son bras gauche, bref, toujours en l'écoutant et en cherchant des minéraux avec ces probes dans le sol, il cherchait quel genre de chose elle pourrait bien demander, c'était comme un jeu pour lui, mais il fallait dire que sa question était surement la plus directe et la moins attendu de l'homonculus.

Alors elle voulait savoir ce qu'il était réellement, et le terme qu'elle avait employer, et bien, c'était quelque chose qu'il se serait attendu à répondre que plus tard mais tant pis, il lui avait donner le droit de lui poser une question, alors il allait y répondre, même si cela allait peut être la choquer, il se gratta un moment la tête, cela allait être dur pour elle, mais comme elle était aveugle pour le moment, peut être qu'il lui faudrait un peu plus d'explication, enfin, il lui pris alors une main et la posa sur le visage de Zéro avant son explication.

"Tu vois ma peau, mes cheveux, mes yeux, tout cela est blanc, mais pas quelque chose d'humain non, beaucoup plus blanc que cela, je suis ce que l'on appelle un homonculus, une sorte d'être créer artificiellement, je n'ai pas de parents, et contraire à un homonculus normal, ceux qui m'ont fabriquer ont procéder à beaucoup d'expérimentation sur moi, qu'ils soient génétique ou avec de la chirurgie, donc oui, je suis quelque chose qui peut se rapporter d'un monstre, mais j’espère que cela ne te fait pas trop peur?"

Il allait donc attendre sa réponse, cela allait surement être assez choquant pour elle, surement que Maïri allait être dégouter de lui, en tout cas, cela allait être une bonne occasion de se rendre compte de l'impact d'une tel nouvelle chez elle, une expérience de lui pour lui, mais lui même ne pourrais pas dire si cela allait entrainer autre chose.

Sous l’impulsion de Zéro, Maïri avait posé une question, elle lui avait demandé ce qu’il était exactement puisque c’était un peu ce qui rassemblait toutes les autres questions qu’elle pouvait avoir. L’homme lui avait alors pris une main, la posant sur son visage avant de commencer à parler. La fille renarde se redressa à genoux pour pouvoir placer aussi sa seconde main sur le visage de l’étranger, laissant simplement errer ses doigts sur les traits de son compagnon de voyage. A mesure qu’il parlait, elle laissait ses doigts exploré ses traits avec tendresse, elle fit délicatement passer une mèche de ses cheveux entre ses doigts. Ainsi sa peau, ses cheveux et ses yeux étaient blancs ? Ça ne l’aidait pas vraiment elle qui n’avait jamais pus vraiment voir les couleurs, mais c’était tout de même une informations qui pourrait être utile… ou importante…

Zéro se qualifia d’homonculus, si elle avait bonne mémoire, c’était déjà ainsi qu’il s’était décri auprès de la protectrice d’ErrTraÿ. Cependant, le fait qu’il lui explique qu’il n’avait pas de parent a rendait un peu triste pour lui. Il lui dit aussi qu’on lui avait fait subir des expériences, des modifications, tant génétiques que chirurgicales. Les oreilles de la jeune renarde s’étaient alors couchées sur son crâne alors qu’elle souffrait pour lui, trop sensible, comme toujours. Il se traita de montre et elle se mordilla légèrement la lèvre. Puis, il lui dit ensuite qu’il espérait ne pas lui faire trop peur et, pour toute réponse, elle enleva ses mains de son visage pour le prendre dans ses bras avec une certaine affection et tendresse. Sans qu’elle ne s’en aperçoive, en le prenant ainsi dans ses bras, la petite rouquine avait placé la tête de Zéro tout près de sa poitrine. Elle s’était alors mise à lui passer une main dans les cheveux, elle les trouvait fin et doux. La renarde les caressa encore un instant avant de répondre :

« Vous ne me faites pas peur Zéro-sama… En fait, j’aurais même tendance à vous plaindre. Votre vie à vraiment dû être triste. »

Elle hésita un moment à enfouir son visage contre lui, mais décida finalement d’en rester à ce qu’elle avait fait avant de parler, elle ne voulait pas prendre le risque de trop en faire et de l’agacer.

