L'Ombre et la Machine

Alphraïm et moi, ensembles… Bien que je ne trouvais pas cette idée particulièrement dérangeante, je me sentais assez perturbée, plus que je ne l’avais jamais été jusque là… Le pire dans cette situation, ce qui me perturbait le plus, c’était que, si mon autre moi-même avait émit cette hypothèse, ce ne pouvait être que pour une raison : Sachant le lien qui nous unissait toutes les deux, elle devait trouver mon coéquipier à son goût… avec tout ce que cela sous-entendait. Pourquoi est-ce que penser à ça me faisait encore rougir d’avantage ? Et cette gêne me coupait l’appétit également. J’avais alors achevé mon plat, puis, les laissant parler de l’apparence de robot de ‘Deus Ex Machina’, je quittais la table pour me diriger vers la fenêtre que j’ouvris. L’air frais me fit du bien, mais cela ne changeait en rien mon cœur qui battait à tout rompre ou même cette étrange sensation qui le faisait se serrer au creux de ma poitrine… Non, Alphraïm n’était pas mon petit ami, mais là, je comprenais bien que j’étais plus attachée à lui que je ne voulait bien d’admettre.

Dans mon dos, je l’entendais parler à mon clone qui mangeait tranquillement. Il lui disait la vérité, que si on connaissait ses capacités, on l‘enfermerait… à la condition que je le laisse faire, bien entendu. Et cette pensé ne fit que compliqué encore un peu les choses pour moi… M’accoudant au rebord de la fenêtre, j’avais alors regarder au pied de l’immeuble, laissant un soupire m’échapper. Je l’entendis lui dire que c’était normal de vouloir garder sa liberté quand on l’avait et je baissais les yeux. Pour ça, tout les trois, nous connaissions bien le prix de la liberté. Cependant, un lourd silence s’installa dans la pièce pendant qu’ils finissaient leurs repas… Finalement, mon autre moi s’était levée et m’avais demandé les vêtements. Je lui avait alors indiqué le sac en lui disant de se servir. Elle avait finalement pris un T-shirt et un short blanc en guide de tenue de nuit. Puis, elle s’était ensuite glissée dans la salle de bain, refermant derrière elle.

J’avais alors laissé échapper un soupire, puis, je m’étais désintéressée de la fenêtre pour, maintenant me tourner vers Alphraïm, je le regardais et je voulu faire un commentaire sur ce qui s’était passé, mais je fut incapable de formuler le moindre mot. Je restais un moment, à bouger les lèvres sans trop savoir ce que je pourrais dire, puis, j’avais soupiré et m’étais emparé du dessert que je n’avais pas encore mangé pour maintenant m’asseoir tranquillement sur un des fauteuil pour le manger. Entre deux bouchées, j’avais enfin réussit à parler :

« Je suis désolée, je… je ne penserais pas qu’elle poserait cette question et… ça m’a trop déstabiliser pour que je puisse y répondre… »

Je n’avais pas trouvé mieux pour me justifier… Enfin, il comprendrait probablement… Enfin, je l’espérais en tout cas. Je mangeais donc simplement, remontant mes jambes sur le fauteuil. J’étais tentée de lui demandé ce qu’il en pensait, si nous étions ensembles ou non… mais c’aurait été me positionner en tant que femme, ce que je ne m’estimait pas prête à faire. Mon cœur battant à tout rompre, Ça n’allait pas aller… Je n’allais pas pouvoir faire encore équipe avec lui si simplement le regarder me perturbait autant… J’avais alors laisser échapper un soupire, puis, j’avais parler sans même m’en rendre compte.

« Il va falloir qu’on mette ça au clair, sinon, ça ne va pas le faire quand à nos prochaines missions… Si prochaines missions il y a… »

Ne réalisant pas vraiment que j’avais parler à voix autre, j’avais soupiré, puis, j’avais récupérer mon prototype qui ne tarderait plus à disparaître maintenant et j’avais fait mine de me concentrer là-dessus

Pendant que je discutais avec le clone de ma partenaire, j'essayais de faire un peu le vide dans ma tête, après tout, cela était quelque chose d'assez lourd qu'on venait de me lancer à la tête, le fait qu'elle pense que je pouvais être en couple avec Katsuri était assez...., et je n'arrivait pas à dire absurde, ni même impossible, encore moins improbable, comme si cela pouvait être tout à faire normal, comme si je le souhaitais aussi, je failli à nouveau rougir, bon sang, ce n'était pas le moment de montrer ce genre de chose, d'accord, elle était jolie, elle était intelligente et j’appréciais bien con caractère..., plus j'y pense et plus cela semble assez normal qu'elle puisse penser cela en réalité, il allait vraiment falloir qu'on en discute pour mettre les choses au point, sinon cela va nous rester dans la tête pendant de longues semaines.

Katsuri avait essayé de me parler une fois que son clone était parti vers la salle de bain, je pris moi aussi mon dessert et m'installa en face d'elle, elle semblait vraiment perturbé et m'expliqua qu'elle était désolée, elle ne pensait pas qu'elle lui poserait ce genre de question, ce qui était compréhensible, cela aurait été plus simple si j'étais rester Deus, mais bon, j'avais voulu rester réglo avec la petite, néanmoins, je remarquais qu'elle ne semblait pas le nier, elle le pensais vraiment?, non, je ne pouvais pas penser cela, elle n'avait pas dit oui non plus, et puis pourquoi ce genre de penser arrivait presque à me faire plaisir, il fallait que je me calme bon sang, que je réfléchisse calmement à la situation, comment mes parents c'était débrouiller pour penser à ce genre de chose, ma mère aurait du m'en parler...mais bon, cela ne sert à rien de ruminer, finalement, elle déclara qu'il allait falloir mettre cela au clair au risque de compromettre les prochaine mission, si il y en avait bien entendu, je me grattais alors la tête, d'accord, elle voulait quelque chose de franc, j'allais lui mettre quelque chose de franc dans la tête, tant pis si notre relation allait être changer à jamais, il fallait bien passer par la, et bien entend, j'étais un peu rouge pour poser cette question...

"La question est simple, somme nous un couple?"Je pris alors un petit moment avant d'ajouter quelque chose"Je sais que cela peu paraitre étrange, surtout dans notre situation, mais je ne semble pas être contre moi même."

Et voila, j'étais vraiment rouge maintenant, j'avais beaucoup de mal à la regarder, elle ne ce voyait pas comme une femme, obligatoirement elle allait dire quelque chose se rapprochant du nom, mais pourquoi alors j'ai presque espoir qu'elle dise oui, avait je vraiment envie d’être en couple avec elle?, à bien y réfléchir, elle était la femme la plus à mon gout que j'ai pu rencontrer dans ce monde, d'accord, je n'en ai pas vu beaucoup, voir qu'elle, mais quand même, elle semblait vraiment bien collé à ce que je pouvais rechercher chez une femme, si j'en avais rechercher une, pourquoi je pensais à cela moi maintenant, bon sang, et j'étais vraiment nerveux en attendant sa réponse...

Mon clone était donc finalement aller prendre sa douche, nous laissant seuls avec cette bombe qu’elle avait lâchée entre nous. J’avais pour part été incapable d’infirmer ce qu’elle avait dit… Je m’étais excuser pour elle oui, mais cela n’effaçait pas pour autant les marques de ce qu’elle avait dit… Il était clair qu’il allait nous falloir mettre les choses au clair et je n’avais pas pus m’empêcher de le dire, le cœur battant à tout rompre malgré moi… La voix d’Alphraïm retentit, et, j’eu l’impression que mon sang se glaçait dans mes veines. Il venait de poser à voix haute la question que je n’avais pas osé poser. J’avais alors levé les yeux vers lui, mon cœur battant un peu trop fort à mon goût dans ma poitrine. Il était rouge et je n’étais pas dans un meilleur état… Je me rendis même compte que j’étais en train de retenir mon souffle. J’avait alors recommencer à respirer normalement, puis, je m’étais tortillé sur mon siège avant de remonter mes jambes contre mon torse, les entourant de mes bras. Il avait ajouté que, même si cela pouvait paraître étrange dans leur situation, il n’était pas contre. Mon cœur s’était affolé dans ma poitrine et j’avais baissé la tête, me cachant derrière mes cheveux sombres. Si je ne lisais pas autant de bouquin, j’aurais pu ne pas comprendre ce qui m’arrivait, mais je le savais. Même si je passais le plus clair de mon temps à agir pour qu’on ne me traite pas en femme, je n’en étais pas moins une… et lui un homme… attirant, je devais bien l’avouer. J’avais pousser un soupire… oui, il était le premier homme qui m’attirais vraiment, au point de me perturber légèrement et de me faire agir bêtement, comme quand j’avais pris cette balle pour lui alors que je savais très bien que son armure le protégerait même d’une balle. Enfin, il fallait que je lui réponde maintenant, et c’est ce que j’avais fait, écarlate.

« Et bien… Je suppose qu’on peut dire que oui… Enfin, si c’est ce que tu veux vraiment… »

Bafouillais-je, gardant la tête simplement baisser pour que mes joues écarlates ne soient pas visibles, j’étais vraiment mal à l’aise avec tout ça qui se déroulait de la sorte, mais si nous parvenions à faire le clair dans tout ça et que cela s’avérait positif pour nous, je savais que cela nous rendrait plus fort une fois que la confrontation avec la Guilde aurait lieux. Pour ma part, j’espérais que mon père saurait convaincre le Maître qu’il n’y avait pas de risque à me confier la gamine… Je me passais doucement une main dans la nuque et soupirais doucement. Et maintenant ? Je jetais un rapide coup d’œil vers la porte de la salle de bain à travers ma sombre chevelure, en théorie, elle devrait rester un moment sous la douche profitant de sa liberté comme je le faisais à son âge… Mais elle n’était pas moi… Elle n’avait pas eut de père pour veiller sur elle, pou la faire sortir de sa prison scientifique pour lui permettre quelques bouffées de liberté… Elle frissonna légèrement. Non, elle ne la connaissait pas à cent pour cent.

Qui était le plus rouge de nous deux, même moi je ne pouvais le dire, elle semblait elle aussi tellement nerveuse à répondre que je ne savais pas si j'allais avoir une réponse dans la journée, enfin, ce n'était pas aussi quelque chose qui allait se prendre aussi vite, bien qu'on se connaissait maintenant depuis un petit moment, tout allait bien vite, en plus, à bien em souvenir, j'avais déjà vu son père, il était aussi impossible de voir ma famille, en conclusion, c'était bien partit pour une relation durable n'est ce pas?, je pensais à quoi moi, c'était à peine si je me faisais à cette idée de couple que je pensais à la suite, mon esprit semblait s'embrouiller trop rapidement à attendre sa réponse, j'allais avoir besoin d'un peu de temps pour ranger mon esprit, néanmoins, elle me répondit de suite et je me sentit étrangement bien.

