Douleur [PV Koyori]

Mickael ne comprenait pas, il s’excusait et tout ce qu'il obtenait était des grognements, il ne voyait pas du tout ce qu'il faisait de mal, mais même avec cela il remarquait qu'elle ne faisait aucune geste agressif envers lui, elle avait préférer partir, rien que pour cela, il avait sourit, il se demanda donc ce qu'il pourrait faire en attendant qu'elle revienne, il chercha un moment dans ce poche, et trouva un morceau de papier, il s'agissait de ce que lui avait donner le policier pour la sortie de prison de Koyori, il soupira et lança cela dans le feu, brulant tranquillement et surement sans laisser de traces, puis il continua de fixer le feu sans but.

Le seul mot qu'il utilisait le plus souvent était désolé, peut être qu'en évitant de l'utiliser, cela pourrait amélioré les conditions de vie de son amie féline, il essaierais cela la prochaine fois qu'il la verrait, pour le moment, il ne fit que fermer les yeux et se reposer comme elle lui avait demander, même si le ton était plus un ordre, il savait qu'elle ne voulait que son bien, alors il commença à s'endormir.

Que pouvait demander Mickael, la seul chose qui pouvait lui manquer était peut être de la compagnie, cela avait été régler grâce à Koyori, même si cela était compliquer entre les deux êtres, ils réussissaient à s'entendre et à s’apprécier, mais le jeune homme n'y pensait pas plus loin, il ne se demanderais jamais ce que cela pourrait donner si il cherchait plus qu'une simple amitié avec la Neko, si il désirait son cœur, peut être que cela entrainerait plus de dispute, peut être plus de bonheur, et peut être même un désastre, on ne pouvait pas être sur avec lui, mais ce n'était que de la supposition, car le cœur du jeune médecin était fermer, au fond de lui, il avait peur de s'ouvrir suffisamment à quelqu'un et de la voir perdu à son tour, cela entrainerais la fin de sa vie, mais il en avait besoin un coeur sans amour est vide, comme celui de Mickael en ce moment, totalement fermer à certain sentiment.

Encore une fois, elle avait trouvé refuge sur le toit… Pourquoi elle ne pouvait pas simplement parler avec lui sans avoir ses poussées de colère ? Elle devait tenir plus de l’animal sauvage que de l’humaine sûrement… Peut être que c’était pour ça que les humains les faisaient si facilement passé pour des créatures inférieures. Elle baissa piteusement les yeux et secoua doucement la tête. Au moins, ce jour-là il ne pleuvait pas, c’était déjà une chance pour elle. Quand elle faisait ce genre d’escapades, elle trouvait refuge sur une partie du toit un peu plane… Et c’est là qu’elle finit par s’endormir, finalement assommée par toute les émotions qu’elle avait eut ce jour là.

Koyori n’avait refait surface que quelques heures plus tard, toujours perchée sur le toit. Son regard s’était alors rivé sur les nuages et elle s’était laisser aller à contempler leur valse pendant un moment. Pourquoi elle ne pouvait juste pas rester vraiment calme ne serait-ce qu’une journée complète ? Elle resta un moment encore à se poser des questions de toutes sortes avant de finalement sauter au sol. Comme de bien entendu, elle avait souplement atterrit sur le sol, prenant juste appuis sur ses pieds et ses mains. Puis, elle avait pousser un soupire et était à nouveau rentrer dans le manoir.

D’un coup d’œil, elle vit alors que Mickael l’avait écouté et elle laissa un sourire se poser sur ses lèvres. Dire que selon certains c’aurait du être à elle d’obéir à ses ordres. Rapidement, elle vit disparaître son sourire et se dirigea dans la cuisine. Il devait bien y avoir quelques chose de facile à préparer non ? Comme ça il pourrait se reposer tranquillement. Finalement, elle trouva une boite de ravioli… Ça ferait l’affaire. Elle attrapa une casserole et vida la boite dans cette dernière avant de la mettre sur le feu. Puis, elle entrepris de mettre la table et de réduire du gruyère en miette… car oui, à ce stade ce n’était même plus le râpé. Bientôt, l’odeur de la nourriture se répandit dans le manoir.

