Le culte de Maigicat

Drislan lui n'était plus vraiment lui même pour le coup, s'étant totalement laisser faire par le peu d'instinct qu'il avait. Cela semblait faire plaisir à Azmaria, remuant de plus en plus en elle alors que son corps semblait bruler de l'intérieur, imprimant doucement dans son esprit ce plaisir si délicieux et pourtant si étranger pour lui. Et encore, Azmaria continuait de ce faire plaisir et le regard de l'homme jonglait entre les yeux de la lapine et sa poitrine, cette dernière étant presque hypnotique dans les yeux de l'homme. Il ne savait pas ce qu'il se passait et il ne voulait plus chercher à comprendre, il pourra toujours lui demander quelque chose une fois que tout sera terminer.

Il aurait pu profiter des gémissement de la jeune femme, de sa poitrine si voluptueuse ou alors même de son corps si délicieux, mais Drislan n'était qu'un enfant face à ce plaisir si puissant. Le moment de la jouissance commune vint alors et ce fut enfin après cela qu'elle se rendit compte de tout ce qu'il c'était passer, semblant pâlir à vu d’œil et parant même dans sa chambre sans même lui dire un mot. Il fallu encore deux ou trois minutes à Drislan pour vraiment se rendre compte que tout était fini, qu'il pouvait maintenant se relever et comprendre ce qu'il c'était passer. Il rajusta bien entendu sa tenue et alla remettre son masque, vérifiant cette fois qu'il ne tombe pas aussi aisément avant d'allé vers la porte de la demoiselle. Il voulu taper à la porte pour avoir des réponses sur tout, toutefois, il se souvenait de son visage, il ne voulait pas qu'elle se sente mal. A la place, il frappa qu'une seule fois pour montrer qu'il était présent avant de lui dire une simple chose.

"Je comprendrais si tu as ... du mal à sortir dans les prochains jours, moi même je ne sais pas comment réagir face à ... cela. Prend ton temps pour réfléchir et ne t'en fait pas pour l'église et ton statut, je m'occupe de tout cela."

Pourquoi semblait il aussi gentil avec elle, surtout qu'il était la pour voir les pécher de la demoiselle et de la faire virer le plus facilement possible. Il y avait deux chose qui semblait bloquer sa décision, la première étant ce qu'elle venait de lui faire, l'ayant assez marqué et semblant être une chose qu'on lui avait dit être impossible pour lui d'avoir. La deuxième chose était une petite sensation au niveau de sa poitrine, quelque chose qu'il ne savait pas pourquoi elle était présente et bien qu'elle était assez particulière, il ne la trouvait pas vraiment dérangeante. Bien, il avait dit ce qu'il avait besoin de lui dire, le reste n'était donc qu'une question de temps pour elle, Drislan pouvait s'occuper du culte pendant autant de temps que nécessaire, il avait toute les connaissance pour et surtout il était prêtre.

IL ne savait pas combien de jours, ou même de semaines Azmaria allait rester dans sa chambre et ne pas sortir, mais une chose était certaine, Drislan allait attendre sagement. Bien entendu, quand l'heure du repas était arriver, ce dernier venait lui apporter un plateau et frappait à la porte pour lui dire qu'il laissait quelque chose pour elle, ne restant jamais pour tout de même installer une confiance entre eux. Si des gens se demandaient pourquoi Azmaria n'étaient pas la, l'homme leur expliquera qu'elle était en pleine méditation et qu'elle ne pouvait pas être déranger sous aucun prétexte, certes, cela allait faire baisser les revenu du à son absence, mais ce n'était pas grave. Pour le reste, personne n'allait remarquer le changement, tout le monde allait croire le prête venu de la branche principal et allait en conclusion laisser Azmaria tranquille afin qu'elle puisse 'méditer sur ce qu'il c'était passer. Il ne savait pas combien de temps cela allait prendre et si cela était trop long, il allait certainement finir par s’inquiéter un peu pour la demoiselle, mais que pouvait il vraiment faire de plus...