Allait elle avoir peur de lui, ou bien fuir un peu?, son visage allait il montrer une émotion qu'il ne connaissait pas encore?, il y avait beaucoup de question qui passait dans la tête de Zéro en ce moment, néanmoins, il ne pu rien voir, aucune chose sur le visage de Maïri, et la cause était qu'elle venait de le prendre dans ces bras pour le serrer contre elle, c'était bien une chose qu'il n'avait encore jamais vu, et il aurait voulu la repousser, néanmoins, la position qu'il avait été assez particulière et il se demandait bien la raison de cet acte, bien entendu, il n'eut pas le temps de parler, l'hybride pris la parole avant, elle le...plaignait?, il ne comprenait pas ce mot, il n'arrivait pas à voir ce qu'il y avait à plaindre, un petit fourmillement se fit sentir sur le haut de sa tête mais il n'y prêta aucunement attention, ) la place il essaya de comprendre, mais sans sentiments, c'était peine perdu, tout ce qu'il pouvait dire, c'était qu'elle semblait s'attacher à lui, et cela était à son avantage, alors il attendit encore un moment avant de faire comme elle et de lui répondre un petit quelque chose.

"Merci Maïri, c'est la première fois qu'on me dit quelque chose comme cela tu vois?"

Puis la journée se termina assez vite, il fallait dire qu'ils n'allaient pas rester comme cela toute la soirée, néanmoins, Zéro lui avait bien l'intention de s'amuser un peu, il n'avait jamais eut l'occasion de faire ce genre d'activité alors cela allait être plaisant, ce fut ainsi le début de leur petite vie sur une île déserte, enfin, sans signe de vie humaine, et il fallait dire que Zéro avait le don d'être étonnant, utilisant les minéraux qu'il avait trouver dans le sol pour fabriquer diverse machine, et bien entendu expliquant à Maïri qu'il était assez doué de ces main pour fabriquer avec ce qu'il trouvait, ce fut ainsi qu'il fabriqua quelque chose pour faciliter la cuisson de la viande, quelque chose pour réfrigérer la nourriture ainsi que d'autre petit gadget, l'homonculus lui était satisfait de ce qu'il faisait, c'était une expérience unique, et il fallait dire aussi qu'avec le temps il commençait à bien apprécier qu'elle soit avec lui, entre les chanson et les exercices pour son pouvoir, il avait eu l'occasion de ressentir pas mal d'émotion différente et même parfois il avait l'impression de faire des choses envers elle qui n'était pas d'ordre d'expérimentation, mais il laissait cela de côté.

Ce fut donc un jour comme un autre qu'il était partit chasser quelque chose de gros, il avait assez faim il fallait dire, et en même temps, il prenait de quoi fabriquer quelque boissons intéressante, dommage qu'il n'avait pas appris sur les plantes, peut être y avait il quelque chose pour faire des épices, il chercha encore quelque minutes avant de finalement trouver quelque chose se situant entre un gros lion et un taureau, autant dire que de voir cette chose poilu lui foncer dessus avec ces corne était assez humoristique, néanmoins, avec un coup d'une épée faite a partir d'un os de son bras gauche, il tua la bête assez rapidement, maintenant il ne restait plus qu'a voir comment Maïri allait lui cuisiner cela, il retourna donc vers leur petit campement.

Maïri n’avait pas fuit, elle n’avait pas eut peur. Pourquoi ? Ce n’était pas de sa faute si on lui avait fait tout ça. C’était ce qui l’avait poussé à le prendre dans ses bras de la sorte. C’était ce qui l’avait pousser à avoir des gestes tendres, c’était toujours ce que faisait sa mère quand elle se plaignait des dragons quand elle était petite. Avant qu’elle ne cesse de se plaindre, trouvant cela inutile. Quoi qu’il en soit, après être demeurer un moment immobile, il l’avait lui aussi prise dans ses bras, avant de la remercier, ce qui la fit légèrement rougir, puis, elle se mit à balbutier :

« Auu… Je n’ai pas dit ça pour que vous me remerciiez… »