Mickael avait du rêver pendant son petit sommeil, mais il n'allait surement pas s'en souvenir, à vrai dire, la plupart de ce qu'il rêvait était toujours des cauchemars, soit du jour ou ces parents mourut, ou alors du moment ou l'homme lui avait couper le front, mais ce soir, il faisait un drôle de cauchemar, une ombre semblait s'éloigner de lui, il essayait de la rattraper, mais sans grand succès, cela dura un long moment, ou peut être un court moment, il ne savait pas du tout, cela continua jusqu'au moment ou il réussit à attraper l'ombre, mais elle n'avait aucune consistance et disparu dans le néant de son rêve, c'est à ce moment qu'il se réveilla.

Il se réveilla alors par une bonne odeur de nourriture dans l'air, ce qui l'étonna un peu puisqu'il se souvenait pas avoir laisser quelque chose cuir, il pensa bien entendu à Koyori, et eut un petit sourire, elle était charmante de faire à manger pour aider Mickael , il se leva alors doucement et vérifia si il pouvait bouger sans trop de problème, malgré les légères petite douleur à la tête, il arrivait à faire ce qu'il voulait, il se dirige alors vers la cuisine ou il vit la jeune Neko préparer le repas, à voir ce qui avait dans la poêle et sur la table, cela était surement des ravioli, il toussa un peu pour faire signe à son ami qu'il était réveiller et lui fit un sourire.

"Sa sent très bon, ta migraine est passé Koyori?"

Ne voulant pas trop faire d’effort sous peine de se faire encore réprimander, il partit chercher la carafe d'eau pour la mettre sur la table, puis il s’asseya alors sur un chaise et la regarda faire, pour le moment elle se débrouillait plutôt bien, et malgré la forme étrange du fromage râpé, il n'avait rien de plus à dire, enfin si, une petite chose.

"Si tu as besoin d'un coup de main ou tu ne sais pas ou est quelque chose je suis la."

Koyori ne lui répondit pas cette fois quand il lui fit savoir qu’il était là. Il lui dit que ça sentait bon et elle secoua doucement la tête, qu’il n’en face pas trop, ce n’était que des ravili, elle n’avait fait absolument aucune préparation… Enfin, sauf le gruyère mais bon. Il lui demanda si sa migraine était passé et seulement la brunette se tourna vers lui, il avait l’air un peu mieux c’était déjà ça.

« J’ai dormis. »

Par vraiment une réponse ? Sauf que pour elle s’en était une, quand elle parvenait à s’endormit ses migraines et autres mots de tête passait bien vite. Puis, il lui avait proposer un coup de main et elle avait eut un rire jaune avant de plonger son regard dans le sien, une lueur amusé au fond des yeux.

« Profite juste, tu ne me verra pas cuisiner tout les jours… D’ailleurs ça vaux sûrement mieux pour toi, tu finirais empoisonné. »

Oui… Il fallait dire que quand on avait essayé à lui apprendre à cuisiner… et bien… Même les chiens n’avaient pas voulu du plat qui en avait résulté et le dresseur n’avait pas insister plus longtemps, elle était un cas désespérer aux fourneaux. Koyori avait secoué la tête pour chasser ses pensées de son esprit, puis, elle avait goûté les raviolis avant de couper le gaz et de lancer simplement.

« En tout cas tu arrives bien, c’est prêt. »

Elle distribua équitablement le contenu de la casserole dans les deux assiettes qu’elle avait préparé, puis, elle saupoudra le tout du gruyère qu’elle avait préparé. Enfin, elle mis la casserole dans l’évier. Ainsi, elle posa une assiette devant lui et l’autre à la place où elle s’installerait. Elle pris d’ailleurs place sur la chaise avant de lâcher un simple bon appétit à l’attention du médecin, mais pour ce repas, elle chipotait plus avec la nourriture qu’autre chose… Elle n’avait pas très faim en fait.