Azmaria avait fuit pour se réfugier dans sa chambre comme elle le pouvait. Tout cela l’avait sacrément secouer et elle était persuadée que cette perte de contrôle l’avait fait tout perdre. Ses oreilles remuèrent sur le haut de son crâne quand elle entendit la voix de Drislan derrière la porte. Tiens ? Il la tutoyait maintenant… Cela ne la soulageait pas, pas plus qu’il ne dise comprendre ses difficultés. Il lui dit de prendre le temps de réfléchir et de ne pas s’en faire pour l’église et son statut, qu’il s’occupait de tout ça… Elle n’arrivait pas à comprendre, c’était une menace ? Il allait brisé sa vie ? Après tout c’était pour ça qu’il était là, non ? Guetter la moindre erreur pour la rapporter et qu’elle perde tout.

Ce genre de penser tourna en boucle dans son esprit et elle passa une bonne partie de son temps à pleurer et à trembler. Les premières trente-six heures, elles n’ouvrir pas la porte et ne se nourrit même pas. Vaguement, elle entendit les questionnement quand à son absence, mais elle n’avait pas le courage de sortir et de se montrer. Après ce laps de temps, il fallu encore presque une semaine où elle se contenta de manger et de se morfondre, mais rien… Drislan n’avait pas prévenu les haut pontes ? Et elle entendait les gens s’inquiéter pour elle… elle ne pouvait pas fuit définitivement. La Prêtresse attendit alors la journée pour être sûre que Drislan ne soit pas dans les parties privées. En théorie, il devait être en plein discourt.

Azmaria était alors prendre une douche glacée avant de passé sa tenue… Cependant, elle ne l’avait jamais portée de façon aussi prude et chaste. Elle avait remis sa coiffe, cachant ses oreilles comme elle l’avait l’habitude de le faire. Elle avait regarder son reflet et soupirer, ses cernes sautaient aux yeux, mais elle ne pouvait rien faire. Après tout, elle avait fait bien des coquetterie, mais elle ne s’était jamais maquiller, alors, elle ne commencerait pas aujourd’hui. La lapine rejoignit discrètement l’église et chercha alors Drislan pour se rendre dans la partie opposée du bâtiment. Elle força un sourire à venir sur ses lèvres, mais il n’était as aussi franc que d’habitude, il semblait même assez fragile et des habituer ne tardèrent pas à s’inquiéter pour elle. Le coeur serré, elle fit de son mieux pour les rassurer, cependant, dès que Drislan approchait à moins de cinq mètre elle s’arrangeait pour fuir, prétextant devoir faire quelques chose ailleurs, souvent à l’autre bout du bâtiment. La journée s’était passé ainsi et au moment de fermer, elle l’avait laissé s’en occuper, fuyant encore une fois pour s’enfermer dans sa chambre, sans manger. Le lendemain se passa presque de la même manière.

Azmaria fuyait pour ne pas être confronter à Drislan et à tout ce qu’il pouvait lui dire. Cependant, quand elle chercha à regagner sa chambre ce soir-là, elle s’arrêta en cours de route et s’immobilisa. Elle se retrouva face à lui comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. Elle sentait son coeur se défouter dans sa poitrine sans qu’elle ne sache quoi faire maintenant, elle baissa simplement les yeux, comme par peur de le regarder, même avec le masque.

Drislan ne comprenait pas le comportement d'Azmaria, il lui avait dit pourtant qu'il allait faire en sorte de régler la plupart des problèmes, mais rien que la première semaine, elle n'était pas sorti de sa chambre. Bien entendu, il fut le premier à être critiquer à ce sujet, après tout, il était la personne qu'on voyait souvent discuter assez chaudement avec cette dernière, mais encore une fois, il faisait en sorte de les rassurer, que rien n'était grave. Il se disait cela, mais même lui semblait avoir un peu peur qu'elle ai mal compris ce qu'il avait voulu lui dire, essayant de réfléchir à un moyen de la contacter, à un moyen de lui parler un peu plus simplement, mais rien n'y faisait.