Elle m'avais dit oui, c'était possible?, elle était vraiment écarlates et je la regardais avec un air assez étrange, entre l'étonnement et la joie, néanmoins, une fois que je l'avais regarder, j'avais à nouveau détourner la tête, j'étais tellement rouge, j'avais l'impression que ma gorge était sèche à force d'attendre, mon cœur battait tellement vite aussi, depuis quand il était au courant lui, dans tout les cas, maintenant c'était officiel, Katsuri était en couple avec...une machine, cela allait faire étrange, en même temps, on allait beaucoup moins être dans la guilde, donc j'allais surement passer plus de temps sans mon armure, quand à la petite, je me demandais comment cela allait se passer, j’espérais qu'on pourra l'aider, je ne souhaitait pas qu'elle ai de problème, pas seulement parce qu’elle était un clone de Katsuri, mais aussi parce qu’elle avait eut un vie assez particulière, j’avais étrangement envie de l'aider, dans tout les cas, la chose pour le moment était qu'on était un couple, Katsuri et moi, peut être qu'une petite action allait être mieux que des mots, toutefois, elle était sur un fauteuil en face de moi et je me demandais vraiment ce que je pouvais faire sans trop pousser le bouchon, c'était trop sans expérience dans ce domaine, j'eus alors une petite idée et me décala alors pour lui laisser une place, lui demandant en bafouillant aussi si elle voulait bien venir à côté de moi, c'était un petit pas pour être plus proche, on verra bien pour la suite.

j'avais besoin de laisser mon esprit ce vider, mais ce n'était pas le moment, surtout que si elle acceptait, elle allait être assez proche de moi, vraiment proche, mon cœur semblait très content de cette idée, bien qu'il semblait encore plus vouloir que je fasse quelque chose du genre lui tenir la main, mais c'était peut être un peu trop rapide non?, quoi que, rien que dire qu'on était en couple sans avoir rien fait d'autre c'était vraiment rapide, ma tête ne me faisait pas encore mal, mais cela n'allait pas tarder, il ne fallait mieux pas que je montre cela, ou alors elle allait penser que c'était à cause de la situation, néanmoins, je trouvais cela étrange que mon esprit ne semblait pas se vider normalement, comme une personne ordinaire, peut être que cela était du à ce que mon père m'a fait avant ma naissance.

Alors, apparemment, nous sortions ensemble… C’était la première fois que je sortais avec quelqu’un… enfin, il fallait dire aussi qu’un cobaye n’avait pas beaucoup d’occasion pour les relations sociales. Il semblait avoir du mal à croire que j’étais plutôt partante pour cette relation… Etait-ce vraiment aussi surprenant que ça ? Je ne dis rien, me contentant de garder la tête un peu basse, cachée sous ma sombre chevelure. J’étais incapable de le regarder et je sentais mon cœur qui se débattait au creux de ma poitrine, mais je faisais au mieux pour ne pas y prêter attention. Puis, je l’entendais qui bougeait avant qu’il ne m’invite à venir m’installé près de lui. Je m’étais légèrement mordillé la lèvre, puis j’avais levé les yeux vers lui, j’avais l’impression que mon cœur se serrait dans ma poitrine en plus de se débattre comme c’était le cas pour le moment. J’entendis un léger bruit dans la chambre et, avant même de bouger, j’avais tendu l’oreille pour me rendre compte que mon clone était retourné à la chambre, apparemment, elle avait certaines de mes capacités également pour être retourner à la chambre sans nous déranger..

Je m’étais finalement levé, j’avais passé une main dans mes cheveux, puis, j’avais récupérer mon prototype sur la table. C’était le meilleur moyen que j’avais trouvé pour détendre l’atmosphère, après tout, quand il m’avait enseigné à faire des nanites, nous étions plus détendus. Ensuite, j’étais simplement venue m’asseoir à coté de lui et je lu avait tendu mon prototype, pour le temps où il resterait encore encrer dans la réalité, je voulais son avis… Après tout, il serait probablement de bon conseil. Je l’avais alors questionner, tentant d’agir aussi normalement que possible :

« Je ne sais pas si tu as pus le voir avec tes drones, mais l’essai à été plutôt concluant… Si tu vois des améliorations que je pourrais y apporter… »

Il faudrait que je lui trouve un nom aussi… Pas que je comptais la vendre, mais je n’allais pas l’appeler éternellement le prototype. Et quand je l’aurais finalisé, si je la reproduisais, ce ne serait que pour mon usage et celui d’Alphraïm… et celui de mon clone à la rigueur. En attendant, je n’avais plus qu’à attendre son avis maintenant que je le l’avais questionné à ce sujet. Cependant, je n’étais que trop consciente de sa présence près de moi, de nos épaules qui se frôlaient légèrement quand l’un de nous deux bougeaient un peu trop… J’en retenais presque mon souffle. Cependant, je gardais la tête un peu baisser. Et maintenant ? Maintenant qu’on était ensemble et qu’on en était là… Que faisait on ? J’étais bien incapable de le dire pour le moment alors je me mis à tortillé le bas de mon T-shirt.

Bon, et maintenant quoi, c'était bien ma veine à avoir dit qu'on était un couple sans rien savoir, il allait vraiment falloir que je bosse la dessus, après tout, si je me basait sur mes parents, ils étaient heureux et se faisait plaisir l'un l'autre, alors il allait surement falloir que je trouve des choses qui lui fasse plaisir, au moins, elle était venu aussi à coté de moi, ce qui me fit plaisir et en même temps accéléra encore une fois les battement de con cœur, il allait finir par exploser celui la dit donc, elle me montra alors son prototype, voulant peut être détourner la conversation pour nous détendre, j'étais vraiment content de cela, par ailleurs, je l'écoutais avec attention et je lui répondis rapidement que j'avais bien vu ce qu'elle avait fait, et qu'il n'y avait pas grand chose à améliorer, mis à part agrandir la variété d'option et peut être réduire le coup en énergie.

D'ailleurs, pour montrer que son idée était des plus admirable, je fis en sorte de chercher quelque chose dans un des compartiment de mon armure pour trouver une sorte de gantelet, la main qui le formait semblait un peu différente, je fis alors une petite démonstration tout en lui expliquant que j'avais essayer d'adapter son prototype dans un gantelet, cela donnait quelque chose de concluant, néanmoins, je précisait que cela consommait vraiment beaucoup trop d'énergie pour être utiliser à longue durée, également, je mis au clair qu'une forme de poche comme son prototype était vraiment la meilleur manière à faire, j'avais juste créer ce gantelets par intérêt pour ce qu'elle avait fait elle même, en clair, cela montrait que je respectait grandement ces propre idées et que donc moi aussi j'avais des choses à apprendre d'elle, quoi qu'il en soit, la question était donc de savoir comment faire pour réduire le cout en énergie, ce genre d'armement coutait cher, moi qui en utilisait énormément pouvais le dire, par ailleurs, je lui fit la remarque que cette question était quelque chose d'assez complexe, car cela reviendrait à refaire en totalité tout système d'armement, aussi bien mon armure que tout ce qu'elle avait, dans le cas ou nous trouvions quelque chose pour cela, je semblait aussi sourire, faire quelque chose avec elle me rendait assez content, alors autant continuer comme cela, même si bon, parfois je pouvait sentir qu'on étaient un peu mal à l'aise.

Je lui montrait donc les différent type de batterie ou d'énergie que je connaissait, le plasma était quelque chose de pratique, mais cela était parfois dangereux, également, trouver un moyen de le condenser était peut être une bonne idée, il y avait aussi les question du refroidissement, car même si il existait des moyen de produire de l’énergie en masse, le problème de la miniaturisation était de trouver comment compenser tout dans un petit format, et depuis la fin de mon monde, je ne m'étais pas encore pencher dessus, par ailleurs, je semblais bien plus attirer par ce qu'elle faisait par moment que par mes explications, je secouais alors la tête tout en attendant de voir ce qu'elle allait dire.

J’aurais pus retenir mon souffle tellement je m’inquiétais quand à la façon dont il allait se comporter maintenant envers moi. Par chance, il sembla saisir l’opportunité que je lui avait créé d’agir comme nous le faisions habituellement et, pour le coup, de parler de mon prototype qui avait – ou non – fait ses preuves. Contrairement à lui, je n’avais pas mes parents pour me guider quand à ce genre de chose. Pour le peu que j’avais connu ma mère, elle était alitée dans le coma et mon père passait son temps près d’elle… A l’époque, j’étais tout simplement incapable de comprendre pourquoi. Et maintenant ? C’était encore un peu flou pour moi, même si faisait de mon mieux pour comprendre, pour air comme quelqu’un de normal…Je n’étais pas normale, je ne m’étais jamais leurré à ce sujet de toute façon. J’avais d’ailleurs été claire avec lui dès le début, dès le jour où j’avais lourdement insisté sur son humanité au cœur de la pseudo machine.

Mais cela était le passé et maintenant, fatalement, les choses changeraient entre nous… Mais la vraie question était jusqu’à quel point cela changerait ? Et combien de temps ces changements mettraient ils avant de se mettre en place ? Bien malin celui qui saurait répondre à ces questions, en attendant, moi je ne me changerais probablement pas pour lui, je ne l’avais jamais fait pour personne… Enfin, c’était peut être ça qui l’attirait aussi, je ne le lui demanderais pas. En attendant, nous parlions de mon prototype et il sortit une sorte de gantelet d’un compartiment de son armure. Alors, il avait tenté de reproduire mon prototype et de l’améliorer… J’avais froncé un sourcil, n’appréciant pas vraiment cette idée. Ca me faisait un peu comme si il avait essayé de me voler mon idée. Je gardais ça pour moi encore une fois, écoutant le reste de ses suggestions. Il me disait qu’il faudrait agrandir les capacités du prototype ainsi que son coup en énergie et me mordillait légèrement la lèvre. Bien sur, il était encore à travailler, ce n’était qu’un prototype après tout.

En attendant, il me proposa divers moyens d’alimenter le prototype de façon plus efficace. Chaque méthode qu’il évoquait avait ses propres avantages et ses propres inconvénients… Je ne savais pas vraiment vers quoi me tourner pour le moment alors j’attendais simplement ses explications, me passant encore une fois une main derrière la nuque en silence. Il allait probablement falloir que nous discutions à ce sujet là aussi… Car si on établissait pas certains accord, le couple que nous formions apparemment ne ferait hélas pas long feu… Je soupirais en tournant un instant les yeux vers la chambre où mon clone avait dû se rendre. Avec elle aussi il faudrait que j’établisse quelques règles… Ma vie promettait d’être assez compliqué dans les semaines à venir et, cette simple pensée me fit soupirer et je me laissais aller, dos contre le dossier du canapé.