Alors elle pensait qu'elle était mauvaise cuisinière, il avait envie de rire mais cela allait être méchant, tout le monde pouvait être bon, il suffisait d'avoir un bon professeur, enfin, au moins il était soulagé d'entendre que sa migraine était passer, il était tout de même concerné par le problème de la cuisine, il avait envie de lui faire un cours, mais après il fallait savoir si elle en avait envie, quoi qu'il en soit, si il ne posait pas la question rien n'allait pouvoir commencer, il la regarda alors pour lui parler pendant qu'elle lui servait des ravioli.

"Il ne faut pas dire cela, avec un bon professeur, tout le monde peu réussir à cuisiner, si quelqu'un à essayé de t'apprendre, cela devait être un imbécile qui faisait cela pour l'argent et se fichait de ces élèves, si tu veut je pourris te donner des cours."

Il pouvait voir la scène, dans les marché d'esclave, cela pouvait être possible d'apprendre un peu de cuisine, mais sachant qu'il se fichait de l'état des personnes, les professeurs devaient être pourri également, il soupira, trouvant cela désolant, il souhaita également un bon appétit et commença à manger par la suite avec un peu d'appétit, regardant de temps en temps Koyori, il fallait mieux dire un petit quelque chose pour égayer le silence, d'un autre côté, si il parlait trop elle n'allait pas être contente, alors il se contenta d'une petite phase.

"Dit moi, il y aurait un livre qui t’intéresserait?"

Il n'avait rien de mieux a dire, quel idiot, il espérait juste que Koyori ne se moque pas trop de sa tentative de discussion complétement raté, dans tout les cas, il aura essayé quelque chose de différent.

Koyori l’avait entendu parler et soupira avant de secouer doucement la tête. Il ne comprenait pas, tout ce qu’elle avait toujours tenter de préparer avait finit immangeable… Cependant, elle ne le lui avait pas dit, se contentant de chipoter dans son assiette, jouant avec un ravioli du bout de sa fourchette. Il lui avait proposé de lui apprendre à cuisiner et elle soupira avant de lui dire simplement.

« Si ça t’amuse… »

Elle, elle était persuadée qu’elle était vraiment nulle pour ça et qu’elle ne pourrait jamais s’améliorer. Au moins, ça leur occuperait du temps et atténuerait donc les silence qui avaient tendance à s’installer entre eux. La Neko se força à manger ce qu’elle avait dans son assiette, même si elle n’avait pas faim. Puisqu’on parlait de silence, justement, en voila un qui s’installait. Mickael tenta de faire la conversation en lui demandant si il y avait un livre qui l’intéressait. Elle avait violement rougit et avait soigneusement évité son regard en recommençant à chipoter.

« Je ne sais pas assez bien lire pour lire des livres… juste assez pour le principe quoi… et pour savoir écrire… »

Et puis, elle était très lente quand elle lisait alors si c’était pour mettre un an pour lire un livre, elle aimait autant passer son tour. Baissant la tête, elle s’était alors concentrer sur son assiette, se forçant un peu plus à paraître intéresser par son contenu, tout en s’arrangeant pour garder la tête suffisamment basse pour masqué ses joues que la honte colorait encore d’une belle teinte rosée.

Quelque chose semblait la gêner, depuis qu'il lui avait parler de livre, elle évitait soigneusement son regard et cachait son visage, elle lui avait juste dit qu'elle avait du mal à lire, ce n'était pas la mort, ou alors peut être que pour elle c'était une grosse lacune, il ne savait pas trop comment réagir sur le coup, il avala une autre bouchée de son repas et se gratta la tempe un moment en cherchant quelque chose mentalement, cela ne pouvait pas être si dur, elle était juste lente à lire, un peu de travail et cela pouvait être régler rapidement.

"Donc cuisine et lecture, cela va occuper nos soirées, l'important c'est d'essayer, sinon tu risque de louper quelque chose."

Il garda son sourire et termina son assiette de ravioli, il s'étira alors, sentant qu'il avait bien manger, il toucha très légèrement son front également pour voir si il sentait de l'humidité, pour le moment tout semblait en ordre, sa tête ne lui faisait plus mal et il avait eu une super conversation avec Koyori, comme quoi elle pouvait parfaitement ne pas se mettre en colère, il pris alors un verre d'eau et le bue avant de continuer de parler un peu.