Même quand elle fut finalement sorti il ne pouvait rien faire pour l'approcher, à chaque fois, elle s'éloignait pour faire autre chose et il se prenait la plupart des remontrance de la part des fanatiques de la demoiselle. Que pouvait il faire de plus, il se le demandait à chaque fois alors qu'il passa quelque journées de plus à jongler entre essayer de lui parler et à faire ce qu'il avait à faire. Finalement, il l'avait attendu devant sa porte et l'avait intercepter, voyant qu'elle avait peur de quelque chose, lui donnant alors raison sur son idée. Certes, ce dernier avait été très strict envers cette dernière et l'avait menacer de trouver quelque chose pour la rétrograder, mais leur ... incident n'avait aucun rapport avec l'église pour le coup, alors il voulait mettre cela au clair, restant bien devant pour qu'elle ne fuit pas.

"Je n'ai rien dit et ne dirais rien au supérieur, ce qui est arriver est en grande partie ma faute Azmaria."

Oui, il voulait faire en sorte qu'elle ne sente pas aussi peiner par ce qui c'était passer, certes elle lui avait retirer son masque et en avait subit les conséquence, toutefois, il aurait du avoir une protection plus correct dans ce genre de cas. Il n'osait pas vraiment la toucher pour le coup, cherchant simplement à ce qu'elle se sente un peu plus libérer face à ce qu'elle pouvait penser.

"Mon regard est l'un des secrets les mieux garder de l'ordre, je ne te dis pas cela pour te rendre coupable, simplement pour te prouver que j'aurais du faire beaucoup plus attention à propos de mon masque."

Après tout, qui aurait l'idée de lui balancer son masque de la sorte, bien qu'encore une fois, il semblait ne pas avoir fait d'autre modification à ce dernier, elle pouvait le voir, il était exactement pareil.

"Pour ce qui c'est passé, je ne sais pas vraiment ... quoi en penser toujours, je ne dis pas que cela était une mauvaise expérience, à vrai dire, on m'a toujours dit que les femmes ne trouveraient jamais le bonheur en ma compagnie."

Oui, on lui avait toujours interdit tout ce qui était relation avec une femme jusqu'à maintenant, sous le prétexte qu'il ne pourrait jamais rendre une femme heureuse. Enfin, passons cela, il devait aussi expliquer autre chose quand à ce qu'il était venu faire à la base, car avec tout ce qui c'était passer, il y avait bien une chose qu'il pouvait montrer.

"Soit dit en passant, cela m'a permis de voir avec certitude que vous pensiez au croyance et au culte avant toute chose, certes vous avez certain trait de caractère assez unique, mais cela ne fait pas de vous une mauvaise personne."

Il devait continuer de lui remonter le moral, cela était de sa faute, en tout cas, c'était ce qu'il pensait toujours pour l'instant, se grattant un moment la nuque avant de continuer.

"Je sais qu'on va certainement continuer à ce chamailler pendant quelque temps, j'ai été éduquer d'une certaine manière et vous avez une autre manière différente. Toutefois, sachez deux chose, la première est que vous êtes et serez toujours une excellente membre du culte et la deuxième que je préfère vous voir avec un sourire."

Il eut lui même un sourire alors qu'il se décala un peu, il lui avait dit tout ce qu'il voulu lui dire, la laissant maintenant rentrer dans sa chambre si elle avait encore peur de ce dernier. Oui, pour lui, il pensait vraiment qu'elle n'allait pas vouloir continuer de le voir par la suite, après tout, on lui avait toujours dit qu'il n'allait jamais avoir quoi que ce soit en rapport avec une femme. Mais maintenant?, il ne savait pas quoi, il ne voulait pas en parler avec cette dernière tant qu'elle n'était pas prête, d’où son écartement.