« Il dois y avoir d’autre moyen moins coûteux et moins dangereux pour l’énergie. Cependant, Aphraïm… Je te serais gré de ne pas initié de recherche en partant de mes prototypes sans que je t’ai donné ma permission avant. Je ne sais pas comment ça se passait vraiment dans ton monde à ce niveau là. Mais ici, cela risque de t’attirer de gros problèmes. »

Avec moi aussi, mais je ne le formulais pas pour le moment. En fait, je restais même plutôt avachie sur ce canapé, le regard rivé sur le plafond. Il faudrait que je me repose, mais il en avait peut être encore plus besoin que moi au vu de ces derniers jours. Je soupirais à nouveau alors que je me mettais maintenant à triturer un bout de mon pantalon, un peu lasse déjà.

Mon idée avait été intéressante, elle avait même sembler être de mauvaise humeur à cause de quelque chose, ce n'était pas bien, il fallait commencer ce qui allait être notre début de relation sur quelque chose de sain, et d'ailleurs, elle m'expliqua le problème, et il fallait l'avouer, j'avais un peu honte de moi, en même temps, j'avais un peu trop tendance à faire des recherches seul quand je voyait une chose intéressante, et cela avait on dirait bien été de trop cette fois ci, je la regardais alors un moment avant de baisser la tête, j'avais honte de moi, elle pouvait clairement s'en rendre compte, j'avais par la suite poser ce que j'avais fait devant elle, avec un petit boitier sur le côté, j'allais bien entendu expliquer cela, mais en tout cas une chose était sur, je n'avais pas envie d'être fâché avec elle maintenant qu'on avait à peine commencer quelque chose.

"Je suis désolé, j'ai surement trop vécu seul, c'est une fâcheuse habitude que j'ai du prendre de faire des recherche sur tout ce qui m'intéresse, tiens, si tu appuie sur ce bouton, sa détruira le gant, je n'ai pas envie de briser ce qu'on à peine commencer de faire."

Voila, je choix était à elle maintenant, le bouton était quelque chose que j'avais toujours dans les cas extrême, si elle appuyait dessus, toute les nanties allaient détruire l'appareil et aussi la télécommande, avant bien entendu de s'auto-détruire, maintenant que cela était fait, je soupirais et regardais un moment devant moi, il ne restait plus grand chose à ce dire n'est ce pas, peut être qu'une nuit de sommeil était la meilleur solution, cela n'allait servir à rien de ce prendre la tête dessus pendant des heures entière jusqu'au matin, je jetais donc un coup d’œil sur le côté, elle semblait avoir autant besoin que moi de ce reposer, je lui proposais donc de continuer tout ce qu'on avait à ce dire demain, expliquant qu'on étaient certainement trop fatiguée pour bien tout poser à plat, je lui fis un sourire avant de voir ce qu'elle allait dire par la suite, pour ma part, je pouvais clairement voir qu'on était trop fatiguée pour continuer quoi que ce soit.

Aller, un peu de courage, cela n'allait pas être facile, mais au moins il fallait le faire, je m'étais donc tourner vers elle, les joues un peu rouge, il fallait que ce genre de chose soit dite quand même, je lui affirmais alors qu'elle n'avait pas à s'en faire, que j'allais faire tout mon possible pour que plus aucune bêtises comme tout à l'heure ne soit faite, car j'avais vraiment envie que ce qu'on allait commencer dure, à la fin de ma phrase, j'avais un peu plus rougit et avait un peu décaler la tête, ce n'était pas facile, mais au moins j'avais dit cela, intérieurement, j'avais envie que cette relation dure longtemps, très longtemps, voir même tout le temps, certaine personne diront que c'était peut être trop tôt pour penser à une relation très longue durée, mais je voulait que cela soit ma seule relation, ne pensant pas supporter une rupture.

Je lui avais fait par de ma contrariété je ne savait pas si il pouvait vraiment comprendre mon point de vue… Il m’avait regardé, puis, il avait baissé la tête et s’était excusé. Je m’étais passé une main dans la nuque, mal à l’aise, car il continuait à parler et je ne voulais pas une dispute. Il m’expliqua alors la fonction du boîtier qu’il tenait en mains et je le regardait un long moment, pesant le pour et le contre d’une telle décision, j’avais finit par laisser ce boîtier au creux de la main d’Alphraïm. Après un léger soupire, j’avais levé la main et, sans même le regarder, je lui avais simplement répondu d’un ton assez calme :

« C’est bon, garde tout ça. Nous n’en serions pas là si je ne te faisais pas confiance. Et je ne t’ai pas demandé de détruite ça… juste de le garder pour toi… Et de me demander mon avis avant de lancer ce genre de projet la prochaine fois. »

Je n’avais pas envie de me disputer, je trouvais que ça ne servait à rien d’ailleurs J’avais alors simplement glissé mon prototype à ma ceinture. Pour le peu de temps où il resterait encore solide… Il m’avait ensuite promis de tout faire pour évité de nouvelles erreurs et il l’avait dit ça en rougissant. J’avais alors tourné les yeux vers la porte de la chambre. A la base, j’avais prévu de passé la nuit avec la gamine, ça aurait été le plus simple… mais maintenant, je commençais à douter que ce soit une bonne idée et à me demander si lui ne le prendrait pas mal… Je me secouais alors mentalement, il ne fallait pas que je me laisse aller, c’était déjà bien assez compliquer.

« Alors, il n’y aura pas de souci entre nous. Si tu veux aller te rafraîchir un peu, la salle de bain est libre. »

Et maintenant ? Non, il n’y avait pas à dire, j’avais du mal avec les relations humaines, à croire que je n’étais pas assez rester en compagnie de gens normaux C’était probablement pour ça qu’Alphraïm et moi devrions sans doute discuter à nouveau de tout ça… De nous deux et… de nous trois du coup… Mais d’abord, le repos pour que nous soyons au sommet de nos capacités quand arriverait l’heure du probable conflit entre moi – et du coup nous – et le maître – et du coup la Guilde. Ce n’était pas comme si j’avais envie que ça se passe ainsi, mais je devais veiller sur elle, sinon, personne ne le ferait. Je m’arrachais alors à cette place aux coté de mon équipier pour me lever et faire quelques pas dans la pièce, comme pour me tenir éveiller un peu plus longtemps encore. Sans vraiment m’en rendre compte, je me mis machinalement à vérifier mon équipement, puis, j’allais ensuite chercher une couverture, mais encore et toujours, je repoussais le moment fatidique.

Finalement, elle ne semblait pas trop en colère contre moi, ou alors juste qu'elle ne le montrait pas, dans tout les cas, elle m'avait rendu ce que je lui avait donner tout en me disant qu'elle me faisait confiance, mais qu'il fallait mieux que je lui en parle la prochaine fois, et avant que je commence à faire quelque chose, j'avais alors un peu sourit, au moins il n'y avait pas de problème à ce niveau la, mais bon, autant faire attention n'est ce pas, quoi qu'il en soit, une fois que cela fut fait, elle m'expliqua que la salle de bain était libre si je voulais me passer un coup d'eau, et cela me paru une bonne idée, néanmoins, avant même qu'elle ne choisisse délibérément un emplacement pour dormir, j'allais faire en sorte qu'elle se pose sur le canapé, j'avais plus l'habitude de dormir comme cela à cause de mon armure, alors cela n'allait pas trop me déranger, elle pouvait bien prendre le canapé, ou même dormir avec la petite, mais c'était son choix.

"C'est une bonne idée, j'ai bien besoin de me rafraichir un peu, tu peu préparer le canapé pour toi, j'ai plus l'habitude de dormir assis à cause de mon armure."

Je lui fis alors un petit sourire avant de partir vers la salle de bain, me regardant un moment dans le miroir, j'avais une sale tête, ma peau semblait avoir besoin d'un peu plus de soleil, elle semblait un peu plus terne que la normal, mais bon ce n'était pas le moment de regarder ce genre de bêtise, même si bon, je n'avais pas parler avec elle sous mon meilleur jour, c'était un risque à prendre, quoi qu'il en soit, après avoir passer un petit coup d'eau sur mon visage pour mieux me sentir et aussi me nettoyer un peu les mains, je retournais voir ma partenaire, elle semblait vraiment retarder le moment du repos, peut être qu'elle était nerveuse, ce n'était pas comme si nous allions nous coucher ensemble, enfin, pas l'un contre l'autre, il y avait une petite table entre nous deux, quoi qu'il en soit, je pris une couverture aussi avant de m'étirer un peu et de lui parler à voix basse.

"Il vaux mieux nous reposer, ou alors nous allons trop penser à ce qui va se passer demain et ne pas réussir à dormir."

Même si pour ma part, j'avais aussi notre nouvelle relation qui me passais beaucoup dans la tête, mais bon il y avait autre chose d'urgent à attendre, car oui, même si le retour était quelque chose d'urgent, je prenais notre nouvelle relation comme quelque chose d'urgent aussi, j'avais jamais eut ce genre de chose, alors encore une fois, tout était particulier, je faisais attention de ne pas trop en faire, et je ne savais pas si je n'en faisais pas assez, je secouais alors la tête en me dirigeant vers le fauteuil, normalement, j'allais dormir dessus, à moins qu'elle ne trouve le moyen de vouloir me forcer à allé sur le canapé, ce qui allait encore une fois montrer qu'on se préoccupait un peu trop l'un de l'autre.

Ce n’était pas vraiment de la colère que je ressentais pour lui, c’était un peu plus compliqué que ça… Enfin… Je l’avais invité à aller se rafraîchir un peu et en retour, il m’avait invité à m’installer sur le canapé. J’avais dégoté un oreiller et matérialiser un plaid, ça me suffirait pour la nuit. Cependant, ça me gênait un peu, puisque moi, je sortais de quelques jours de convalescence. Quand finalement, il était revenu, il s’était installé sur un des fauteuils et je m’étais sentit encore plus coupable. Alors, finalement, je lui avait demandé :

« Tu es sur ? Je veux dire, j’ai eut tout le loisir de me reposer ces derniers jours, ce n’est pas un peu d’inconfort qui me portera préjudice. Tu as probablement besoin de plus de repos que moi… »

D’autant plus que je ne lui trouvait pas bonne mine. Oui, je m’inquiétais pour lui, mais quoi de plus normal pour des coéquipier… pour des… compagnons, même si j’avais un peu de mal à me faire à cette idée. Je me doutais cependant qu’il insisterait pour que je reste sur ce canapé, alors, j’avais installé mon oreiller pour être confortablement installée au court de la nuit. J’avais encore une fois jeter un regard vers la porte de la chambre où mon clone dormait, puis, j’avais finit par m’installer, tranquillement, m’enroulant confortablement dans mon plaid.