"C'est tout de suite moins stressant quand j'évite de dire des bêtises à longueur de temps."

Il attendit donc, toujours à côté de Koyori, il ne savait pas si c'était une bonne idée de rester avec elle aussi longtemps, mais pour le moment elle n'avait pas montrer le moindre signe de colère, alors il continua de lui parler sans utiliser certain mots qui avait tendance à la facher, comme désolé.

"Si tu as d'autre problème, n'hésite pas, après tout tu est la raison pour laquel je suis toujours en vie, et aussi un peu plus souriant qu'avant."

Koyori se sentait mal à l’aise, elle savait qu’elle avait des lacunes… de nombreuses lacunes… Quoi qu’il en soit, il décida que le cours de cuisine et de lecture allaient occupés leurs soirée et elle haussa un sourcil en le regardant. Il n’allait pas décider pour elle quand même ? Surtout que là, elle commençait vraiment à avoir envie de se reposer encore un peu. Cependant, il changea bien vite de sujet de conversation, disant que c’était quand même moins stressant quand il ne disait pas de bêtise et, malgré elle, elle sentit un sourire se poser sur ses lèvres. Puis, il lui dit de ne pas hésiter si elle avait d’autres problèmes puisqu’elle lui avait sauvé la vie. Elle soupira et détourna simplement les yeux.

« C’était le marché non ? Que je m’arrange pour que tu restes en vie en échange de mon hébergement et de tout ça… »

Elle était resté sur ça. Soit, elle termina à son tour son repas, puis, elle se leva et sembla hésité un moment avant de ramener les assiettes dans l’évier… Puis, elle se décida à poser la question qui la taraudait.

« Tout à l’heure, le flic à parler d’un port d’arme c’est ça ? »

Il n’apprécierait peut être pas cette question, mais elle, elle s’était attacher à ce qu’elle avait appris à manier. Cependant, si il le lui refusait, elle était lucide, elle ne pourrait pas l’avoir seule… Et la légitime défense lui causerait sûrement encore d’autres problèmes. La Neko soupira doucement, puis, elle détourna les yeux. Elle avait poser son unique question et elle n’avait plus qu’à attendre une réponse maintenant.

Mickael avait complètement oublié qu'il s'agissait d'un marché, pour lui elle était presque comme un membre de sa famille maintenant, peut être que cela était à sens unique, il se demandait si il n'en faisait pas trop, dans tout les cas, c'était l'occasion de lui demander, mais d'abord, il devait voir pour le port d'arme, Mickael se souvenait d'un autre papier qu'on lui avait donner un peu plus tôt, il se leva alors de sa chaise pour allé chercher quelque chose dans son blouson, il trouva alors les papiers et parmi eux le permis pour Koyori, peut être s'agissait il d'une excuse de la part du policier, dans tout les cas, il retourna la voir et lui tendit la feuille.

"Apparemment c'est déjà réglé, je pense que c'est peu comme excuse venant d'eux, mais au moins tu n'aura plus de problème tant que tu aura ça sur toi."

Une chose de réglé, maintenant, il allait surement lui poser une question qui pouvait la fâcher, mais il l'avait en tête depuis qu'elle lui avait parler de marché, autant demander.

"Dis moi, tu pense toujours à cela comme un marché?, pour moi tu sera toujours la bienvenue chez moi Koyori"

Il avait bien envie de rajouter autre chose, mais il ne savait pas comment le lui dire, il se gratta alors un peu plus vite la tête, l'air embêter, il n'arrivait pas à trouver les mots qu'il fallait, alors au lieu de dire une bêtise il c'était simplement tut, prenant son assiette pour le mettre dans l évier, toujours à réfléchir bêtement à ce qu'il avait du mal à dire, il attendit alors de voir ce qu'allait dire Koyori, il était un peu embêter de ne lui avoir dit qu'une partie de sa phrase, mais cela pourrait faire l'affaire le temps d'en entendre pluis de la part de la Neko.