C’était vrai, ce n’était pas son but, mais cela n’avait que peu d’importance. Le reste de la soirée se passa sans plus d’événements plus marquant. Ce fut la première nuit que Maïri passa avec Zéro. Ce ne fut que la première soirée. Rapidement, l’homme avait fait quelques aménagements pour lui simplifier la vie. La fille renarde était encore bien loin de comprendre comment il s’y prenait et quand il le lui avait vaguement expliquer, elle avait tout simplement renoncer, c’était trop compliquer pour elle, le principal était que cela fonctionnait ainsi. Zéro lui faisait travailler son empathie, c’était fatiguant, mais elle progressait, elle parvenait à lui envoyer des sentiments de plus en plus clairs, parfois, elle arrivait même à les définir. Quand ils ne travaillaient pas sa magie, elle chantait pour lui, ou bien il vaquait à ses occupations et elle, elle tentait de prendre le moins de place possible. Tous les jours, elle s’immergeait longuement dans un bassin d’eau douce qu’elle avait trouvé près de là, demeurant proche du bord pour ne pas risquer de se noyer elle. Chaque jour, elle en profitait pour laver ses vêtements et attendait qu’ils sèchent avant de les remettre et de retourner à leur campement. Elle aimait bien cette vie, même si elle était difficile à certains moments.

Soit, ce jour-là, Zéro lui avait dit partir en chasse, et elle en avait profité pour chercher quelques herbes autour du campement, elle ne se sentait pas très bien depuis quelques jours. Heureusement qu’elle avait quelques connaissances. Agenouillée au sol, elle avait pris une herbe, la portant à son nez pour voir si il s’agissait bien de ce qu’elle pensait… et cette simple odeur très légère suffit à lui soulever le cœur au point que son petit déjeuner retourne à la lumière du jour. Maïri arrêta alors là sa récolte, retournant simplement à l’appris en s’y traînant plus qu’autre chose. Elle se laissa choir à l’endroit où elle dormait. Elle prenait seulement conscience que depuis ce matin là, elle avait de la fièvre qui avait apparemment sacrément montée, elle ne se sentait vraiment pas bien. Elle était donc allongée ainsi, recroqueviller sur elle-même et enroulé dans sa cape. Son visage était nettement plus pâle et légèrement baigné de sueur. Ses yeux étaient cernés et ses oreilles couchées sur son crâne, elle ne se sentait vraiment pas bien.

Zéro était donc en train de rentrer dans leur petit campement quand il remarqua que l'atmosphère était un peu différente, normalement il pouvait ressentir quand Maïri faisait quelque chose, mais cette fois ci, elle était plus dans un coin qu'autre chose, il se gratta alors la tête, qu'avait elle encore fait cette fois ci, il posa sa proie dans un coin et alla la voir pour la trouver tremblante, il ne connaissait rien au maladie alors il se demandait si elle n'était pas finalement casser, c'était dommage quand même, elle était si utile, mais il n'avait aucun moyen de la réparer, ou plutôt il ne voyait pas l'utilité de le faire, malgré le fait qu'elle lui avait rendu service tellement de fois, Zéro envisageait de l'abandonner à son sort, il était vraiment inhumain mais il lui avait dit plus tôt, il n'était qu'un montre, aussi bien physiquement que mentalement, dommage qu'elle n'avait pas activé son pouvoir ou même chanter un peu, il aurait peut être eut une réaction différente de ce qu'il s’apprêtait à faire, il s'approcha donc d'elle et soupira juste avant de lui parler, ne se préoccupant pas d'elle.

"C'est dommage Maïri, je pensait que tu tiendrais plus longtemps que cela, tant pis, il faut croire que toute bonne chose ont une fin n'est ce pas?"

Il lui avait clairement fait comprendre qu'il allait partir loin d'elle et surement ne jamais revenir, un comportement parfaitement normal pour cette homonculus sans sentiments et sans cœur, quoi que, alors qu'il commençait à partir, il sentait quelque chose le démanger très légèrement, il n'y prêtait pas d'attention en temps normal mais cette fois ci il se gratta un peu, son corps était toujours quelque chose de très légèrement particulier, il devait surement penser que c'était un petit changement dans son organisme, rien de bien méchant, ce fut donc sans regarder derrière qu'il s'éloigna doucement d'elle, assez doucement d'ailleurs, peut être qu'il se fichait de sa vitesse de marche, ou bien qu'il attendait une réaction de sa part, ou alors, dans le pire des cas, qu'il pense qu'il allait la tuer involontairement et que cela allait lui procurer quelque chose se rapprochant d'un sentiment, par la suite, et bien, il pourrais toujours la manger pour voir si il ne serait pas capable de prendre son pouvoir, il n'avait encore pas manger de chose possédant vraiment de magie, les dragons étaient une exceptions, mais les scientifiques avaient fait en sorte de prendre des être sans raisonnement quand ils lui avaient injecter ces gênes.