« Bonne nuit Alphraïm. »

Puis, je m’étais mis à remuer un peu jusqu’à trouver une bonne position. Ce que mon ami – petit ami – ne supposait probablement pas, c’était que j’avais piéger la porte de la suite, au cas où, comme ça on pourrait se reposer tranquillement. C’est pour ça que j’avais pu m’endormir sans trop de peine. Mon sommeil fut noir et je me réveillais au moindre petit bruit dans la nuit, me glissant même dans la chambre, car mon clone avait fait un cauchemar. J’étais resté avec elle jusqu’à ce qu’elle se rendorme, puis, j’étais simplement revenu sur le canapé et j’avais vérifié que ‘Deus’ dormait encore avant de m’accorder une deuxième vague de sommeil.

La fois suivante où j’avais ouvert les yeux, le soleil se levait à l’horizon et, cette fois, je me sentais incapable de me rendormir. Me levant, j’avais désamorcer mon piège et m’étais diriger vers mes fringues. Je commençais à me débarrasser de mon haut quand je me rappelais Alphraïm et sa demande de la veille. J’avais laisser échapper un petit soupire, puis, je m’était glisser dans la salle de bain. Je m’étais alors dévêtu et m’étais passer un peu d’eau sur le visage. J’en revins avec un empilement de deux débardeurs sur lequel j’avais enfilé un corset, acquisition de la veille. Un pantalon moulant et ma paire de botte et j’étais prête pour une nouvelle journée. J’en profitais aussi pour attacher ma longue chevelure noire, évènement rare, mais ça serait préférable pour la journée. Je revint et glissait mes autres vêtements dans le sac contenant nos achats de la veille. En faisant le plus silencieusement possible, je m’arrangeais pour préparer un petit déjeuner minimal avec ce que nous avions sous la main… Après, il faudrait rejoindre la Guilde et affronter le Maître. Quoi qu’il se passe, les choses allaient probablement changer à partir d’aujourd’hui…

Oui et non, elle n'avait pas totalement raison, ce n'était pas que j'avais besoin de plus de repos, juste que mon cerveau commençait vraiment à saturer, j'avais l'impression que des aiguilles piquaient assez souvent dans mon crane, ce qui n'était bien entendu pas plaisant du tout, mais bon, c'était le manque de sommeil, je lui fit donc signe que tout allait allé, et une fois que j'étais revenu de mon petit rafraichissement, ce qui avait pas mal servit il fallait l'avouer, je me sentais un peu mieux, même si mon crâne me faisais toujours un peu mal, mais bon, cela allait passer après un bon moment de sommeil, je m'étais donc installé le plus confortablement possible et l'entendit me dire bonne nuit, j'eus alors un sourire avant de faire de même, c'était normal.

"Bonne nuit Katsuri."

Et bien entendu, je ne perdis pas de temps pour m'endormir, j'avais tellement de chose à ranger dans mon esprit que cela allait prendre certainement du temps, et en premier lieux, j'allais surement devoir prendre une place de choix pour mettre ce nouveau souvenir, à savoir que j'étais en couple avec Katsuri, mais comme cela n'étais qu'une sorte de rêve, je ne plaçais rien, tout n'étais qu'illusion, néanmoins, dans ma tête, cela voulait certainement dire que je prenais cela au sérieux, bref, mon sommeil était lourd, et il n'y avait que mon armure pour me réveiller, j'avais toujours une petite plaque de nanite vers le bas de mon crâne pour me réveiller au cas ou, il n'y eut pas de réaction de réveil, j'eus peut être une sorte d'alerte dans mon esprit, comme quoi elle c'était lever, mais il ne semblait rien y avoir de grave, alors je n'avais rien dit, comme à mon habitude, mon armure n'avais pas intelligence artificielle propre, elle se servait juste de mon cerveau et de ce que je pensais moi même comme programme pour fonctionner, et bien entendu cela était par le biais des natite, compliqué à expliquer mais simple à faire.

Et comme tout les matins qui suivais une grosse utilisation de mon cerveau, j'avais la tête un peu dans le coton, je pris donc un peu de temps avant de faire quoi que ce soit d'autre, histoire de juste être paré, une fois que je fus apte à avoir une conversation basique, je partis voir ma partenaire et lui souhaita le bonjour, aucun geste intime ne fus pas, nous n'étions pas du tout habituer à ce genre de chose alors cela allait prendre du temps, bref, je pris avec elle un petit déjeuner simple, avec surement de quoi bien réveiller mon cerveau, avant de préparer mon armure et aussi de bouger un peu avant de rentrer dedans, histoire de profiter encore un peu de cette liberté de mouvement, puis, quand le moment fut venu, j'enfilais mon armure et j'attendis le départ de ma partenaire pour le moment fatidique...

J’avais pus ou moins bien dormit, mis à part peut être une certaine nervosité. Soit, quand je m’étais finalement réveillé, j’avais tout préparé. Alphraïm s’était finalement à son tour réveiller et je l’avais salué alors que, déjà, je passais l’équipement de combat que j’avais ici. J’avais mangé un morceau, puis, j’avais soupiré et avait jeté un œil à la porte de la chambre. Je ne pouvais clairement pas l’emmener, mais tant qu’elle serait aux coté de mon coéquipier, elle ne risquerait rien… J’avais alors soupiré, puis, je m’étais attachée les cheveux, glissant maintenant mon regard vers celui de mon petit ami. Je le regardais un long moment, sans un mot, puis, je m’étais rapprochée de lui et lui avait posé un simple baiser sur la joue, c’était tout ce don je me sentais capable. J’avais ensuite jeté ma veste de cuir sur mes épaules, attachant vaguement mes cheveux. Puis, les joues un peu rouges, je m’étais en parti tournée vers lui.

« Reste branché sur la fréquence de ma puce, je te tiendrais au courrant du déroulement de l’entrevue… Je compte sur toi pour la mettre en sécurité, quoi qu’il arrive. Je vous retrouverais si besoin est. »

Je lui avais souris avec doucement, puis, sans plus de cérémonie, lui avait rappeler le sac de courses si mon clone voulait se changer. Puis, prenant mon courage à deux main, je lui avait laisser le passe de la chambre – j’en créerais un nouveau en cas de besoin – et j’étais descendue, quittant l’hôtel dans une discrétion toute relative. J’enfourchais ma moto et me rendit à la Guilde. Sans même passé par ma chambre, j’avais demandé à voir le Maître et on m’y avait conduit. Bien sur, mon père se trouvait à ses cotés, fidèle bras droit qu’il était maintenant depuis tant d’années.

« Katsuri, ta mission est une victoire donc ? »
« En partie Maître. »
« Comment cela ? »
« L… L’arme n’est plus entre leurs mains, elle est entre les miennes. »
« Où ça ? »
« Avec Deus… »
« Pourquoi n’as-tu pas obéit Katsuri, cet insubordination ne te ressemble pas. »
« Père, savez vous ce qu’étais cette arme ? Ce qu’on m’a demandé de détruire ? Ils m’ont cloné père, et le Maître voulais que je la tue, ce serait comme me tuer moi-même. Je n’ai pas pu et je ne laisserais personne s’en prendre à elle. »

Un silence de mort plana dans l’assemblée. Je sentais sur moi le regard plein de fureur du Maître. Pour le première fois de ma vie, je le défiait du regard, prête à devoir le combattre si il le fallait.

« Ne fait pas l’enfant. Ce n’est qu’une poupée qui a été faite selon ta génétique pour mieux nous détruire. »
« C’est ce pourquoi elle a été créer, mais elle est comme moi et, comme moi elle peu choisir la rébellion plutôt que l’obéissance soumise. Ils m’avaient incité à vous tuer Maître, l’ai-je fais ? »

Encore une fois, un silence pesant s’installa, un silence que personne n’osait briser, puis, le Maître repris la parole d’un ton glacé et sévère que je ne lui avais jamais entendu, un ton que je n’aimais pas.

« Et à quoi escomptes tu petite ? Que je lui ouvre grand les portes de notre ordre ? Pour qu’elle puisse mieux nous brisé ? »
« Je n’en demande pas tant. Juste de ne plus vous en prendre à elle, je m’en occuperais si il le faut. »
« Si c’est ce que tu souhaites, mais tu seras responsable de ses actions et elles te seront aussi imputées. Et qu’elle ne mette pas les pieds dans ce bâtiment… A moins bien sur qu’ordre contraire ne te soit donné. » J’avais simplement hoché la tête. « Une dernière chose, si tu fais erreur sur elle, tu redeviendras simple novice et tu devras toi-même la tuer et nous nous assurerons que tu le fasse. »

J’inspirais profondément et hochait à nouveau la tête, consciente du poids qui pesait sur mes épaules. Je demandais alors si je pouvais disposer, mon père avait alors fait un pas en avant de tourner les yeux vers le Maître. Ce dernier avait simplement incliné la tête, donnant son accord. Je savais que j’allais devoir parler avec lui avant d’aller faire mon rapport quand à tout ça à Alphraïm. Je soupirais doucement et le suivait jusqu’à ma chambre… mon ancienne chambre.

**Les choses se sont plus ou moins bien passée, elle est sous notre protection et… Je déménage… Je t’expliquerais.**

Avec un soupire, je m’engageais à la suite de mon père, devinant à moitié ce qu’il me réservait.

La jeune brunette s’était réveillée durant cette petite entrevue, après s’être assurée de ne rien entendre de particulier, elle était sortie de la chambre vêtue d’un pull bien trop grand pour elle et d’un short assez court. Elle avait tout d’une adolescente normale. Du regard, elle avait cherché son autre elle, penchant légèrement la tête sur le coté. Elle avait ensuite vu le repas sur la table, le seul qu’il restait, le sien et elle était aller s’y installée. Dans le même temps, elle avait timidement demandé à Alphraïm.

« Elle est où ? »

Car, elle avait bien sentit que son double n’était plus là et elle voulait comprendre tout ça. Le clone de Katsuri mangea alors paisiblement le repas qu’on lui avait accordé. Elle était peut être plus juvénile que son l’authentique et avait les cheveux coupé plus court, mais elles se ressemblait tout de même beaucoup, signe que la fée génétiquement modifié n’avait pas vraiment changer physiquement depuis son adolescence. La gamine ne se sentait pas très à l’aise pour le moment, elle ne savait pas encore vraiment ce qu’elle allait devenir maintenant qu’elle avait un peu plus de liberté.

Le repas avait été bon, en même temps, ce n'était qu'un petit déjeuner, et nous n'étions pas vraiment les meilleur en ce qui concernait la cuisine, peut être faudra il apprendre un peu quelque chose la dessus, quoi qu'il en soit, elle allait surement partir pour faire notre rapport et j'eus la surprise de la voir me poser un baiser sur la joue, ce qui me fis assez bien rougir, je ne m'étais pas attendu à cela après tout, elle me lança alors de rester sur la fréquence de sa puce pour qu'elle me dise comment cela c'était passé, il fallait que j'avoue que j'avais écouter à moitié, son baiser sur la joue m'avais un peu sonnée, néanmoins, je répondis positivement à cela avant qu'elle me donne le passe et qu'elle ne parte, pour ma part, j’allais surement rester dans mon armure pour les cas ou quelqu'un allait attaquer.