Koyori avait questionner l’homme qui s’était alors levé pour aller chercher son blouson. Il en revint avec des papiers qu’il lui tendit. La jeune femme récupéra alors une des feuilles et la parcourut, comme elle l’avait prévenu, elle fut longue à la lire et elle dû même plissé les yeux jusqu’à la fin de son texte. Alors, à partir de maintenant elle serait tranquille avec ses armes… Enfin, du moment qu’elle ne tombait pas sur un flic pourrit en tout cas… Mais en cas de toute, elle s’arrangerait pour prendre la fuite. La féline n’estimait pas que cette excuse fût suffisante, mais elle ferait cependant avec. Soigneusement, elle replia la feuille, mais, quand elle l’entendit à nouveau, elle eut un mouvement nerveux et faillit la déchirée.

Lentement, la Neko leva son regard sombre vers lui. Mais c’était un marché… Les oreilles de la féline se couchèrent sur son crâne et elle se mit à réfléchir. C’est vrai qu’au début, elle avait veillé sur lui dans le seul but de payer sa dette, cependant, au commissariat, il y avait eut plus que ça. Quand elle l’avait vu s’interposer entre eux deux, elle avait sentit son cœur se serré. Puis, il y avait eut le premier coup et elle avait sentit une bouffée de panique s’emparer d’elle... Elle avait alors soupiré, puis avait serré assez vivement les poings.

« Je ne sais pas… »

Avait elle simplement lâchée, glaciale. Koyori soupira puis, sans crier gare, elle se leva et quitta la pièce, laissant son permit de port d’arme sur la table. Un moment plus tard, une porte claquait dans le manoir. La brunette n’avait pas envie d’encore de se casser la tête. Elle arriva donc dans une salle, face à un punching-ball. Elle s’était à peine immobilisée devant ce dernier qu’elle avait commencé à frapper. Elle n’y connaissait pas grand-chose en boxe, mais là, elle avait juste ressentit le besoin de se défoulée. Gauche. Droite. Gauche… Elle ne pensait qu’à ça, son cœur battant à tout rompre alors qu’elle continuait encore et toujours de s’acharner sur ce pauvre sac de sable.

Quelque chose avait laissé un froid dans la pièce, un peu plus tôt, Koyori lui avait lancer une petite phrase qui semblait assez difficile à prendre, avant de partir je ne sais ou dans la maison, Mickael n'avait pas bouger de la, sans comprendre, il regarda l'endroit ou Koyori avait quitté la pièce, il se gratta alors la tête, il avait du mal à cernée son amie, peut être que quelque chose lui manquait, dans tout les cas, il pris ce qu'elle avait oublié et se dirigea vers l'entrée, ou il s'installa dans le fauteuil, l'air un peu triste, il ne trouvait pas de solution, il fallait dire qu'il était assez stupide pour ce qui était des relations homme/femme.

Il resta donc comme cela, dans le fauteuil, cherchant ce qu'il lui manquait, sans succès, cela lui rappelais d'ailleurs une journée à l'hôpital, une infirmière était venu le voir, les joues assez rouge, lui demandant si il voulait allé diner avec elle, Mickael avait simplement refuser avec un sourire, ce qui provoqua la fuite de la jeune infirmière en pleure, bon, elle n'était pas partit en pleurant, et elle n'était pas rouge non plus, mais dans les deux cas notre jeune médecin était complétement crédule, mais il était sur d'une chose, il n'allait rien arranger en restant assis, il soupira alors et se leva pour allé voir Koyori, il n'avait pas d'idée sur l'endroit ou elle était mais il finirait bien par entendre quelque chose.

Il lui fallu quand même une ou deux minutes avant de ce rendre compte qu'elle se trouvait dans la salle de gym, il arriva alors dans la salle et la regarda un moment se battre avec le punchingball, elle était vraiment en rogne, et bien entendu il savait que c'était sa faute, du moins il le pensait, il voulu lui dire désolé mais ce n'était jamais le bon mot à placer, il se plaça alors en sorte qu'il bouche l'entrée et lui parla doucement.

"Koyori, arrête tu va te faire mal sans protection, laisse moi voir tes mains."