Maïri ne pouvait pas savoir qu’il ne connaissait pas la maladie, il y avait encore tellement de chose qu’elle ignorait sur lui, même si elle commençait à connaître sa façon d’agir à force de l’écouter. Pas assez apparemment… Elle entendit Zéro s’approcher d’elle et ses paroles la poignardèrent en plein cœur : Il l’abandonnait à son sort ? Non… Pourquoi ? Elle sentait les larmes lui brûler les yeux. Une vague de détresse la submergea : si elle pouvait survivre à peu près seule sur la terre ferme, elle ne pouvait rien contre l’océan… De la tristesse aussi, il allait l’abandonner ? Après tout ce temps qu’ils avaient passer ensemble ? Ce ne comptait donc pas pour lui ? Oui, il y avait quelque chose d’autre… Il fallait dire qu’avec le temps qu’elle avait passé près d’elle, la petite renarde avait finit par s’attacher à lui, par avoir une sorte d’admiration envers lui. Et même si il voulait la laisser de coté, elle ne pouvait nié cet attachement. Une larme s’écoula sur sa joue et il n’en fallu pas plus pour que ses sentiments explosent autour d’elle, s’emparant de la seule cible à proximité : Zero.

« Zéro-sama… »

Gémit la jeune fille dont les oreilles étaient encore plus basses sur son crâne, elle se sentait encore plus mal maintenant qu’il l’avait rejeté comme ça. Un gémissement lui échappa alors qu’elle tendait une main dans ce qui devait être sa direction. Non, il n’allait quand même pas l’abandonner ! Elle était tellement fixer sur cette idée qu’elle ne s’était même pas rendu compte que son empathie lui avait encore échappé. Elle était toujours blottit dans sa cape, tremblante sous la fièvre. Son regard aveugle brillait de larmes et de fièvre. Si il partait, elle ne savait pas ce qu’elle deviendrait, alors elle se força à se redressée, tremblante et prise de vertige, elle dû prendre appui contre leur abri.

« Je… Je peux encore vous suivre… Auu… Je peux encore cuisiner… et chanter... »

Elle mentait, elle avait déjà du mal à tenir debout, mais elle ne voulait pas qu’il l’abandonne et ce fut un sentiment en plus qui jaillit d’elle pour partir à l’assaut de l’homonculus. Maïri voulu avancé vers lui, mais elle fut prise d’un vertige assez violent et, avec un gémissement, elle dû à nouveau prendre appui contre cet abri alors que les larmes recommençait à couler sur ses joues, sans qu’elle ne puisse rien faire contre ça. La fille renarde frissonna et riva les yeux au sol sans trop savoir ce qu’elle pouvait faire pour lui prouver qu’elle pouvait encore rester avec lui, qu’elle ne serait pas un poids pour lui…

Zéro allait partir oui, après tout, si elle était malade à ce point, cela voulait dire qu'elle allait surement mourir, et il n'avait pas besoin de rester pour la regarder, c'était une perte de temps, néanmoins, au plus profond de lui, il devait surement y avoir une très légère envie de ne pas perdre quelqu'un comme elle, après tout, elle l'avait tellement aidé, mais il ne voyait pas, il n'avait pas de sentiments, du moins, c'était ce qu'il pensait, elle était trop malade pour en donner n'est ce pas?, et bien non, quelque chose l'accabla alors, de la tristesse et de la detresse, il chancela un peu face à ce qu'il ressentait, c'était horrible, il n'arrivait pas à croire ce qu'il lui avait dit aussi vite, mais en y réfléchissant, cela venait des émotion, néanmoins, cela lui montrait bien qu'elle voulait toujours l'aider malgré sa maladie, il se retourna alors et la regarda, il était inquiet maintenant pour elle, il ne voulait pas qu'elle meure, bon sang, ces sentiments étaient si étrange et si peu sympathique, mais comme il voulait tout découvrir, il s'approcha d'elle pendant qu'elle lui expliqua qu'elle pouvait encore chanter et cuisiner, sa tête lui faisant mal, ces sentiments étaient vraiment efficace pour ce moment précis, mais il lui pris alors la main et la fit se rapprocher de lui avant de lui parler.