Azmaria paniquait, mais pour le coup, elle ne pensait pas vraiment à s’enfuir. Elle resta donc simplement face à lui, comme un rongeur dans les phrase d’une voiture. Drislan lui avait maintenant assuré qu’il n’avait rien dit et qu’il ne dirait rien à ceux qui l’avait envoyé ici et elle le regarda un moment, toujours avec l’envie de s’enfuir. Il lui dit alors que ce qui était arrivé était en grande partie de sa faute. Elle voulu ouvrir la bouche, parler, mais elle en fut purement et simplement incapable. Elle continua cependant de soigneusement éviter de le regarder. Il expliqua alors que son regard était l’un des secrets les mieux garder de l’ordre. Hum… Oui, c’était normal qu’elle n’en ait jamais entendu parler du coup. Il lui dit qu’il aurait du faire beaucoup plus attention à propos de son masque et la jeune femme se mordilla doucement la lèvre inférieure. Encore une fois, elle n’en dit pas plus, se contentant simplement de le regarder, croisant nerveusement les bras sur sa poitrine avec une certaine nervosité, puis, elle s’assura maintenant de garder son regard rivé vers le sol en silence.

Pour autant, elle n’avait apparemment pas vraiment besoin de parler, puisqu’il avait finit par reprendre la parole. Il lui avait alors parlé de ce qui s’était passé et qu’il ne savait pas quoi en penser. Il expliqua également que les femmes ne trouverait rien. Il précisa tout de même que cela n’était pas une mauvaise expérience. Il ajouta même qu’on lui avait dit que les femmes ne serait jamais heureuse en sa compagnie. Azmaria n’en dit rien de plus, restant toujours en grande partie repliée sur elle-même de la sorte. Elle sentait sa coiffe qui bloquait ses épaules, mais elle ne bougea toujours pas, le regard encore rivé sur le sol.

Elle ne le comprenait pas… Non… Elle ne comprenait pas grand-chose de ce qui se passait il y avait quelques jours et elle avait l’impression que tout lui échappait, qu’elle perdait tout. Azmaria avait toujours une boule au fond de son estomac et elle ne savait pas trop comment elle devait se conduire maintenant. Doucement, sa main se leva et ôta sa coiffe laissant par la même occasion se redresser… en partie en tout cas. Drislan repris encore une fois la parole. Il disait que tout cela lui avait permis de voir avec certitude qu’elle pensait à leurs croyances et au culte avant tout… Bien entendu… Sinon, elle aurait pu partir, après tout, elle n’était pas enchaînée à cet endroit. Il disait que ce n’était pas une mauvaise personne et elle sentit une larme couler au coin de son œil. Encore un instant de plus et il lui dit maintenant qu’ils allaient probablement continuer à se chamailler. Ils avaient une éducation différente… Cela voulait dire quoi ? Peut-être que les nonnes qui s’étaient occupé d’elle avait été trop gentilles avec elle… Elle n’en savait rien. Il lui avit cependant certifier deux choses et, un instants, elle avait failli lever les yeux avant de se mordre violemment la langue pour ne pas le faire. Il pensait qu’elle était une excellente membre du culte et qu’il préférait la voir sourire. Cette fois, la jeune femme se figea et cette fois, elle ne pu s’empêcher de maintenant lever les yeux dans la direction de l’homme. Heureusement, il avait son masque.

Elle le regarda encore un moment, perdue, puis, elle soupira et, au lieu de filer dans sa chambre, elle se passa une main sur le visage avant de détourner à nouveau les yeux pour, encore une fois, ne pas le regarder, c’était bien assez compliqué.

« Vous étiez venu ici pour trouver une raison de me sanctionner, de punir ma façon d’être alors… Pourquoi vous ne profiter pas de cette faiblesse ? »

Pourquoi ? Et pourquoi cette véritable faille, cette véritable erreur le faisait voir sa vocation et pas une défaillance comme on semblait penser qu’elle en avait déjà tellement ? Elle était fatiguée et elle ne savait pas pourquoi. C’était probablement ses nerfs, mais elle n’y pouvait pas vraiment grand-chose. Elle ferma les yeux un instant. La situation deviendrait probablement très gênante et la lapine préférait ne pas penser à ça si elle en avait l’occasion. Azmara s’était donc avancée et, quand elle était arrivée près de lui, elle s’était alors immobilisé. Puis, elle avait alors simplement dit quelques mots par-dessus son épaule.