Je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer, mais pour moi, c'était une occasion comme une autre de prendre un peu plus mon temps, j'étais toujours dans mon armure, mais elle était à moitié ouverte, je vérifiais un peu l'intérieur, juste pour qu'il n'y ai pas de problème, cela était très rare, mais rien n'était parfait dans la technologie, bon, une fois que cela fut vérifié, j'avais voulu refermer mon armure, mais j'entendis quelque chose, il s'agissait du clone de Katsuri, qui semblait chercher ma partenaire du regard, et bien entendu, elle n'allait pas la trouver, elle alla donc vers sa part du repas et m'avais même demander un peu timidement ou était elle, ce qui me fis me gratter un peu la tête, elle avait un peu la même voix, ce qui était vraiment étrange à entendre comme cela, néanmoins, je pouvais faire la différence, alors j'avais juste soupirer avant de m'approcher un peu d'elle, attendant juste une réponse de la part de ma partenaire, qui me la donna un peu de temps après, alors elle allait être sous notre protection, c'était une bonne nouvelle pour elle, bien que je ne savais pas pourquoi elle parlait de déménagement, en tout cas, j'allais surement pouvoir lui fournir une réponse maintenant.

"Partit régler certain détails, mais tout à l'air de s'être bien passer, tu ne risquera rien maintenant."

Mais je pouvais quand même voir qu'elle n'étais pas trop à l'aise, ce qui était naturel, elle ne me connaissait pas, elle n'était pas Katsuri, je me grattais alors la tête avant de me souvenir qu'il y avait les vêtements que ma partenaire avait préparer pour elle, peut être que cela allait la détendre, j'étais donc partie le prendre avant de lui montrer avec un petit sourire, il fallait que je montre que je n'avais rien contre elle, ce qui était vrai en plus, je ne voyais pas pourquoi je lui ferais du mal, bref.

"Si tu as envie de te changer, elle t'a préparer quelque vêtements, il y a surement du choix, alors choisis ce qui te plaira, et si tu as besoin d'autre chose, n'hésite pas, personne ne te forcera à faire quelque chose de mal maintenant."

Je suivit donc mon père dans ce qui était maintenant mon ancienne chambre et je le regardais qui allait maintenant s’asseoir à mon bureau. Restant debout, je le regardais. Il y eut un long silence entre nous, comme si il ne savait pas vraiment par où commencer. En attendant qu’il se décide, je matérialisais un sac à dos et y glissais les affaires auxquelles je tenais le plus. Ensuite, je chargeais avec mes vêtements jusqu’à ce que le sac soit rempli à bloc. Mon père s’était alors levé et avait posé une main sur la mienne. J’avait alors levé les yeux vers lui et nos regard s’étaient croisés.

« Tu es sûre de ce que tu fais ? »
« Tu ne sais pas ce qu’ils m’ont fait subir, père, tu ne sais rien. »
« Je suis désolée de ne jamais vraiment avoir pu t’éloigner d’eux. J’ai été faible de leur laisser une emprise sur toi… »
« Je ne t’en veux pas, père, tu n’avais pas le choix… Mais elle est comme moi, je peux gérer ce qui lui arrivera, ce que tu ne pouvais pas faire. »
« Me pardonneras-tu un jour de ne pas avoir été présent quand ta mère en a eut besoin ? »
« Je te l’ai pardonner il y a longtemps. »

L’abcès était maintenant percé et mon père me pris dans ses bras. Mes jambes manquèrent de se dérober sous moi alors que je faillis fondre en larme. Jamais mon père ne m’avais pris ainsi dans mes bras, il avait toujours eut un amour assez de retenue… J’avais finis par me dire que c’était parce qu’il me jugeait responsable de la maladie qui avait causer la mort de ma mère… ce qui était probablement la vérité d’ailleurs. Mon père me demanda alors de lui parler un peu de ce que j’avais vécu. Ce que je fit, retardant mon retour à l’hôtel. Au moment où il allait retourner près du Maître, mon père me glissa dans la main les clefs de l’appartement de ma mère, il me rappela l’adresse et s’excusa du ménage que j’aurais probablement à faire. Cependant, tout devrait encore être en état de fonctionnement. Je l’espérais en tout cas. Je le saluais, plus émue de cette entrevue que je ne l’aurais pensé. Je récupérais ensuite mes affaires pour retourner à ma moto. Je découvrirais l’appartement en même temps qu’eux.

Le clone avait simplement hoché la tête quand l’homme lui avait expliqué que Katsuri était partie régler certains détails, sûrement à cause d’elle. Il disait qu’elle ne risquerait plus rien maintenant, mais la jeune brunette n’y croyait pas vraiment, elle n’aimait pas vraiment ça. Elle pris son repas dans le calme et quand elle eut finit, l’homme avait à nouveau pris la parole, lui indiquant le sac contenant les affaires. L’adolescente avait alors hoché la tête, puis, elle avait délaissé les vestiges du repas pour maintenant fouiller dans le sac, en sortir certains vêtements, puis d’autre alors qu’elle rangeait les premier. Toutes sortes de choses ainsi. Finalement, elle s’était éclipsée dans la salle de bain pour se changer. Elle en revint munie d’une sorte de chemise sans manches assez décolleté et d’un simple pantalon de cuir.

La jeune femme glissa à nouveau les vêtements qu’elle venait d’enlever dans les sacs. Et maintenant ? Elle regarda un moment l’homme dans son armure et pencha doucement la tête sur le coté. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait pas quoi demandé… La liberté c’était tout nouveau près d’elle… En tout cas, elle s’attendait presque à ce qu’on lui dise ce qu’elle devrait faire maintenant.

Il ne se passa que quelques minutes de plus avant que, non sans avoir dû assommer ce que j’avais reconnu être un homme du laboratoire aux alentours de l’hôtel, j’avais regagné notre étage. Ma moto était garée quelques rues plus loin. Il ne restait donc plus qu’à quitter ce lieu, le plus discrètement possible et rejoindre cet appartement dont il y aurait probablement beaucoup de travail. J’avais prévenu Alphraïm un peu avant mon arrivée à la porte, qu’il ait le temps de l’ouvrir à temps. Puis, je m’étais faufilé dans la pièce refermant vivement derrière nous.

« On bouge d’ici, ils nous ont retrouver et je ne tiens pas à ce qu’on soit encore là quand ils auront compris qu’on est dans cette suite. »

Bien sur, nous avions quelques minutes, puisque j’avais mis notre espions KO, mais tout de même.

Je n'avais donc rien de plus à faire que de trafiquer un peu mon armure, ce qui montrait que ce n'était pas vraiment la joie, néanmoins, les jours suivant allaient certainement être un peu plus intéressant, alors je n'allais rien dire la dessus, je n'avais pas eut de nouvelle d'elle depuis qu'elle m'avais parler d'un déménagement, je n'avais pas vraiment beaucoup de chose avec moi, enfin, tout était dans des compartiment spéciaux dans mon armure, alors bon, néanmoins, rien n'allait être assez grand pour tout ce que j'avais, enfin, peut être côté vêtements si, je n'étais pas du genre à en avoir beaucoup, et pourquoi je pensais à cela directement, ah oui, nous étions un couple maintenant, alors on allait forcement vivre ensemble, toujours un peu de mal à me mettre cela totalement dans la tête, mais cela viendra surement avec un peu de temps, elle était comme moi après tout.

Elle avait donc manger tranquillement avant de prendre de quoi ce changer, je me sentais assez inutile quand même, elle n'était pas dangereuse, enfin, pas contre moi en tout cas, alors je pouvais bien lui parler pour essayer de la faire sourire un peu, peut être la rendre un peu plus heureuse, même si bon, avec un caractère comme Katsuri, les émotions allaient être un peu cacher, j'eus un sourire en pensant à cela, même si bon, j'allais avoir un peu de mal à me lancer dans des projets d'avenir, peut être juste par le fait que je n'y connaissait rien en activité en duo?, bon, j'avais entendu la jeune fille sortir et je l'avais regarder avant de me gratter la tête, elle était vraiment colle elle ma parole, je soupirais alors, je ne semblait pas ressentir la même chose que j'avais envers Katsuri, même si bon, c'était quand même embêtant, elles n'avaient pas de gêne ou quoi?, peut être que c'était naturelle pour elles de rester comme cela, il faudra que je voie cela avec ma partenaire et compagne, en tout cas, autant que je lui parle, elle semblait un peu mal à l'aise encore une fois, peut être du fait qu'elle ne savait pas trop si ce que je lui avais dit était vrai, je m'étais donc approcher un peu avant de prendre la parole, elle pouvait voir mon sourire, je n'avais pas mis mon casque.

"C'est normal que tu as du mal, tu as été élever pour qu'on te donne des ordres, néanmoins, c'est fini maintenant, tu peut demander ce que tu veut, manger ce que tu aura envie, porter ce que tu veut...bien qu'il faudrait prendre en compte qu'il y a un homme dans la pièces, vous êtes vraiment semblable toute les deux."

J'eus alors un petit rire avant d'attendre pour voir ce qu'elle allait faire, néanmoins, j'entendis ma partenaire revenir alors je me retournais pour la voir fermer vivement la porte pour me dire qu'il fallait partir, j'avais alors soupirer, rien n'était simple, j'avais alors dit à la petite qu'ils n'allaient pas la reprendre, puis, après avoir remis mon casque, j'avais ajouter qu'on allait faire en sorte que cela soit le cas, ce fut donc une fois mon armure totalement mise que je me tournais vers Katsuri pour lui demander quel était son plan d'action, car elle devait certainement avoir une idée derrière la tête, pour ma part, j'avais proposer de faire une diversion, vu qu'elle devait savoir ou allé et que je pouvais facilement faire du bruit pour les attirer, il y avais aussi la question de la petite, mais comme elle devais être presque aussi agile qu'elle, peut être qu'elle pourra la suivre un moment, du moins, il fallait savoir si ma partenaire lui faisait assez confiance.