"Pourquoi..., tu vois bien que je suis un monstre, à te laisser comme cela juste parce que tu est malade, tu sais en plus que côté émotions je suis dans le néant, alors pourquoi tu désire quand même que je sois avec toi?"

Il était un peu désemparer, tout ce qu'il ressentait en ce moment faisait qu'il ne voulait pas la quitter pour le moment, néanmoins, quelque chose venait aussi de lui même, une très faible chose qui désirait aussi qu'il ne la quitte pas, mais il ne pouvait surement pas entendre cette minuscule voix, quelque chose qui était surement bloquer derrière des murs en acier imaginaire et encastrer dans du béton, il s'agissait de son coeur, de la voix qui pouvait aussi aider pour ces sentiments, néanmoins, il avait été fait pour être une machine, quelque chose uniquement utile que pour tuer et expérimenter, mais le voila maintenant qu'il cherchait quelque chose pour qu'elle se sente mieux, il n'était pas médecin, alors il ne fit qu'utiliser sa main de métal pour rafraichir sa tête, il mettait en danger le secret de ces bras, mais les sentiments étaient trop fort alors il s'en fichait.

Maïri chancelait sur ses jambes, elle n’était même pas consciente que son empathie se soit enclenchée à cause de la fièvre. Zéro s’était cependant à nouveau approcher, elle l’avait entendu. Bien rapidement, il lui avait alors pris la main et l’avait fait ce rapprocher de lui. Elle avait tellement chancelé à cause de la fièvre qu’elle s’était effondrée contre lui, se raccrochant tant bien que mal à lui. L’homme lui demanda alors pourquoi elle désirait qu’il soit avec elle alors qu’il agissait de façon vraiment inhumaine… Les larmes étaient à nouveau montées aux yeux de l’hybride renarde.

« Je… Auu… Je n’ai plus personne d’autre que vous et… Auu… Vous avez été là pour moi, vous avez pris soin de moi… Auu… même alors que tout le monde me considère comme un fardeau… Auu… à cause de mes yeux ou comme un monstre à cause de mon pouvoir… Auu… Il faut dire que beaucoup de gens n’aiment pas que je puisse connaître leurs sentiments,… Auu… mais je n’y peu rien… »

Elle avait du mal à parler correctement, sa tête lui tournait à cause de la fièvre. Bien sur, elle était capable de se soigner, mais, ce serait un peu compliqué… et elle ne pouvait pas vraiment le faire seule sans aller encore plus mal avant. Enfin, comme toujours Maïri avait été honnête, même si il y a une chose qu’elle n’avait pas encore dit. Elle se cramponna encore un peu plus à lui. Oui, elle le voulait près d’elle parce qu’il prenait soin d’elle. Pour ça, et aussi parce que…

« Et puis… Auu… Je tiens à vous Zéro-sama. J’ai appris à vous apprécier et je tiens à vous… »

Maïri rugit violemment en disant cela et elle ne chercha même pas à le cacher. Puis, elle sentit un contact froid sur son front et elle gémit légèrement, ça faisait du bien… Mais qu’est-ce que c’était ? Lentement, elle avait alors porter une main à ce qu’elle avait sur le front, puis, elle avait suivit son bras jusqu’à son épaule avant de frémir. Il lui avait dit qu’il avait subit des opérations… C’était sûrement le cas. Elle ne cherchait pas plus loin et elle vint se blottir au contre lui, ses oreilles couchées sur son crâne. Là, elle avait alors bredouillé d’une voix assez faible :

« Zero-sama… Je sais comment me soigner, mais je vais avoir besoin de ton aide… Je suis trop faible pour faire le remède seule… »

Mais, pour le moment, elle l’obligeait à garder sa main de métal où elle se trouvait. Cette fraîcheur, ça lui faisait tellement de bien. Ça l’aidait à s’encrer un peu plus dans la réalité et dans le moment présent.