« Tu sais… Je pense que si… Vous pouvez faire le bonheur d’une femme… en tout cas si il y a moyen de faire en sorte que… Ta particularité fasse moi d’effet que ça. »

La lapine hésita encore un moment où elle était, avec l’impression de sentir une boule dans son estomac. Puis, elle soupira doucement et, encore une fois, la prêtresse se passa une main sur le visage avant d’ensuite entrer dans sa chambre. Est-ce qu’elle allait sortir pour le repas ? Elle ne savait pas vraiment, mais au moins, elle ne verrouilla pas derrière elle.

Au moins, Azmaria avait écouter ce dernier jusqu'au bout et bien qu'elle ne lui avait pas dit le moindre mot pour l'instant, il était possible de voir qu'elle avait du mal à comprendre pourquoi il en faisait autant pour elle. Et la voila qui lui demandait pourquoi il ne profitait pas de sa faiblesse, qu'il ne profitait pas d'enfin voir qu'elle n'était pas pure pour la faire partir définitivement. Dans un sens, elle n'avait pas tord, même si d'un autre côté, il ne se souvenait pas si les prêtresse devait rester vierge ou pas. Maintenant, lui même avait eut cela avec elle, alors si jamais elle devait partir à cause de cela, il allait la suivre et il ne le regretterais pas. Enfin, il allait devoir lui fournir une réponse correct et après quelque seconde de réflexion, Drislan ouvrit la bouche pour lui fournir ce qu'elle recherchait.

"Peut-être que je me rend compte que vous aviez une raison, ou alors qu'il y a des choses un peu trop stricte dans le culte, ou bien que si jamais vous deviez être puni pour ce que vous venez de faire, je le saurais aussi pour avoir suivi. Tout ça pour dire que vous n'êtes pas en tord, alors ne vous en faite pas."

Azmaria lui déclara alors que si il pouvait faire le bonheur d'une femme, peut-être que cette dernière pourrait être moins sensible à ses yeux. Il eut alors un rire légèrement sec, comme si elle avait toucher quelque chose qu'il ne fallait pas, quelque chose qu'elle n'avait pas encore compris à son sujet. Il soupira alors et se gratta un moment la nuque, lui répondant alors d'un peu légèrement triste, comme si elle avait toucher quelque chose d'assez particulier pour lui.

"Cela est un beau rêve, mais je pense que je ne suis pas voué à aimer quelqu'un, on m'a toujours dit que mon regard serait une malédiction permanente et impossible à faire partir."

Il la laissa alors partir dans sa chambre et se dirigea vers la cantine pour manger, ou en tout cas, aider pour préparer le repas du soir. Il resta tout le long du repas assez silencieux, ne semblant pas vraiment faire attention autour de lui, si bien qu'on se demandait ce qu'il c'était passer pour qu'il soit comme cela. En réalité, Drislan ne savait plus quoi penser à propos des dernières paroles de la demoiselle, ne voyant pas comment il pourrait avoir quelque chose sans avoir la possibilité qu'on puisse voir son visage.
Depuis son enfance, tout ce qu'on lui avait dit était qu'il était impossible pour lui de retirer son masque, ayant eut un problème avec une des grande prêtresse à l'époque, cette dernière ayant failli faire ... peut-être ce que Azmaria lui avait fait. Toujours était il qu'il était un peu trop pensif pour remarquer qu'il mangeait quelque chose de froid pour l'instant, il était trop concentrer sur son train de penser pour savoir si quelqu'un allait le voir ou pas.

Ce n'était pas comme si d'autre personne allait lui parler de toute manière, car en général, mise à part Azmaria, les autres membres du culte ne semblaient pas s'approcher de trop près de ce dernier, certainement de peur qu'il ne les fasse retourner au quartier général. Quoi qu'il en soit, Drislan eut un autre soupire et fronça un moment les sourcils, le masque devenait vraiment dérangeant dans ce genre de moment, ou il ne pouvait pas se toucher le visage sans risque, mais cela était sa vie depuis longtemps maintenant...