Mon double avait levé les yeux vers Alphraïm alors qu’il lui parlait, tentant de la rassurer. Il commenta aussi sa tenue et elle avait haussé un sourcil, puis, elle avait baissé les yeux sur sa tenue, elle ne voyait pas vraiment ce qu’il y avait d’indécent. Elle était aller se changer dans la salle de bain après tout. La clone avait alors simplement haussé les épaule avant de lui répliqué simplement :

« Vous êtes du genre timide ? Non, parce que je voit vraiment pas ce qui aurait pu te choquer ainsi. Après tout, c’est pas comme si j’avais la poitrine à l’air. »

Irrespectueuse ? Non, juste un peu trop directe pour son propre bien, mais ce n’était pas de sa faute, son éducation avait de grosses lacune. Finalement, j’entrais dans la suite et prévint de mes découvertes, on nous avait repéré. Encore une fois, mon cerveau fonctionnait à toute allure, comme toujours en cas de besoin. Alphraïm parla de diversion et je tournais les yeux vers lui un instant, repensant à notre mission précédente, ce n’était probablement pas à ça qu’il pensait enfin bref…

« J’ai une idée, ce n’est pas une de mes meilleures, mais c’est mieux que rien. Tu pourrais prendre son apparence et quitter l’hôtel comme si tu nous fuyais, comme si tu tentais une fugue… Pendant ce temps-là, je l’emmènerais là où je vais m’installer avec elle. Le temps qu’ils réalisent que tu n’es pas elle et que la suite est vide, nous serons déjà en sécurité. Même si il faudra rendre à nouveau les lieux habitables… Enfin, il n’y a rien sans rien… »

J’attendais son accord, en profitant pour ranger les divers objets que nous avions pris avec nous dans le sac que j’accrochais solidement à ma taille. Je lui avais indiqué l’adresse de chez ma mère via ma puce. J’avais ensuite vérifier le mécanisme de ma mini arbalète et y encochait d’hors et déjà un carreau tranquillisant. J’avais vérifié que mes lames demeuraient accessibles, puis, j’avais levé mon regard sombre vers mon ‘petit ami’ attendant d’avoir son avis. Pour ma part, j’avais confiance en lui, je savais qu’il pourrait les entraîner loin d’ici et leur échapper si besoin s’en faisait sentir. Je m’inquiétais quand même pour lui, mais je n’allais quand même pas le couver, c’était un grand garçon. Par contre, je détournais un peu les yeux avant de dire :

« Si tu pouvais les conduire sur une fausse piste et usé de ton système de furtivité pour nous rejoindre… » Je dupliquais le trousseau de clefs menant à mon nouveau chez moi et la lui tendis. « Fais attention à toi. »

Je savais qu’il les rangerait dans un de ses compartiments et que, seul lui pourrait le récupérer là dedans… En attendant, j’étais quand même un peu inquiète, si il se faisait prendre, ils chercheraient sans aucun doute à le disséquer… jusqu’à comprendre qu’il était humain, alors, il deviendrait un de leur cobaye, enfermer on ne sait ou pour ne pas qu’il s’échappe… et probablement pour ne pas que je le trouve… Il fallait éviter ça autant que possible. Je sorti une veste du sac et forçait mon clone à la passé avant de lui coller une casquette sur le crâne, masquant en partie son visage avec son ombre. J’y avais aussi rassembler une partie de sa chevelure, me réjouissant malgré moi qu’elle ait les cheveux plus courts que moi. J’avais ensuite à nouveau tourner les yeux vers lui, cherchant son aval ou simplement le signal du départ de l’évacuation.

Bon, et bien maintenant que tout avait été proposer, il ne me restais plus qu'a attendre pour voir ce qu'elle avait en tête, pour ma part, il y avait encore le commentaire de la jeune fille qui me passait par la tête, pour elle, c'était quelque chose de tout à fait normal, ce qui m'avait fait rire un peu, j'étais sur qu'elle allait mal le prendre, alors je lui avais dit que côté personnalité, elle était bien différente de son original, et j'avais également ajouter qu'elle devait garder cela comme c'était, avoir sa personnalité propre et se montrer différente, être unique, comme cela, elle sera vraiment elle même, bref, ce n'était peut être pas le moment de penser encore une fois, à cela, il y avait beaucoup de chose à faire, comme par exemple préparer notre escapade, d'ailleurs, Katsuri vint me proposer un plan.

Il était très bien ce plan, au moins, il n'y avait pas de risque pour la petite et très peu pour ma partenaire, ce qui me semblait optimal, j'avais donc accepter assez facilement, après, elle me parla alors de l'endroit ou elle allait vivre, un lieux ou il y avait beaucoup de chose à nettoyer, mais au moins c'était proteger, je compris bien rapidement ce qu'elle voulait dire, un endroit anciennement abandonner et peut être assez loin pour que personne ne remarque cela, puis finalement, elle me demanda de les conduire sur une fausse piste, ce qui semblait faisable, il suffisait pour moi d'user un peu d'invisibilité et aussi de diverse petite chose pour qu'ils me suivent bien, elle me passa alors un trousseau de clés, me disant de faire attention, je lui répondit alors merci et en lui disant qu'elle fasse attention elle aussi, dans un cas d'urgence, après tout, tout pouvait arriver, bref, j'avais alors pris l'apparence de cette dernière, qui allait surement trouver cela étrange, par la suite, j'avais marcher un peu pour reproduire parfaitement les bruits de pas de cette dernière ajuster le poids et également couper tout son métallique, une fois que tout fut près, je m'approchait un peu de ma partenaire pour retirer mon gant une seconde et de lui dire quelque chose via sa puce.

"Je ne serais pas long, promis."

Puis je partit assez vite commencer mon travail, et bien entendu, il semblait y avoir du monde, tant qu'ils étaient en petit groupe, il était possible pour moi de les assommer d'une manière humainement faisable pour ensuite continuer de laisser une piste, je pris donc un côté pendant que ma partenaire allait prendre l'autre, il y avait bien une fenêtre qui devait mener à l'extérieur et qui n'était pas trop haute, en se servant de cela, j'allais sortir et continuer de les emmener dans le sens contraire de ma compagne, pour le moment tout semblait fonctionner, avec mon radar, il semblait qu'ils soient tous à ma poursuite, je lançais alors une simulation pour trouver l'endroit le plus exigu pour les piéger, et me lançais alors à une vitesse très légèrement plus rapide que la leur vers cette endroit pour qu'ils suivent, si jamais ils tentaient de me piéger, j'allais toujours me rendre invisible pour apparaitre ailleurs, rien que pour continuer encore une peu, quand elle sera assez loin, ma partenaire allait me le dire, et dans ce cas, je les laisseraient en plan.

Il avait l’air partant sur mon plan… C’était un peu compliqué, mais il fallait bien s’en contenter, n’est-ce pas ? Je le vis se préparer alors que je serrais maintenant les dents, attendant de voir son départ. Je le regardais un long moment alors qu’il prenait mon apparence… enfin, celle que j’avais il y a quelques années, celle de mon clone. Il s’approcha ensuite de moi et m’assura qu’il ne serait pas long, je lui avais alors sourit, puis, je l’avais regarder quitter la chambre. Les deux phases étaient maintenant commencées, j’avais laissé filer quelques minutes et j’allais ouvrir la fenêtre, prenant moi-même mon sac.

« Je suppose que tu as des ailes toi aussi ? »
« Oui… »
« Alors nous allons planer jusqu’à cet immeuble là. Après, tu me suivras jusqu’à ma moto… Tout ira bien, je te le promets. »
« Pourquoi ne pas y aller directement en volant ? »
« Je ne peux que planer… »

Un lourd silence s’installait entre nous. Alors comme ça, elle pouvait vraiment voler ? Ils avaient réussit à corriger ma tard génétique… Je la regardait encre un moment, puis, secouait la tête. Ce n’était pas le moment de penser à tout ça. J’avais alors passé la fenêtre, m’agrippant à la corniche pour conserver mon équilibre. J’aidais mon double à sortir avec moi, puis je me jetais dans le vide, mes ailes jaillissants dans mon dos. J’avais plané jusqu’à l’immeuble convenu, ne doutant pas un instant qu’elle me suivait puisque j’entendais le doux bruits de mes ailes dans mon dos. Nous finîmes par nous poser toutes les deux sur le toi du bâtiment. Je vérifiais qu’elle m’ait suivit sans se blesser, puis, je lui souriais. Maintenant il fallait qu’elle me suive. Passant par les balcons nous descendions doucement et assez discrètement, j’avais laisser mes ailes puisque arriver dans la ruelle, je me jetais dans le vide, freinant ma chute au dernier moment et, dès que je touchais le sol, je fit disparaître mes ailes. Mon clone se posa à coté de moi et je lui souris, matérialisant un casque.

« Le plus dur est passé, tu n’as plus qu’à t’accrocher à moi maintenant. »
« Pas de problème… Au fait, j’ai choisit un prénom. »
« Hn ? »
« Satsumi. »
« Et bien, enchanté Satsumi, moi c’est Katsuri. A cheval maintenant. »

Et je chevauchais ma bécane, attendis qu’elle grimpe derrière moi et qu’elle s’accroche à ma taille, puis, j’avais démarré, en trombe. Bien sur, j’avais enfiler mon propre casque avant, autant passer pour des motardes quelconques. Nous avions alors quitter le quartier, j’attendais d’être quasiment à destination pour dire à mon… petit ami… que nous étions hors d’atteinte. Nous arrivâmes au bâtiment et je m’arrêtais. Nous descendîmes et je la poussait vers le bâtiment, rentrant aussi ma moto, je ne pouvais pas la laisser dehors, ce serait comme leur dire nous sommes ici, venez nous chercher. L’appartement de ma mère était vaste il avait même une terrasse. Mais il était plein de poussière et c’était clairement visible qu’il n’était plus habité depuis bien longtemps.

« C’est vieux ici… »
« La dernière personne qui a vécue ici, c’était ma mère, elle es morte en me mettant au monde… pour ainsi dire. »

J’avais rangé ma moto dans un coin de la pièce principal et avait enfin daigner abandonné mes sacs. Normalement, nous aurions un peu de répit, que nous pourrions utiliser pour remettre cet appartement en état… ainsi que ce qu’il contenait. J’avais fermer la porte, il avait les clefs de toute façon. Katsuri avait donc soupire, le plus urgent serait probablement de s’assurer de l’état des chambres… Mais en attendant, il ne fallait pas non plus délaisser la sécurité. J’avais soupiré, puis, j’avais tourné les yeux vers Satsumi et j’avais tiré ma dague de ma ceinture, la lui tendant en lui disant qu’ainsi, elle pourrait assurer sa sécurité, au cas où. Puis, j’avais exploré l’appartement, cherchant bien sur les chambres. La chambre de ma mère était fortement poussiéreuse, mais elle avait l’air vivable. Je me sentais juste mal à l’aise en y entrant… Il y avait aussi une chambre d’ami… et une chambre d’enfant… probablement la mienne… Je soupirais et ne m’y attardais pas plus que ça. Les matelas seraient peut être un peu mou, mais une fois les draps changer, ça devrait aller. Je m’étais donc mise en quête du linge de lit, m’inquiétant un peu pour Alphraïm, même si je savais qu’il était tout à fait capable de s’en sortir seul. C’est bien pour ça que j’avais proposé ce plan d’évacuation.