Dieu sais combien de temps Koyori s’acharna sur le sac de sable, même quand elle entendit un craquement sinistre émaner de sa main, elle ne s’arrêta pas pour autant de frapper. Finalement, Mickael la rejoignit et elle l’ignora consciemment. Il lui demanda à voir ses mains et elle s’immobilisa simplement pour tourner les yeux vers lui, mais de quoi il se mêlait toujours ! Elle voulu lui passer devant et s’enfuir, mais il lui barrait déjà la sortie. Elle inspira profondément en le fusillant du regard. Ses mains… Oui, elle savait qu’elle avait mal, sûrement une foulure… peut être même quelque chose de plus grave…

« Sort d’ici, j’ai besoin d’être seule ! »

Mais il ne sortait pas, il semblait s’obstiner à vouloir voir ses mains et cela lui tapa sur le système. Serrant machinalement sa main blessée contre elle, la brunette le fusilla à nouveau du regard et tendit sa main vers lui. Il ne fallu pas un instant de plus pour qu’il ne soit chasser de la salle par la même magie qu’elle avait utiliser inconsciemment dans le commissariat. La porte claqua et la femme-chat empila tout ce qu’elle pus trouver de plus lourd derrière la porte grâce à sa magie.

Puis, elle soupira. Elle avait réussit à se tenir pour qu’il ne soit pas blesser encore une fois… Et, au moins, maintenant, elle pourrait être un peu seule. Koyori alla alors se pelotonner dans le coin de la pièce le plus loin de la porte. Elle tenait toujours sa main contre lui. Elle ne voulait pas lui faire de mal, alors pourquoi est-ce qu’il semblait tout faire pour qu’elle s’énerve d’une façon ou d’une autre… Et pourquoi est-ce qu’elle s’énervait d’ailleurs… Elle soupira et repoussa vivement la tête en arrière, se cognant contre le mur sans même y prêter attention.

Mickael n'avait pas trop compris comment tout cela c'était passer, il c'était retrouvé contre le sol, les yeux bien ouvert, il était presque sur que c'était le pouvoir de Koyori qui avait fait cela, il se releva alors pour essayer d'ouvrir la porte, sans effet, il frappa alors quelque coups sur la porte, il y avait tellement d'objet qu'il était impossible pour quelqu'un comme lui de l'ouvrir, il se mit alors à genoux, un peu essoufflé, pourtant il n'avait pas dire quelque chose de mal, il voulait soigner ces mains, il regarda d'ailleurs ces mains, peut être qu'il n'était pas fait pour avoir des gens proche de lui, il se colla alors contre le mur juste à côté de la porte, se parlant à lui même d'une voix basse.

"Je ne doit vraiment pas être fait pour être en communauté."

Il soupira, décidément, il se demandait si il ne devait plus parler avec Koyori, au moins elle serait tranquille, mais ce n'était pas une solution, juste abandonner, et c'était bien la seul chose que le médecin ne voulait pas faire, il jeta un autre coup d’œil à la porte, qui semblait ne pas s'ouvrir de si tôt, puis il resta comme ça, a regarder en face de lui et à réfléchir à ce qu'il pouvait faire pour ne plus la gêner, il avait tout essayé, ne plus s'excuser, essayer de faire des activité commune, s'occuper un peu d'elle, rien n'y faisait, il n'avait pas envie de faire les inconnu, non, c'était trop triste, il baissa alors la tête et continua de parler tout seul.

"Je fais tout de travers, je ne peut même pas rester plus d'une heure avec elle sans la mettre en colère, je dois être quelqu'un de facilement détestable."

Koyori soupira alors qu’elle l’entendait dans le lointain. Il ne pouvait pas la laisser tranquille, juste quelques heures… Juste ça, elle ne demandait pas plus. Et elle l’entendait qui se dévalorisait et elle serrait les poings au point de se faire mal à son poignet blessé. Pourquoi est-ce que l’entendre ainsi lui faisait mal ? Elle se mis à tirer ses oreilles un moment, pour ne plus l’entendre… Mais finalement, ce fut quand même trop pour elle et elle craqua. Et eut un nouveau geste vers la porte. La pile bougea… répandait les objets pèle mêle dans la pièce. Finalement, elle se leva, prenant appui sur sa main en manquant de pousser un hurlement. Ensuite, elle sortit de la pièce et ce planta devant lui avec un regard froid.