Azmaria n’arrivait pas à le comprendre et elle baissa un peu les yeux, ne sachant pas vraiment ce qu’elle pouvait penser. Il lui avait alors donné plusieurs possibilité et la lapine ne savait pas si cela s’additionnait ou si c’était une position parmi toutes celles-là. Il disait qu’elle avait raison et son regard se marqua d’incompréhension. Il continua en disant que le culte était trop stricte. Il poursuivit en disant que si elle devait être punie, il le serait tout autant pour avoir suivit. Cette fois, les joues de la prêtresse s’empourprèrent violemment. Il acheva en lui disant qu’elle n’était pas en tord et qu’elle n’avait donc pas à s’en faire. Azmaria ne savait pas vraiment ce qu’elle pouvait répondre à cela, alors, elle préféra garder le silence.

Avant de s’enfuir dans sa chambre, elle lui avait dit qu’il pouvait rendre une femme heureuse, du moment qu’elle puisse surpasser le pouvoir de son regard. Avant qu’elle ne referme la porte, elle l’entendit dire que c’était un beau rêve. Il disait qu’il n’était pas vouer à aimer et elle ne su pas vraiment quoi lui répondre sur le coup, alors qu’une vague de tristesse la submergeait bien malgré elle. Une malédiction permanente et qui ne disparaîtrait pas. La porte claqua derrière elle…

La jeune femme resta un moment dans sa chambre, se brossant simplement les cheveux, ainsi que la sourire de ses oreilles sans qu’elle n’y pense plus que ça. Est-ce qu’elle allait prendre le risque de rejoindre les autres pour le repas ? Devant son miroir, elle ferma les yeux quelques instants avant de prendre plusieurs longues inspirations. Puis, suite à ça, elle inspira profondément et réajusta sa tenue avant de quitter sa chambre pour rejoindre la cantine. Elle sentait son coeur étrangement serré dans sa poitrine, mais, elle avait beau être un lapin, elle ne pouvait pas passer sa vie à fuir.

Quelques instants plus tard, la jeune femme aux yeux rouge et aux cheveux blanc comme la neige entrait dans la cantine. Elle se servit une petite portion, n’ayant pas vraiment faim. Le reste du repas irait pour les nécessiteux qui pourraient venir les trouver. La prêtresse s’installa en diagonale de Drislan, ne se sentant pas assez à l’aise pour être à ses cotés ou en face de lui. Son regard s’était posé un moment sur son plateau, puis, elle avait soupiré avant de reprendre la parole sans qu’elle ne le regarde vraiment plus que ça. Ce n’était pas facile, mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir l’aider, d’une façon ou d’une autre… même si elle se montrait toujours un peu méfiante vis à vis de lui.

« Drislan ? »

La lapine inspira profondément avant de laisser tomber sa coiffe. Puis, elle passa une main devant le visage du prêtre pour attirer son attention. Quand elle fut sûr d’avoir maintenant son attention, Azmaria inspira profondément avant de reprendre la parole :

« Je pense qu’on a peur de tes capacités… Peut-être que… Si tu ne peux pas être libérer du pouvoir de ton regard… Peut-être que quelqu’un pourra y être immunisé ? Ou bien… peut-être qu’une personne pourrait devenir résistante à force de… passé du temps à tes cotés ? »

… et à le regarder, mais ça, elle n’en dit rien. Elle avait fait ce qu’elle pouvait pour cela. Le regard écarlate se riva alors sur son plateau et elle se mis à picorer plus qu’à véritablement manger. Elle gardait cependant les épaules aussi basse sans qu’elle ne parvienne véritablement à complètement se reprendre. C’était un peu plus compliqué que ça n’en avait l’air en apparence… Cela n’en avait jamais l’air en apparence… Ses oreilles se fondaient maintenant dans la chevelure de neige.