Et bien, une chose était sur, ils avaient mis les moyen pour reprendre cette jeune fille, il fallait voir le nombre de personne à mes trousses, c'était assez hallucinant, néanmoins, comme je n'étais pas né de la dernière pluie, je pouvait facilement les éviter et me servir de mon ordinateur de bord pour trouver les chemins les plus tortueux pour qu'ils prennent toujours plus de temps à me trouver, cela commençais vraiment à m'ennuyer, après tout, ils étaient certes nombreux et avec quelque moyens, mais je pouvais facilement les semer, je secouais alors la tête, non, il ne fallait pas céder au laxisme, si jamais je commençais à penser comme cela, j'allais finir par vraiment être attraper, j'eus alors un petit sourire, espérant que ma partenaire et celle que j'imitais l'apparence, étaient maintenant en lieux sure, de toute manière, elle allait bien me donner un signal, et il fallait que je me dépêche à trouver un bon endroit pour les faire chercher un long moment.

Et d'ailleurs, je reçu le message comme quoi ils devaient être hors d'atteindre, j'eus un nouveau un sourire, cette fois ci, c'était le moment de les induire en erreur, justement, il y avait un grand hôtel pas très loin, alors je fit en sorte de laisser un petite trace qui montrait que je me dirigeait la bas et une fois rentrer, je pris même la peine de prendre une chambre avec un nom totalement bidon, part la suite, je pris l’ascenseur, et une fois la caméra éteinte, je vérifiais si l'ont m'avais suivit avec les caméra de l'hôtel, apparemment, cela était le cas, parfait, j'avais donc annuler l'imitation tout en me mettant invisible, et j'avais grimper en haut de l'ascenseur pour ensuite monter plus vite pour passer par une sortie de secours, ils allaient surement chercher toute les chambres avant de ce rendre compte qu'il n'y avait personne, cela me laissait amplement le temps de partir, j'ouvris donc doucement une fenêtre et passa par celle ci tout en la fermant, avant de partir vers ma partenaire, j'avais quand même une dernière fois vérifier que tout était parfait, bon, ils avaient surement essayer de pirater l'hôtel, donc j'avais fait en sorte de lancer une fausse vidéo pour qu'ils voie que j'étais allé au plus haut niveau et rentrer dans une chambre, ne rien laisser au hasard, il n'y avait pas de caméra dans les chambre, alors tout était bon, je partis alors en direction de Katsuri et la petite, le chemin allait surement me prendre un petit peu de temps, mais c'était tant mieux, une fois arriver, j'ouvris la porte tout ne restant invisible avant de soupirer et de parler pour que les deux m'entende.

"Ils ont vraiment employer de grand moyen, mais j'ai tout fait pour qu'ils pense qu'elle à pris une chambre dans un hôtel très loin d'ici, ils vont mettre un petit moment avant de se rendre compte qu'elle n'est pas la, alors on a un peu de temps."

J'avais enfin annuler mon invisibilité et avais encore une fois soupirer, ce n'était pas facile de faire tout cela, mais au moins il n'y avait plus trop de problème, le tout était maintenant de faire en sorte qu'ils ne viennent pas par ici, je lui demandais d'ailleurs comment elle allait faire pour qu'ils ne se dirigent pas par la pour faire le rapprochement, c'était une question comme une autre, également, j'avais retirer mon casque et ouvert certaine partie de mon armure, j'avais envie, bref, je m'étais approcher d'une table pour y poser mes gantelets et j'attendis un commentaire de ma compagne, la maison était certainement dans un sacré état, mais le principale, c'était qu'elle soit toujours capable de tenie debout, pour le reste, aussi bien moi qu'elle pouvons arranger cela.

Je commençais à vraiment m’inquiéter quand, enfin, il arriva. Mes épaules s’étaient instantanément détendues. Alphraïm nous avait alors expliqué que le Laboratoire avait employé les grands moyens. J’avais alors tourné les yeux vers ‘Satsumi’ et j’avais dit à mon équipier que ça ne m’étonnait pas, après tout, ils m’avaient déjà perdu et maintenant elle et… et notre matériel génétique… Oui, ils avaient perdu beaucoup en peu de temps normal qu’ils ne veuillent pas de ce bond en arrière dans leurs recherches. Enfin, d’après ce que disait Alphraïm, nous avions un peu de temps devant nous, temps que j’allais mettre à profit pour sécurisé les lieux afin qu’il ne nous arrive pas ce qui était arrivé à ma mère avant ma naissance. Je ne dit rien, sondant en deux les nanites de ma moto. Cela allait probablement beaucoup me fatiguer mentalement, mais je n’avais pas le choix si je voulais pouvoir la protéger.

Bien sur, j’aurais pu demandé l’aide de Deus, mais encore une fois, ma fierté prenait le défit et je ne pouvais m’empêcher de vouloir me débrouiller par moi-même. Être capable de la protéger. Je glissais quelques nanites près de la serrure, la porte d’entrée serait inaccessible quelques temps, Le temps que je m’assure qu’il n’y ait que nous trois qui puisse la franchir sans qu’elle se bloque. Une sorte de relevé d’empreinte qui serait pris à l’ouverture et dont personne n’aurait conscience puisqu’il serait invisible… Le reste de mes nanites s’enroulèrent autour de mon poignet tel un bracelet, j’en posais dès que j’approchais d’une issus, les programmant de même façon que ceux de la porte.

« Désolée de t’en avoir demandé autant, je me doute que cela ne doit pas être de tout repos. »

Et je ne le regardais pas vraiment, un peu mal à l’aise. Pendant ce temps-là, Satsumi avait trouver les draps et avait commencer à les trier : ceux qui pourraient être réutilisés et ceux qui n’avait pas supporter le poids des années. L’avoir vu – ou plutôt non… - quand il était invisible ne me faisait plus rien. Mon clone en revanche semblait totalement abasourdi, elle s’en remettrait… et elle s’y habituerait. En attendant, elle semblait faire face. Pour ma part, je me tournais face à mon petit ami qui avait en partie quitté son armure. J’avais alors laisser échapper un petit soupire.

« Ça va sûrement prendre du temps pour refaire en sorte qu cet endroit soit vraiment habitable, mais le Maître ne veux pas la voir au sein de la Guilde, je suis responsable de tout ce qu’elle fera… »

Je ne lui parlais pas encore de la sanction si jamais Satsumi était suspecté de trahison… Pas devant elle surtout, elle devait profiter de sa liberté, je ne voulait pas qu’elle s’inquiète des conséquences de tout ses gestes. Je tournais les yeux vers elle et me passais une main dans la nuque avant de lui demander de continuer à changer le linge de lit. Pour ma part, je continuerais à sécurisé les lieux et pour ça, je sortie sur l’immense terrasse. Ca n’allait par être facile de sécuriser ça… Je ne lui avait rien dit, alors, je soupirais doucement en espérant qu’il m’ait suivit sur cette terrasse peuplé d’un bon nombre de plantes vertes. Là, elle avait pris la parole, calmement :

« Elle a choisit un prénom : Satsumi… Et elle, elle est capable de voler… Je suis un peu jalouse… »

Et j’avais une vague idée quand au pourquoi je n’en étais pas capable… Je ne me souvenais même pas si j’avais un jour été capable de voler…Mais de toute façon, je ne le pouvais plus maintenant. Je jetais un œil tout autour de moi, la foule de bacs à fleurs qu’on trouvait ici était superbes, comme si ma mère s’en occupait encore. Pour la première fois de ma vie, je regrettait de ne jamais avoir pus la connaître. Pas qu’elle me manquait… en fait, je ne voyais pas vraiment pourquoi je ressentais les choses ainsi.

J'étais donc rentrer dans la maison, et même si pour le moment elle semblait dans un sale état, ma partenaire semblait savoir qu'elle pouvait être parfaitement vivable avec un peu de ménage, tant mieux alors, je la vis donc faire quelque chose avec des nanites mais je ne fis aucun commentaire la dessus, elle aurait pu me demander mon aide quand même, ou alors elle souhaitait me laisser me reposer un peu, dans tout les cas, je n'allais pas me plaindre, elle s'excusa alors de m'avoir demander autant, prétextant que cela n'avait pas du être de tout repos, en fait si, cela avait été assez facile, peut être que je devais lui retirer cela de la tête pour qu'elle se sente mieux, au moins, et en plus, c'était la vérité, il m'avais suffit de mettre pas mal de chose pour que tout paraisse bien réelle, alors bon.

"Ne t'en fait pas, ce n'était pas si complexe, la question va maintenant être de savoir si ils sont stupide ou pas, si c'est vraiment le cas, ils ne passeront jamais vers ici."

Bien, maintenant que cela avait été dit, il était question de savoir ce qu'on allait faire avec le temps qu'on avait, et pendant que la petite faisait quelque chose avec du linge, ma partenaire me parla un peu de ce qui c'était passé, elle était donc responsable d'elle et également, il allait lui être impossible d'allé dans la guilde, c'était assez dur quand même, enfin, ce n'était que mon avis, je me grattais alors la tête, puis finalement, j'avais quitter entièrement mon armure, la laissant quand même en mode automatique pour qu'elle me suive, en cas d'urgence, on ne semblait pas encore sortit totalement d'affaire, c'était l'impression qu'elle me donnais, bref, elle continua de sécuriser les lieux et je la suivait avec un petit sourire, regardant moi même à quoi cela pouvait ressembler, quand finalement elle s’arrêta à une terrasse, elle me parla, alors maintenant elle avait un nom, Satsumi, ce qui avait une sacré ressemblance avec Katsuri, mais je ne fis aucun commentaire, néanmoins, sur le fait qu'elle soit un peu jalouse, la j'allais dire quelque chose.

"Allons, il ne faut pas, je suis même sur que cela doit bien fatigué, alors qu'avec une bonne paire de bottes avec propulsion, tout va beaucoup plus vite et sans efforts."

j'avais presque eut envie de dire qu'elle m'avais aussi, mais je m'étais arrêter en pleine élan, les joues un peu rouge, elle allait clairement se rendre compte que ce que j'avais eut envie de dire ensuite, mais bon, c'était normal, bref, elle semblait regarder un moment des bacs à fleur, et même si je n'avais aucune connaissance la dessus, ils étaient assez jolie, également, comme je me souvenais que cette endroit était à sa mère avant, il était fort possible qu'elle ai des émotions assez diverse pendant un petit moment alors je ne fis rien d'autre que de sourire, je fis quand même un petit pas vers mon armure pour en sortir un petit quelque chose, une bouteille d'eau que j'avais garder de la dernière fois, j'avais juste un peu soif, j'avais pas mal parcouru de chemin après tout.