Les autre la considérait comme un monstre?, c'était quelque chose qu'il n'arrivait pas à comprendre, du fait principalement qu'elle semblait si normal par rapport à lui, et juste le fait qu'elle soit aveugle ne faisait pas d'elle un fardeau, il n'avait jamais penser cela, même sans sentiments le poussant comme en ce moment, alors oui, il ne comprenait pas, il avait même envie de tuer ceux qui pensait cela, mais comme cela devait venir de cette detresse et de cette tristesse envers elle, il réservait un peu de mesure sur ce qu'il pensait en ce moment même, par la suite, elle lui expliqua qu'elle tenait à lui, mais ceci ne lui fit pas grand chose, juste un sourire un peu plus tendre, mais comme elle ne le voyait pas, elle n'aurait pas pu le dire, néanmoins, il la serra un peu plus contre lui, alors elle pouvait surement prendre cela comme quelque chose de réciproque, puis finalement, elle posa sa main sur son bras de métal, sans rien dire, maintenant qu'elle le savait, il se doutait qu'elle lui demanderait la raison à cela dans un avenir proche, mais ce n'était pas le moment, il fallait qu'elle la soigne, et justement, elle lui expliqua qu'elle allait avoir besoin de son aide, alors il transforma un peu son avant bras pour refroidir un peu mieux sa main et il lui répondit.

"Dit moi ce que tu as besoin, et je les prendrait le plus vite possible, ne t'en fait pas pour la manière d'accord?"

Le système de refroidissement qu'il venait de faire avec son bras commençait à faire effet, faisant circuler un liquide refroidit à l'intérieur de ces doigts pour refroidir la main entière, devant surement lui faire du bien, il répondrait à ces questions après, mais maintenant il devait savoir ce qu'elle voulait, il se concentra d'ailleurs un peu pour faire ressortir ces probes, elles étaient un peu plus grosses mais avaient toujours leur rôle de reconnaissance, il les modifia alors un peu par la penser pour qu'elle puisse contenir les choses que sa partenaire allait lui demander, et d'ailleurs, il attendait qu'elle parle avec un peu d'impatience, il n'y connaissait rien en maladie, et puisqu'il avait toujours un peu ce sentiment de détresse, il avait peur que son cas ne s'aggrave, d'ailleurs elle pris un peu de lait de coco froid dans le récipient pour Maïri et la lui tendit pour qu'elle puisse boire un peu, si jamais il réussissait à passer cela, il allait étudier un peu la médecine, il ne voulait pas que ça recommencer, ou alors essayer de renforcer le corps de l'Hybride, d'une manière ou d'une autre, cela devenait un peu urgent.

Maïri ne pouvait lui parler que de ce qu’elle avait vécu jusque là, mais elle ne le jugeait pas. Pour elle, malgré qu’il ait menacer de l’abandonnée, livrée à son sort, il faisait encore partit des Blancs dans son monde en monochrome. Soit, toujours était il que quand elle lui avait dit qu’elle tenait à lui, il l’avait serrer un peu plus contre lui et elle avait eut envie de s’abandonner dans ses bras… Sans qu’elle en ait conscience, ce fragment d’amour qu’elle émettait toujours pris un peu plus de place au cœur du tumulte des sentiments, mais elle ne parvenait pas encore à se reprendre, seulement à demi consciente qu’elle était encore en crise empathique… Maintenant, elle savait qu’il avait un bras en métal, mais elle ne s’en offusquait pas plus que ça… et puis, quand bien même, ce n’était pas le bon moment pour ça. Il fallait qu’elle se soigne avant tout. En attendant, il avait toujours sa main fraîche sur son front, main qui se rafraîchit encore plus tout à coup, elle ne comprenait pas bien ce qu’il faisait, mais ça lui faisait du bien, ça lui permettait d’avoir l’esprit assez clair pour agir… Elle hésita un moment, puis se blottit inconsciemment contre lui.