Pour le moment, Drislan n'était pas concentrer sur ce qu'il mangeait, il était surtout en train de réfléchir à son avenir. Cela était quelque chose qu'il n'avait jamais chercher à penser jusqu'à maintenant, après tout, du moment qu'il terminait ses missions et qu'il rentrait, il y avait toujours quelqu'un qui allait l’accueillir pour le féliciter. Mais avec tout ce qui c'était passer avec Azmaria, il en venait à ce demander si il était vraiment bien reçu la bas, si ils ne profitait juste pas de lui pour être tranquille. Pourquoi il en venait à penser comme cela?, simplement qu'il avait l'impression que la jeune femme avait été bien plus honnête avec lui que d'autre personne, il avait ce sentiment la en lui parlant depuis peu, alors il ne pouvait plus vraiment penser à autre chose pour le coup.

Quelque chose passa alors devant son champ de vision et il releva un peu la tête pour voir Azmaria, se rendant alors compte qu'il était rester à ne rien faire pendant un peu trop longtemps. Il s'étira alors un peu en l'écoutant, mettant en avant qu'il avait besoin de trouver quelqu'un capable d'y être immuniser, ou quelqu'un qui pourrait passer du temps avec lui suffisamment pour que cela fasse moins d'effet. Les intentions de la demoiselle était noble et alors qu'il picorait doucement dans ce qu'il avait devant lui, Drislan se contenta de soupirer légèrement avant de lui expliquer ce qu'il pensait.

"Peut-être, mais souvenez vous qu'on m'a donner ce masque pour une raison, bien que je pense surtout qu'ils cherchaient plus un moyen de bloquer le pouvoir plutôt que de m'aider à le contrôler."

Cela était certes étrange qu'il en vienne à parler du culte de la sorte, mais maintenant, il semblait surtout comprendre que les gens avaient tous peur de lui. Il n'était qu'une bombe prête à exploser, qu'importe la personne qui regardait son regard, cela terminerait mal. Azmaria semblait elle aussi bien pensive, lui laissant un léger sourire alors qu'il continuait de manger à un rythme très lent, continuant de lui parler avec ce qu'il avait en tête.

"Vous avez vu ce que cela provoque, je ne souhaite pas provoquer cela à une personne sans raison. Il faut aussi prendre en compte ma situation, je suis un prêtre, qui voudrait rester avec une personne comme moi, je sais que je suis une personne froide et assez stricte après tout, ce n'est pas les trait rechercher pour des topic de discussion."

Oui, il ne se vendait pas vraiment pour le coup, au contraire, plus il parlait et plus on pouvait penser qu'il voulait éloigner les gens de sa personne. Quoi qu'il en soit, Drislan regarda un moment les oreilles de la jeune femme, voulant les toucher pour voir comment le corps d'une femme bête pouvait être, mais il l'avait déjà un peu trop 'toucher' et se contenta de secouer la tête pour éviter de réfléchir à cela. A la place, il allait simplement continuer sur ce qu'elle lui avait dit plus tôt, oui, il fallait mieux.

"Dans tout les cas, mes seule solutions sont de soit trouver un objet qui bloquerais le pouvoir, soit trouver une alternative, soit trouver une personne qui m'accepterais pour ce que je suis et n'aurais pas peur de me regarder, dans tout les cas, cela est proche d'être impossible."

Surtout pour la troisième option, le prêtre se dénigrait lourdement, mais ce n'était pas comme si il allait y avoir quelqu'un d'autre qui allait lui dire qu'il avait tord. Drislan continua alors encore un peu de manger avant de simplement soupirer, il fallait qu'il parle avec Azmaria de sa situation, ou alors elle allait continuer d'être négative.

"Il ne faut pas être aussi basse Azmaria, je vous l'ai dit, vous n'avez plus rien à craindre, à moins que quelque chose ne vous dérange?, vous pouvez m'en parler vous savez, je suis quand même toujours un prêtre."

Si il pouvait faire son boulot, il allait le faire avec brio, réfléchissant quand même à ce qu'elle pourrait bien lui dire. Mise à part la situation de la dernière fois, il ne savait pas ce qui pouvait vraiment la faire mettre autant en déprime, lui il pouvait comprendre mais elle... Elle semblait si joyeuse auparavant, mais maintenant, il avait vraiment envie de l'aider, mais tant qu'elle ne lui expliquait pas cela, il ne pourrait vraiment pas lui offrir la moindre solution.

