Derrière les faux semblant

Eloïn dessinait, comme elle le faisait de temps à autre, pour autant, cette fois, elle ne semblait pas satisfaite de ce qu’elle pouvait dessiner. Ce n’était pas Frey qu’elle tait en train de dessiner et du coup ce qu’elle dessinait n’avait pas l’air de lui plaire plus que ça. Cependant, l’homme l’avait questionné sur ce qu’il pourrait faire, mais ce n’était pas facile pour elle qui ne connaissait pas vraiment les limites du Changeforme qui l’accompagnait cependant depuis un certain temps maintenant. Elle avait cessé de dessiner cependant et, maintenant, elle semblait réfléchir avec lui. Frey s’installa autour d’elle et elle fit glisser la feuille sur le coté pour en prendre une nouvelle et commencer à inscrire ce qu’il était en train de lui dire. S’adapter en fonction de sa nourriture, cela ne l’aiderait que difficilement, en tout cas, c’est ce qu’elle se disait de prime abord. Et il ne connaissait pas ses limites… Hum… Oui, elles étaient probablement encore repoussables alors la jeune femme n’allait pas insister plus que ça sur ses limites et plus sur les capacité qu’il pouvait déjà avoir ou qu’il pensait maîtriser :

« Il va donc falloir que tu te concentre sur ce que tu es capable de faire ou ce que tu pense être capable de faire… Est-ce que tu peux m’en dire plus à ce sujet-là ? »

Il s’était à nouveau levé avant de venir vers elle et de commencer à lui caresser le dos. Une seconde, elle avait retenu son souffle, sans même qu’elle ne s’en rende véritablement compte. Elle recommença à respirer et, peu à peu, elle parvint à se détendre et à se relâcher, même à se détendre. Finalement, il lui dit qu’ils trouveraient quelque chose dans les jour prochains qu’il n’était pas nécessaire qu’elle se casse la tête tout de suite. La jeune femme soupira et émit également un petit grondement avant de finalement hausser les épaules. Pendant ce temps, Frey continuait simplement de lui caresser le dos, ce n’était pas vraiment un massage, mais ce n’était pas non plus très désagréable. Il fut alors sujet de la maison et il avait alors dit qu’il pourrait s’en occuper si s’était pour elle et la créature virtuelle avait alors sentit encore une fois ses joues se coloré de rouge. Elle avait alors simplement insister simplement avant qu’elle ne hoche doucement la tête en laissant un sourire se poser sur ses lèvres.

« C’est gentils, Frey, merci. »

Eloïn tourna les yeux vers lui et lui adressa un sourire plein de douceur avant de lui sourire. Mais il avait déjà lever les yeux au ciel et elle se demandait bien ce qu’il avait derrière la tête. En tout cas, jusqu’à ce qu’il ne lui demande si elle voulait qu’il lui prépare quelque chose de chaud avant qu’elle n’aille se coucher et elle le regarda un moment, réfléchissant sincèrement à cette proposition. Finalement, la créature virtuelle secoua doucement la tête avant de reprendre la parole :

« Non merci Frey, je garde ça pour les nuit plus fraîche ou… celle où je ne me sentirait par très bien… Mais c’est gentil d’y penser. »

Elle lui adressa un sourire plein de douceur, faisant tout de même son possible pour ne pas s’inquiéter pour le lendemain. Eloïn repoussa ses cheveux en arrière et les tressa légèrement pour les rassembler et que cela ne la dérange pas plus que ça. Mais Frey avait raison, il fallait qu’elle se repose un peu, elle devait pouvoir être en forme pour le lendemain. Elle soupira et rassembla ses affaires, même si elle décida de les mettre dans un coin, sur la table pour le moment. Elle s’était ensuite lever, puis, elle s’était mordu la lèvres avant de récupérer sa tenue de nuit.

« Frey, tu veux bien te tourner s’il te plais ? »

Elle attendit donc qu’il s’exécute avant qu’elle ne se change et n’aille ensuite vers le lit où elle s’assit dans un premier temps, avant que son regard ne se tourne à nouveau vers le Changeforme. Elle hésita quelques instants de plus avant qu’elle ne soupire un peu et ne s’éloigne un peu, pour laisser disponible la moitié du lit, puis, elle s’allongea et se mis sous les draps avant de détourner les yeux.

« Si tu veux dormir à mes cotés, j’aime autant que tu le fasse maintenant plutôt qu’en pleine nuit, je serais moins surprise à mon réveil… »

Elle gara le regard détourné et enfouit tranquillement son visage dans l’oreiller sans rien dire de plus que ça…