« Tu ne comprends vraiment rien toi ! Le problème vient de moi et uniquement de moi ! Toi tu n’y est pour rien… Tu es… Tu es très bien… Maintenant… Laisse moi un peu seule, c’est tout ce que je demande… »

Et sans un mot de plus, elle le planta dans le couloir, filant bien vite dans sa chambre. Elle claqua la porte et s’assit derrière cette dernière, sa main toujours serrer contre elle. Elle haïssait cette journée, elle aurait mieux fait de ne pas se lever ce matin là. La femme-chat laissa échapper un petit gémissement. Elle tendit la main vers son lit et la couverture qui le recouvrait glissa au sol avant de venir jusqu’à elle. En silence, elle s’enroula dedans, cachant sa main… même si Mickael l’avait sûrement déjà vu et tel qu’elle le connaissait, il s’obstinerait pour la soigner… Alors, elle décida de faire semblant de dormir, ainsi, elle n’aurait pas à lui parler…

Mickael entendit un bruit, pensant que Koyori allait enfin sortir pour parler, mais il se retrouva alors face à la Neko en colère, lui expliquant qu'il était en rien dans son état, elle lui répondit même qu'il était très bien, le jeune médecin voulu esquisser un sourire mais elle partit en direction de sa chambre, le médecin regardant la scène avec de grand yeux, il était maintenant dans une impasse, mais ce n'était pas ça qu'il devait faire attention, elle avait toujours quelque chose à sa main, il se leva alors et se dirigea alors vers sa chambre, frappant à la porte un moment, mais voyant que cela ne répondait pas, il compris qu'elle devait surement dormir, il se mis alors juste à côté de la porte, s'installant contre le mur et soupirant, toujours raté, peut être qu'elle avait raison, peut être qu'elle avait juste besoin d'être seule, mais sans comprendre pourquoi, il avait envie de lui parler, cela lui donnait comme une appartenance.

Le temps passa doucement et Mickael resta dans le couloir, il somnolait un peu mais ne bougea pas d'un pouce, il était déterminer à la soigner et c'était ce qu'il fera quand elle sortira de sa chambre, il était médecin après tout, et quand il se souvenait de sa réaction quand elle avait poser sa main contre le mur, cela le motiva encore plus, mais il ne savait pas combien de temps cela allait prendre, et il sentait sa fatigue venir de plus en plus vite, il tenta de tenir du mieux qu'il pouvait, mais finalement il s'endormit doucement contre le mur, il n'avait pas de couverture ni rien alors il allait surement avoir froid, mais ce n'était pas grave.

Le manoir de Mickael pouvait être froid quand le feu était éteint, ce qui n'était pas le cas, cela réchauffait un peu le couloir à l'étage, mais sans plus, le médecin allait surement greloter un peu, mais il n'allait pas le remarqué dans son sommeil, juste à côté de lui se trouvait une petite trousse de secours, contenant ce qu'il avait besoin pour soigner Koyori.

Koyori avait d’abord simulé le sommeil, puis, elle avait essayé de s’y plonger… Mais son poignet lui faisait trop mal. Finalement, elle laissa échapper un juron et se redressa tant bien que mal. Tenant toujours sa main contre elle, la fille chat s’était levée et était sortit de sa chambre… Pour le voir assis dans le couloir. Elle avait alors levé les yeux au ciel, puis, elle l’avait pousser délicatement du bout du pied pour tenter de le réveiller et de lui faire comprendre qu’elle était là. Elle paraissait plus calme… Ce n’était pas la grande joie, mais, au moins, cette fois elle n’avait pas l’air de vouloir l’étriper d’une seconde à l’autre.