Azmaria voyait bien que Drislan était perturbé… enfin, on pouvait dire que c’était également son cas à elle aussi. Elle n’arrivait pas vraiment à être sereine, quoi qu’il puisse lui dire. La lapine avait toutes les peines du monde à rester calme et sereine, même si elle n’arrivait pas à croire qu’il n’allait pas la dénoncer et par la même occasion briser sa vie. En le voyant replier sur elle-même, la jeune femme avait tenté de le faire réagir et reprendre une certaine confiance en l’avenir. Elle avait évoqué qu’une femme pourrait être heureuse à ses cotés, du moment qu’elle pouvait passer outre son regard et les pouvoir de ces derniers. L’homme avait alors évoqué son masque et elle avait ensuite détourner les yeux un peu mal à l’aise. Elle n’arrivait pas vraiment à le regarder trop longtemps maintenant, même si elle faisait de son mieux.

En silence, la jeune femme continua à manger, même si elle n’avait pas vraiment grand appétit. Cela ne lui ressemblait pas vraiment, mais ce n’était pas très grave. Il se dénigra doutant que le côtoyer pourrait être agréable et il avait aussi dit qu’il ne souhaitait pas provoquer cela à une personne sans raison et les oreilles e la jeune femme remuèrent légèrement, restant pour autant toujours plongées au coeur de sa chevelure de neige.

« Je suppose que tu peux t’ouvrir à de nouveau sujet de conversation. Ce n’est pas bien difficile, il suffit simplement d’accorder du temps à nos croyant et de discuter avec eux. Ils sont toujours prêt à discuter et à chercher des conseils, même si ce sont pour des choses qui peuvent sembler ne concerner en rien le Culte… Il faut savoir tisser des liens. »

Elle semblait quelque peu enthousiaste, mais oui, elle était investie auprès de ses ouailles. Si leur supérieur n’aimaient pas voir comment elle se comportait, c’était pourtant en partie ce qui permettait aux gens d’être un peu plus à l’aise avec elle. Sans qu’elle n’y pense plus que ça, elle continua simplement de manger… ou plutôt de picorer dans son assiette sans qu’elle n’ait à se justifier plus que ça. La prêtresse inspira profondément, puis, bu une longue gorgée d’eau. La voix de Drislan la ramena maintenant à la réalité. Il lui expliqua que la seule solution qu’il voyait était de trouver un objet qui bloquerais son pouvoir, à moins d’avoir une alternative à cela. Il parla aussi d’une personne qui l’accepterait pour ce qu’il était et l’hybride se mordit la lèvre inférieure assez violemment. Quelqu’un qui n’aurait pas peur de le regarder et elle s’arrêta un instant…

« Il faut que tu laisses le temps… Les capacités de ton regard sont… effrayantes. Il est normal que cela refroidisse un peu. Il faut que tu laisse à ceux qui le découvre le temps d’assimiler… de s’habituer pour pouvoir passer au-delà… Et puis… et puis… Il faut que tu y mette du tiens, si tu reste simplement trop droit et strict, personne ne voudra passé du temps avec toi… On pourrait même te trouver… ennuyant… dans le meilleur des cas... »

Elle ne voulait pas le blessé, mais elle ne savait pas vraiment quoi dire d’autre pour le rassurer… Et pourquoi est-ce qu’elle voulait autant le rassurer, elle ne savait pas trop. Tout à coup, il lui avait dit qu’il ne fallait pas être aussi basse et elle le regarda un moment, avec un sourire un peu maladroit.

« Ce n’est pas que… en fait… J’ai du mal à croire que tu ne fasse rien remonter… Après tout, c’est pour se débarrasser de moi qu’ils t’ont envoyer ici… profiter de la moindre erreur pour me jeter à la rue comme une malpropre… alors que… ça fait… dix-neuf ans que je leur suit complètement dédiée… En tout cas depuis que je leur ait été confiée quand j’étais toute petite... »

Son regard écarlate retomba sur le plateau et elle soupira doucement avant de le repousser. Non, elle n’avait pas faim et elle ne pouvait pas se forcer à manger plus que ça.