« Ce serait trop compliqué de vous décrire les plantes… Pouvez-vous juste continuer de me rafraîchir ? Et… quoi qu’il arrive ne vous en faites pas… Oh, une dernière chose. Si un animal approche pendant que je serais absente… Ne lui faites pas de mal, s’il vous plaît… »

Elle ne lui donnait pas de détail, car elle ne savait pas comment expliquer ce pouvoir… Elle-même avait du mal à le comprendre… Il suffisait qu’il fasse le peu qu’elle lui avait demander pour le moment… et tout se passerait bien. Maïri avait fermé les yeux, se contentant de se concentrer sur la sensation de fraîcheur jusqu’à ce que son esprit se vide, puis, elle eut l’impression de flotter au dessus de son corps. A ce moment précis, tous les sentiments cessèrent d’être émit. Si il n’y avait eut sa respiration plus ou moins régulière, on aurait pu la croire morte. Son esprit semblait avoir totalement délaisser ce corps. Au début, il ne se passa rien. Rien pendant de longue minute. Puis, un renard approche du campement au pas de course. Lâchant quelques baies et herbes près de l’hybride. Il fit ainsi quelques allée et retour, ramenant à chaque fois des plantes, puis il tourna son regard vers Zero un moment avant que son regard ne change. Il hésita un moment, puis plongea dans un fourré en bordure du campement.

Maïri rouvrit alors les yeux, se redressant à demi par la même occasion. Elle cherchait son souffle comme si elle avait été trop longtemps immergée dans l’eau, elle eut juste le temps de se dégager pour que ce qui lui restait dans l’estomac ne revienne à la lueur du jour. Ce n’était vraiment pas agréable comme sensation, mais au moins, elle avait de quoi ce soigner… et elle savaient vraiment à quoi il ressemblait… Elle le trouvait vraiment beau. Cette pensée la fit rougir alors qu’elle se laissait retomber au creux de ses bras, bouillante de la fièvre qui avait cru bon d’encore monter pendant son petit exercice magique… Mais c’était normal, son corps n’avait pas eut le soutiens de son mental pour guérir.

Tellement de chose se bousculait dans son esprit que même Zéro avait du mal à tout ranger, et pourtant, il était content, oui, il avait pas mal de sentiments en ce moment et était presque comme quelqu'un de normal, alors il n'allait pas se plaindre, néanmoins, il avait peur pour Maïri, qui d'ailleurs semblait vouloir lui dire quelque chose, lui disant juste de ne pas s'en faire et de ne pas toucher au renard, tellement de questions arriva dans son esprit mais il ne pu en poser aucune, car il la sentit alors devenir comme morte, elle respirait toujours, mais son esprit ne semblait plus la, comme ces sentiments d'ailleurs, elle ne transmettait plus rien, ce qui provoqua quelque chose d'assez étrange en lui, pour la première fois, il avait comme un sentiment de vide, il voyait enfin son malheur de ne pas avoir la possibilité de ressentir quelque chose, et il aurait voulu être triste pour cela, mais il ne pouvait pas, il baissa un moment la tête, même sans sentiment, on pouvait voir qu'il n'aimait pas cela, néanmoins, il gardait le sourire, par la suite, un renard arriva enfin, transportant plusieurs fois des herbes ainsi que des baies, surement pour faire un médicaments pour elle, il voulu alors le toucher de sa main noir, mais il se ravi, il ne savait pas si c'était une bonne idée maintenant, il ne savait plus, puis, alors que sa main noir au nervure d'or ainsi que son bras de métal, qui avait toujours sa main sur la tête de Maïri, d’où l'ont pouvait voir à l'intérieur un liquide bleuté traversé ces doigt et quelque chose tourner à l'intérieur de son avant bras était visible, ce fut ce moment la que le renard vit avant de partir.

D'un seul coup, elle se releva, Zéro aurait pu être un peu soulagé mais comme il n'avait pas de sentiments..., elle se dégagea alors de lui pour vomir un peu, et il lui caressa un peu le dos pour l'aider, bien entendu, sa main était toujours au niveau de sa tête et il sentit qu'elle avait encore plus de fièvre, ce n'était pas le moment qu'elle fasse quelque chose de dangereux, et maintenant qu'il y avait de quoi la soigner, il ne restait plus qu'elle lui dise comment faire, il fit donc en sorte qu'elle soit un peu mieux placer contre lui, ne ressentant rien comme d'habitude, mais cette fois ci, il savait qu'il ne pouvait pas la laisser, cette sensation de vide était quelque chose qu'il n'aimait pas, maintenant qu'il avait gouter autant au sentiments, il était comme un drogué, il allait en vouloir plus, mais en attendant, il lui donna un peu de lait de coco froid tout en lui parlant.

"Ça va Maïri?, tu est tellement rouge, j’espère que cela n'est rien de grave, dit moi ce que je dois faire pour te soigner d'accord?"