« Si tu veux toujours regarder mes mains… »

Dit elle simplement, puis, elle colla son dos contre le mur et se laissa glisser contre ce dernier avant de lu montrer ses mains. Son poignet gauche avait au moins doubler de volume et il était marqué d’une superbe tache mauve. Ça lui faisait un mal de chien et elle savait que ça n’irait pas en s’arrangeant quant il l’ausculterait… Elle se demandait même si, pour bien faire, elle n’aurait pas dû être plâtrée. Cependant, elle endurerait en serrant les dents, après tout, elle était la seule responsable du fait qu’il ne s’en était pas occupé plus tôt.

Les oreilles de la féline s’étaient couchées sur son crâne alors qu’elle avait plaqué ce dernier contre le mur, fermant les yeux et inspirant profondément. Finalement, elle ne regrettait rien, mieux valait que ce soit son poignet qui soit dans cet état que sa tête. Koyori lui laissa donc son poignet accessible alors qu’elle gardait la tête baissée et que sa queue balayait le sol sous elle. Elle était dangereuse… Bien trop dangereuse pour vivre avec quelqu’un et cette vie avec lui était par conséquent une véritable épreuve pour elle.

Mickael fut réveiller par quelque chose lui pousser le pied, il ouvrit alors les yeux pour voir Koyori en face de lui, elle semblait plus calme, enfin il ne voulait pas tenter sa chance et resta silencieux jusqu’à ce qu'elle lui dise de voir ces mains, il accepta et la regarda se mettre à côté de lui avant de jeter un œil tout en ouvrait sa trousse de secours.

Le médecin regarda alors le poignet gonflé, cela n'était pas beau à voir, il commença donc à toucher et a bouger doucement le poignet pour voir sa réaction, au bout de quelque seconde, il soupira de soulagement, il n'y avait rien de casser, elle était plus solide qu'elle en avait l'air, il sortit alors de la pommade et lui indiqua que cela allait surement piquer, il appliqua alors une bonne dose sur le poignet et massa en douceur sans forcer, essayant de lui faire le moins de mal possible, un fois qu'il eut terminer, il appliqua un bandage en serrant un peu, la prévenant que cela allait surement faire, mal, une fois terminer, il pris la pommade et des bandages et les lui tendit avec le sourire.

"Ce n'est qu'une foulure, d'ici quelque jours cela disparaitra, tu veut que je continue à te traiter ou tu désire le faire seul comme tes ancienne brulures?"

Mickael ne voulait pas gâcher ce moment, pas cette fois, il allait juste lui proposer cela et ensuite la laisser un peu seule, il garda néanmoins son sourire doux, lui montrant qu'il n'avait rien contre elle, bien au contraire, il était toujours content de pouvoir parler avec elle, il avait un peu réfléchit pendant son sommeil, cela pouvait surement prendre beaucoup de temps, mais il espérait qu'un jour le jeune homme pourrait la toucher, juste un peu, c'était un but assez simple, mais il pouvait l'aider pour son entrainement et d'autre chose encore, il apprenait beaucoup de chose dans la bibliothèque sur la médecine chinoise, bon, peut être que les massage était trop demander, mais qui sais.

Koyori s’était donc assise près de Mickael, puis, elle l’avait laissé regarder dans quel état se trouvait son poignet. Elle avait vivement serré les dents pendant qu’il le faisait plu ou moins travailler. Il l’ausculta encore un peu, avant de finit par lui dire qu’elle s’était pas une foulure, mais que cela disparaîtrait assez vite. Alors, elle fut soulagée, heureusement, elle n’aurait pas besoin d’être plâtrée, c’était déjà ça. Il lui avait ensuite demander si elle voulait qu’il l’aide dans ses soins ou si elle préférait se débrouillée seule comme elle le faisait jusqu’à maintenant. Elle récupéra le bandage et la pommade avant de lui dire simplement.

« Je vais m’en occuper seule… Tu ferais mieux d’aller dormir cette fois, ce sera toujours plus confortable que le couloir. »

Elle avait insisté jusqu'à ce qu’il le fasse. Pendant ce temps là, elle fini de se soigner, même si elle eut du mal à le faire seule. Elle alla ensuite se recoucher voulant toujours un peu de solitude… D’ailleurs, elle demeura ainsi sauvage durant les quelques jours qui suivirent, ce jour là elle avait réaliser quelque chose q’elle n’avait pas vraiment le goût de savoir…

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