J’étais fière, trop peut être, si j’y réfléchissais encore, je remarquerais probablement à quel point ma fierté m’avais desservie. En attendant, il m’avait demandé si ils étaient vraiment stupide ou non, j’avais alors tourné les yeux vers lui un moment avant de soupirer doucement. Je me tu une petite seconde, puis, je glissais doucement une main dans mon cou, sans trop savoir quoi faire. Satsumi devait être encore en train de faire les lits pour le moment, j’étais donc plutôt tranquille pour parler avec Alphraïm. Et, pour le moment, c’était d’eux qu’on allait parlé.

« Ils viendront, cela ne fait aucun doute… et c’est pour ça qu’il faut renforcer la sécurité ici. Ils ne viendront pas aujourd’hui, mais ils viendront et suffisamment sur d’eux, car, il y a des année de ça, ils ont enlevés avec succès et facilité une lavandière féerique… dont le mari n’était que peu présent à cause de la Guide… »

Je ne savais pas vraiment si il comprendrait ou même si il croirait que j’en portais rancune à mon père, même si mes paroles pouvaient le laisser penser, ce n’était pas le cas. Mais il ne connaissait encore que vaguement mon passé, tout ça, c’était un peu compliqué. Enfin, ça faisait partie de moi, tout comme cette difficulté à exprimer ce que je ressentais. Satsumi pourrait peut être m’aider à ce sujet, qui pouvait savoir. Il commanda alors le fait qu’elle puisse voler et juste planer, tentant le coup en disant que ça devait fatiguer et qu’une paire de botte à propulsion était plus rapide et sans effort. Je secouais alors doucement la tête avant de lui répondre :

« Ne préfères-tu pas laisser le plein contrôle de ton armure à un ordinateur ? Cela serait aussi rapide et te demanderais moins d’effort. Quand tu auras compris pourquoi ton cerveau vaux mieux qu’un ordinateur, tu sauras pourquoi toutes les bottes à propulsions du monde ne valent pas une paire d’aile pour ceux qui sont nés avec ces appendices. Pour ma part, je ne sais plus si elles ont un jour été capable de vraiment me soulever, mais je connais une personne qui le sait… Une personne qui saurait nous aider au sujet de Satsumi… Il faut juste que je la retrouve et… que je m’assure de certains points… »

Alors que j’avais parlé, mes doigts s’étaient mis à caresser certaines plantes, je n’étais même pas capable de toutes les identifiées… Je me sentais un peu honteuse de tout ça. Jusque là, je n’avais jamais penser à ma mère et à ce que j’avais perdu en ne l’ayant pas près de moi, je crois qu’aujourd’hui, j’en avais un petit aperçut. J’avais alors repris la parole, comme si de rien était :

« Rien ne t’oblige à le faire, mais si tu veux venir vivre ici, avec nous, tu en es le bienvenu… Surtout qu’ici, rien ne t’obligera à demeurer dans ton armure à longueur de temps… »

Et cela m’aiderait peut être à m’ouvrir un peu à lui, puisque, hormis le baiser que je lui avait poser sur la joue plus tôt, j’avais l’impression de me comporter avec lui comme j’aurais pus le faire avec… et bien… je ne savais pas trop, je n’avais que trop peu de relations sociales pour ça. D’un signe, je lui fit comprendre que je rentrais à nouveau, en revenant sur le sujet des ailes.

« Si un jour mes ailes ont été capable de me porter avant de s’atrophier, alors, j’ai une piste quand à ce qui a pus le provoquer… mais je n’abandonnerais ce qui l’a provoquer pour rien au monde maintenant… »

Ces choses qui feraient que quoi qu’elle fasse, Satsumi ne m’égalerais jamais au niveau du combat physique. Cette chose qui faisait de moi une hybride fée génétiquement modifiée doublée d’une cyborg si l’on pouvait le dire ainsi… Puisque l’exosquelette avait probablement eut des conséquences sur moi… Si on me l’ôtait… pourrais-je encore seulement me tenir debout ? Probablement pas avant de long mois. Je soupirais alors et, secouant légèrement la tête, j’allais voir où en était Satsumi, qui, assise sur une chaise à bascule, tenait une peluche de lapin sur ses genoux. Comme moi, elle n’avait pas eut d’enfance, elle le réalisait… Je voulais lui en accorder une en retard, moi qui ne pouvait pas me la permettre.

Elle semblait bien être sur qu'ils allaient venir ici, mais en même temps, d'après ce qu'elle disait, ils semblaient connaitre l'endroit, alors il fallait surement être prêt à tout, ce qui me fit un peu soupirer, bon, après cela, il me restait quoi à faire, peut être placer quelque petite chose en extérieur pour voir et reconnaitre des présence hostile?, oui bon, je m'en chargerais plus tard, pour le moment, j'allais continuer de parler avec ma partenaire et compagne, qui semblait avoir une idée bien différente sur ma proposition de chaussures à propulsion, mais bon, elle m'avais déjà dit non une fois, j'étais un peu préparer à entendre cela une deuxième fois, sauf peut être avec plus d'argumentation.

Oui, je pouvais comprendre ce qu'elle voulait dire, pour ma part par exemple, je ne souhaitais pas que mon armure et autre organisme obtienne une sentience, et donc une indépendance, c'était pour cela que tout était relié à moi même, cela rendait certes la tâche plus ardu, mais au moins il y avait moins de risque, je ne pouvais donc pas la critiquer, et elle semblait avoir une idée derrière la tête, comme encore une personne à allé chercher, j'aurais bien voulu lui demander de qui il s'agissait, mais elle changea bien vite de conversation, passant maintenant à une proposition pour rester avec elle et Satsumi, la question était un peu idiote, car j'allais allé ou dans le cas contraire, je n'avais pas d'argent, enfin pas vraiment, j'avais fait en sorte que ça soit elle qui l'ai, bref, il y avait aussi une raison beaucoup plus évidente, et comme elle semblait le comprendre, cela pouvait être mieux que j'étais sans mon armure beaucoup plus souvent, surtout par soucis au niveau de mon corps, certes je n'allais pas perdre du muscles, mais bon, il fallait quand même que je bouge de temps à autre, alors peut être que j'allais ajouter cela à la liste de chose à lui dire.

"Je pense que c'est une bonne idée, et également, même si cela ne fait que peu de temps, nous sommes un couple, alors autant rester ensemble n'est ce pas?"

Après lui avoir donc dit cela, elle me fis signe de rentrer dans la maison et je la suivit alors qu'elle me parlait encore de ces ailes, ayant peut être trouver la raison à cela, il y en avait surement plusieurs, le manque d'utilisation, ou alors un défaut génétique, ce qui ne semblait peut être pas être le cas en voyant Satsumi, bref, c'était peut être le mauvais moment pour penser à cela, je regardais la jeune fille qui semblait tenir un animal en peluche, je n'avais jamais eut cela pendant mon enfance, juste des livres, d'ailleurs, je m'étirais un peu avant de faire un commentaire dessus, expliquant simplement qu'il n'était jamais trop tard pour profiter un peu de ce qui se trouve autour de soi.

Je ne savais pas si ‘Deus Ex Machina’ avait vraiment compris ce que je voulais lui faire comprendre, enfin, je le ferais probablement d’ici quelques minutes tout au plus. Bien sur, je lui laisserais tout le loisir de visiter les lieux et d’ajouter les sécurités qu’il voudrait y ajouter… Je lui avais donc expliqué pourquoi je refusais ses bottes, avec plus d’explication que lors de la fois précédente cette fois. J’avais évoqué cette mission personnelle qui ne saurait probablement plus tardée maintenant. Peut être que je lui en parlerait, je ne savais pas vraiment… En fait, ça dépendrait probablement de lui… Si il me questionnait, il saurait, sinon, et bien… nous verrions bien ce qu’il adviendrait n’est-ce pas ? Mais j’irais quand même la trouver, au moins pour avoir les réponses que je cherchait, à mon sujet, comme à celui de Satsumi.

Bien sur, je l’avais invité à rester et, alors que nous retournions à l’intérieur, il avait dit que ce serait une bonne idée, surtout que nous étions ensembles maintenant… Oui… ensemble… Il était peut être tant qu’il en sache un peu plus sur mon histoire et sur celle de ce lieu… Aussi, en entendant ce terme, j’avais eut deux réactions : j’étais devenue écarlate, puis, une ombre s’était installée dans mon regard. Il le fallais, alors, j’allais lui expliqué mon passé, le faire sous forme d’un récit. J’attendais donc de m’être assuré que tout allait bien pour Satsumi, je retournais dans le salon poussiéreux. Je me laissais ensuite tomber sur un fauteuil manquant de m’étouffer sous le nuage de poussière que cela me provoqua. Quand je parvins à me reprendre j’avais dit :

« Tout les couples ne vivent pas ensembles, tu sais…L’un d’entre eux vivait très heureux en ne se voyant que de temps à autre. Elle était une fée, une des rares qu’on puisse trouver dans ce monde. Elle vivait une histoire d’amour assez vive avec un humain. Mais si elle l’aimait plus que tout, mais elle ne partageait pas son opinion et ne voulait pas de la vie qu’il vivait. Alors, il lui a acheté une maison, un lieu où elle pourrait être elle-même et vivre comme elle le voudrait. Ils vivaient heureux entre les murs de cette maison… mais ce qu’était la femme attira l’attention. »

Je me tus un instant, m’emparant d’un coussin poussiéreux sur le divan, je me mis à le frapper pour en ôter cette dernière. Je ne regardais plus maintenant ni Alphraïm, ni même Satsumi qui était venu nous rejoindre dans cette pièce. Je reposais ensuite le coussin près de moi et je me mordillais un peu nerveusement la lèvre.

« Ils l’enlevèrent ici-même, son époux était absent, en mission pour continuer à suivre le fil de ses croyances… Quand il le retrouva, il était trop tard, ceux qui avaient pris sa compagne avaient mis leur projet à exécution, elle n’était qu’un cobaye comme un autre et ils firent de l’enfant qu’elle portait un monstre, l’affaiblissant irrémédiablement… le reste, tu le connais ou tu t’en doute probablement… »

J’avais détourné les yeux, puis, je m’étais relevée et j’avais commencé à nettoyer les lieux, presque frénétiquement. Pour la première fois, je me rendais compte à quel point raconter mon histoire pouvait me faire mal. J’avais alors soupiré, reposant un autre coussin peut être un peu trop vivement avant de me passé maintenant une main sur le visage. Je sentais mon cœur lourd sans trop savoir où j’en étais maintenant. Avant, tout était simple. J’obéissais aux ordres, j’étais payé, je retournais à ma chambre et ma vie continuait, ni plus, ni moins… Et maintenant ? Et maintenant, je ne savais pas. Ce que je savais, c'était que Satsumi devait être blessée, en me traitant de monstre, je l'avais traité de monstre elle aussi, mais elle aussi avait le droit de savoir, c'était autant son histoire que la mienne.